Ecrit par Pierre Tiercin | |
16.11.11 | |
Le consul français à Jérusalem Frédéric Desagneaux a annoncé que la
France était prêtre à travailler avec les représentants palestiniens aux
Nations Unies pour présenter une résolution devant l'Assemblée des
Nations Unies sur la question de la mise en oeuvre d'un Etat
palestinien, quelques jours après l'échec de la candidature palestinien à
l'ONU.
F. Desagneaux a fait son commentaire après une rencontre avec Azzam
al-Ahmed, un membre du Comité Central du Fatah. Il a affirmé que la
France continuerait à soutenir l'Autorité Palestinienne, elle a
d'ailleurs promis de lui transférer 10 millions d'euros d'ici la fin du
mois.
Alors qu'Israël a confisqué 100 millions de dollars de recettes fiscales
à l'Autorité Palestinienne suite à son admission à l'UNESCO, l'agence
de presse Wafa indique que le consul français a également appelé à la
restitution de cette ressource.
Yasser Abed Rabbo, membre du bureau exécutif de l'Organisation de
Libération de la Palestine, avait de son côté qualifié cette décision de
"guerre politique et industrielle contre les palestiniens".
F. Desagneaux a expliqué que la France continuerait à travailler avec ses partenaires européens pour amener Israël à reconsidérer la colonisations des territoires palestiniens. Nicolas Sarkozy avait également suggéré il y a plusieurs semaines, que l'Autorité Palestinienne porte une candidature d'observateur aux Nations Unies - le même statut que celui que détient aujourd'hui le Vatican. A. Al-Ahmed a remercié les français pour leur vote en faveur de la candidature palestinienne à l'UNESCO, rappelant que le vote avait "un poids politique important pour la cause palestinienne". Il a également briefé F. Desagneaux sur les efforts développés par les palestiniens pour faire avancer l'accord de réconciliation ente le Fatah et le Hamas, en confirmant que le Président Mahmoud Abbas rencontrerait le leader du Hamas Khaled Meshaal la semaine prochaine. |
mercredi 16 novembre 2011
La France est prête à coopérer avec l'Autorité Palestinienne auprès des Nations Unies
Salam Fayyad : le Hamas et le Fatah devraient bientôt nommer un nouveau premier ministre
Ecrit par Pierre Tiercin | |
16.11.11 | |
Mardi dernier, le Premier Ministre Salam Fayyad a annoncé au quotidien
al-Quds que le temps était venu pour la réconciliation nationale, et que
les dirigeants du Hamas et du Fatah devraient bientôt se prononcer sur
son remplacement.
"Alors que je refuse au plus haut degrés d'être tenu pour celui
qui entrave la réconciliation, j’appelle les différentes parties à
choisir un nouveau Premier Ministre pour la Palestine", a déclaré S.
Fayyad.
"Les palestiniens ne doivent pas se sentir pessimistes ou
déprimés suite au rejet de la candidature palestinienne aux Nations
Unies, parce que cela ne signifie pas que nous ayons échoué", a-t-il
expliqué alors qu'on lui demandait son avis sur le sujet. "Au contraire,
je considère que cette entreprise a été un succès majeur pour la
Palestine et pour la demande des palestiniens à l'établissement d'un
véritable Etat indépendant".
S. Fayyad a également ajouté que la
Palestine n'était pas le premier Etat à voir sa requête reportée et
rejetée, et a annoncé que la campagne palestinienne aux Nations Unies
était loin d'être finie.
"L'Autorité Palestinienne cherche et
étudie les options envisageables devant le Conseil de Sécurité", a
affirmé le Premier Ministre.S. Fayyad a condamné Israël sur le maintien
de la confiscation de plus de 100 millions de dollars de recettes
fiscales qui devraient revenir à l'Autorité Palestinienne. Selon lui,
près de deux millions de citoyens ont vu leur salaire reporté à cause de
ce manque.
"Un investisseur réfléchira un million de fois avant
d'investir son argent dans un pays qui souffre d'une crise financière et
ne bénéficie plus d'une aide extérieure", a-t-il décrié. "La seule
solution est de construire une politique financière qui repose sur nos
propres capacités, et de mettre fin à notre dépendance à l'aide
internationale".
Il a cependant reconnu que pendant l'intérim qui
précèderait un redressement économique, l'Autorité Palestinienne ne
pourrait survivre sans l'aide étrangère.
|
Les réactions israéliennes aux "Freedom Riders"
Cisjordanie - 16 novembre 2011
Par Mya Guarnieri
Après une courte conférence de presse à Ramallah mardi en début
d'après-midi, des journalistes ont suivi le taxi collectif qui emmenait
six Voyageurs de la Liberté palestiniens à l'arrêt de l'autobus, dans la
colonie juive de Psagot, en Cisjordanie. Là les activistes, dont le
docteur Mazin Qumsiyeh, professeur et auteur de "Résistance populaire en
Palestine", et Huwaida Arraf, co-fondatrice du Mouvement Free Gaza, ont
attendu l'autobus pour Jérusalem. La ligne 148, de la compagnie Egged,
qu'ils devaient prendre, passe par le checkpoint Hizma, à l'entrée de la
colonie juive de Pisgat Zeev, située à Jérusalem Est, à l'extérieur de
la Ligne verte.
Les Israéliens qui attendaient à l'arrêt de l'autobus, une femme dans la
quarantaine et un soldat en permission, ont rapidement pris leurs
distances par rapport aux activistes qui portaient des keffieh et des
t-shirts portant les mots Liberté, Justice et Dignité en arabe et en
anglais.
Magi Amir, résidente de Rimonim, a expliqué à +972 qu'elle s'était écartée du groupe parce qu'elle a entendu des gens parler arabe.
"Je ne pense pas qu'ils ont besoin d'être ici," continue Amir. "Ils n'ont qu'à rester dans leurs villages et dans leurs maisons, pourquoi sont-ils sur notre secteur ? Pouvons-nous aller à Ramallah ? Si nous allons à Ramallah, ils nous tuent. Pouvons-nous aller dans leurs villages ou leurs secteurs ? Nous ne pouvons pas y entrer."
Amir ajoute que, selon elle, les Israéliens juifs ne peuvent pas se fier aux Palestiniens ni les croire. "Ils vont faire des attaques terroristes," dit-elle.
D'autres colons juifs qui sont arrivés et ont attendu l'autobus font écho au sentiment d'Amir, remarquant qu'ils ont peur pour leur sécurité.
Un jeune de 16 ans, qui a souhaité rester anonyme, dit que les Voyageurs de la Liberté ne devraient pas monter dans l'autobus parce que, "C'est un autobus israélien."
"Nous vivons ici, c'est notre terre," dit-il.
Interrogés sur ceux qui pensent différemment, le jeune répond : "Ceux qui disent que c'est une terre palestinienne n'en ont pas la preuve."
Il ajoute que les Palestiniens ont beaucoup de liberté. "Nous leur donnons des cartes d'identité et ils peuvent faire ce qu'ils veulent."
+972 a demandé au jeune, qui habite Maale Adumim, si les Palestiniens peuvent faire ce qu'ils veulent, alors pourquoi ne peuvent-ils pas monter dans un bus pour Jérusalem ?
"Ok", a-t-il dit, "ils peuvent faire ce qu'ils veulent... Je ne veux pas qu'ils montent dans le bus."
Deux autobus Egged ont ralenti puis ont continué. Lorsque le troisième s'est arrêté et a ouvert ses portes, les six activistes sont montés, ainsi qu'un policier israélien et une bonne vingtaine de journalistes.
Une adolescente aux longs cheveux blonds, voyant les activistes monter dans l'autobus, a dit à une amie au téléphone : "Qu'est-ce qu'ils font ? Ils ont leurs propres bus ?" Elle a écarté le portable de sa bouche et a crié aux activistes masculins : "Fils de putes !"
"Espèce de putain," a-t-elle crié à Arraf, la seule femme du groupe des Voyageurs de la Liberté.
A bord de l'autobus, la présence des Palestiniens a déclenché une dispute entre deux jeunes juives israéliennes, âgées de 13 et 17 ans.
"Ce sont des animaux," a dit la plus jeune.
"Non, pas tous," a répondu l'autre.
Lorsque la plus jeune a mentionné qu'un membre de sa famille avait été blessé dans une attaque terroriste, la plus âgée a dit qu'un de ses amis aussi.
La plus jeune a insisté. La violence, "c'est les Arabes ; c'est le peuple."
"Tu es juive et toi aussi tu as ton peuple. Quel est le lien ?" a dit la plus âgée, en roulant les yeux.
L'autobus a été stoppé à Hizma et n'a pas été autorisé à passer le checkpoint. Les forces israéliennes ont pris les cartes d'identité des militants et ont essayé d'emmener Badia Dweik, un activiste qui a été arrêté pendant la Première intifada, alors qu'il avait 15 ans. Dweik a résisté sans violence et s'est retrouvé étendu par terre sur les marches de la sortie arrière de l'autobus pendant un moment.
Après être resté quelques temps au checkpoint, le véhicule a été dirigé vers un parking.
Au coucher du soleil, les forces israéliennes ont envahi l'autobus et ont dit aux six activistes qu'ils étaient sous arrestation et qu'ils avaient le choix entre descendre du bus tranquillement ou bien d'en être délogés de force. Les activistes ont tous refusé de quitter l'autobus. La police et des policiers des frontières les ont saisis aux bras et aux jambes et les ont tirés à l'extérieur du bus. On a entendu le bruit de la tête d'un militant cognant les marches de l'autobus alors que les forces israéliennes le traînaient.
Les six ont été embarqués dans une jeep militaire via la prison d'Atarot.
Mohamed Jaradat, journaliste palestinien basé à Ramallah qui a une carte d'identité verte, a été détenu par la police israélienne. Les membres de +972 ont rappelé à un policier que Jaradat était journaliste.
"Et alors ?" a répondu le policier.
Jaradat nous a dit que la police avait décidé de l'emmener au checkpoint et de le laisser de l'autre côté. Plus tard dans la soirée, toutefois, Hurriyah Ziada nous a appris que Jaradat avait été arrêté.
PS. Tous les détenus ont été libérés dans la soirée.
Voir les photos prises par ActiveStills
Magi Amir, résidente de Rimonim, a expliqué à +972 qu'elle s'était écartée du groupe parce qu'elle a entendu des gens parler arabe.
"Je ne pense pas qu'ils ont besoin d'être ici," continue Amir. "Ils n'ont qu'à rester dans leurs villages et dans leurs maisons, pourquoi sont-ils sur notre secteur ? Pouvons-nous aller à Ramallah ? Si nous allons à Ramallah, ils nous tuent. Pouvons-nous aller dans leurs villages ou leurs secteurs ? Nous ne pouvons pas y entrer."
Amir ajoute que, selon elle, les Israéliens juifs ne peuvent pas se fier aux Palestiniens ni les croire. "Ils vont faire des attaques terroristes," dit-elle.
D'autres colons juifs qui sont arrivés et ont attendu l'autobus font écho au sentiment d'Amir, remarquant qu'ils ont peur pour leur sécurité.
Un jeune de 16 ans, qui a souhaité rester anonyme, dit que les Voyageurs de la Liberté ne devraient pas monter dans l'autobus parce que, "C'est un autobus israélien."
"Nous vivons ici, c'est notre terre," dit-il.
Interrogés sur ceux qui pensent différemment, le jeune répond : "Ceux qui disent que c'est une terre palestinienne n'en ont pas la preuve."
Il ajoute que les Palestiniens ont beaucoup de liberté. "Nous leur donnons des cartes d'identité et ils peuvent faire ce qu'ils veulent."
+972 a demandé au jeune, qui habite Maale Adumim, si les Palestiniens peuvent faire ce qu'ils veulent, alors pourquoi ne peuvent-ils pas monter dans un bus pour Jérusalem ?
"Ok", a-t-il dit, "ils peuvent faire ce qu'ils veulent... Je ne veux pas qu'ils montent dans le bus."
Deux autobus Egged ont ralenti puis ont continué. Lorsque le troisième s'est arrêté et a ouvert ses portes, les six activistes sont montés, ainsi qu'un policier israélien et une bonne vingtaine de journalistes.
Une adolescente aux longs cheveux blonds, voyant les activistes monter dans l'autobus, a dit à une amie au téléphone : "Qu'est-ce qu'ils font ? Ils ont leurs propres bus ?" Elle a écarté le portable de sa bouche et a crié aux activistes masculins : "Fils de putes !"
"Espèce de putain," a-t-elle crié à Arraf, la seule femme du groupe des Voyageurs de la Liberté.
A bord de l'autobus, la présence des Palestiniens a déclenché une dispute entre deux jeunes juives israéliennes, âgées de 13 et 17 ans.
"Ce sont des animaux," a dit la plus jeune.
"Non, pas tous," a répondu l'autre.
Lorsque la plus jeune a mentionné qu'un membre de sa famille avait été blessé dans une attaque terroriste, la plus âgée a dit qu'un de ses amis aussi.
La plus jeune a insisté. La violence, "c'est les Arabes ; c'est le peuple."
"Tu es juive et toi aussi tu as ton peuple. Quel est le lien ?" a dit la plus âgée, en roulant les yeux.
L'autobus a été stoppé à Hizma et n'a pas été autorisé à passer le checkpoint. Les forces israéliennes ont pris les cartes d'identité des militants et ont essayé d'emmener Badia Dweik, un activiste qui a été arrêté pendant la Première intifada, alors qu'il avait 15 ans. Dweik a résisté sans violence et s'est retrouvé étendu par terre sur les marches de la sortie arrière de l'autobus pendant un moment.
Après être resté quelques temps au checkpoint, le véhicule a été dirigé vers un parking.
Au coucher du soleil, les forces israéliennes ont envahi l'autobus et ont dit aux six activistes qu'ils étaient sous arrestation et qu'ils avaient le choix entre descendre du bus tranquillement ou bien d'en être délogés de force. Les activistes ont tous refusé de quitter l'autobus. La police et des policiers des frontières les ont saisis aux bras et aux jambes et les ont tirés à l'extérieur du bus. On a entendu le bruit de la tête d'un militant cognant les marches de l'autobus alors que les forces israéliennes le traînaient.
Les six ont été embarqués dans une jeep militaire via la prison d'Atarot.
Mohamed Jaradat, journaliste palestinien basé à Ramallah qui a une carte d'identité verte, a été détenu par la police israélienne. Les membres de +972 ont rappelé à un policier que Jaradat était journaliste.
"Et alors ?" a répondu le policier.
Jaradat nous a dit que la police avait décidé de l'emmener au checkpoint et de le laisser de l'autre côté. Plus tard dans la soirée, toutefois, Hurriyah Ziada nous a appris que Jaradat avait été arrêté.
PS. Tous les détenus ont été libérés dans la soirée.
Voir les photos prises par ActiveStills
Source : +972mag
Traduction : MR pour ISM
Qu’aurait fait Arafat ?
mercredi 16 novembre 2011 - 06h:38
Fadi Abu-Saada - Al-Akhbar
A la date anniversaire de la mort de Yasser Arafat, il y a sept
ans, de nombreux Palestiniens se demandent comment l’ancien dirigeant
de l’OLP aurait répondu aux défis auxquels le peuple palestinien est
confronté aujourd’hui.
Un Palestinien brandit un portrait
du défunt dirigeant palestinien, Yasser Arafat, pendant une cérémonie
marquant le septième anniversaire de sa mort, à Hébron, Cisjordanie, le
13 novembre 2011.
(Photo : Reuters - Mussa Qawasma)
Ramallah. Le 7è anniversaire de la mort d’Arafat
survient à un moment critique pour les Palestiniens. Beaucoup attendent
avec impatience le verdict du Conseil de sécurité des Nations-Unies sur
leur candidature pour un État et se demandent ce que l’Autorité
palestinienne fera en cas d’échec. Ils imaginent leur regretté dirigeant
parmi eux dans ces moments difficiles et spéculent sur qu’il aurait
fait.
Tout en convenant tous que la situation actuelle aurait
été différente du vivant d’Arafat, certains pensent qu’il aurait traité
la situation d’une manière similaire à Mahmoud Abbas, mais dans un style
et une approche différents. Mais d’autres disent qu’il aurait eu
recours à des mesures plus draconiennes.
Aoudat Nasser, de Bethléhem, pense que compte tenu de
l’habileté diplomatique d’Arafat, les Palestiniens se trouveraient dans
une situation meilleure, au moins politiquement. Selon Nasser, Israël
savait à quel point Abu Ammar - nom sous lequel Arafat était connu -
était respecté. Tout le monde accordait un poids énorme à ses paroles,
et il avait un impact retentissant, même sur ses ennemis.
« S’il disait de se soulever, en vérité, il y avait un soulèvement » affirme Nasser. « Israël
a le plus profité de la mort d’Arafat. Sur le plan intérieur, s’il
avait survécu, il n’y aurait pas eu cette division entre le Hamas et le
Fatah.
De Ramallah, un journaliste palestinien, Mohammed Hawwash, décrit Arafat comme un maître en théâtre politique. « De taupinières, il faisait des montagnes »
dit-il, mais les circonstances de la cause palestinienne aujourd’hui
sont plus complexes qu’elles ne l’étaient du temps d’Arafat.
Pour autant, Hawwash pense qu’Arafat aurait obtenu plus de la campagne actuelle. « Il
aurait fait ce que le président Abbas fait aujourd’hui, mais à une plus
grande échelle. La reconnaissance de la Palestine comme État membre des
Nations-Unies aurait été une cause politique et nationale pour Arafat ;
il en aurait fait un festival ambulant permanent, » dit-il.
Haytham Yakhlef, également de Ramallah, nous rappelle ce que les analystes ont déclaré précédemment. « Il est impossible pour tout dirigeant palestinien d’accepter ce que Yasser Arafat a refusé » dit-il, ajoutant, « Certes,
il aurait été en faveur de la candidature à l’ONU ; mais s’il vivait
aujourd’hui, il n’y aurait ni débat ni division sur ce point. Arafat
était un homme qui tenait fermement à ses convictions et décisions. »
Pour l’analyste palestinien Ramzi Khoury, la décision de
l’Autorité palestinienne de ne pas s’engager dans des négociations avec
Israël, en dépit des pressions et menaces internationales, ne contredit
pas le mode de fonctionnement d’Arafat. « Il est vrai
que les Palestiniens sont le côté faible, militairement, mais ils
possèdent une arme bien plus forte : leur légitimité est reconnue par la
plupart des pays » dit Khoury.
Le directeur du centre Masar, Nouhad Abu Gosh, rappelle
que les caractéristiques les plus marquantes du défunt président Yasser
Arafat étaient, « ses convictions inébranlables, mises en principe, et son approche hautement pragmatique dans la défense de ce en quoi il croyait », notant qu’« il
était capable de créer une harmonie apparemment impossible entre les
contradictions, et qu’il utilisait à son avantage. Arafat était avisé
dans les négociations formelles et informelles, tout en menant
secrètement une action armée en marge. »
Pour Abu Gosh, il manque à la cause palestinienne l’un
de ses aspects les plus importants, l’unité nationale, ce qui fait
obstacle à toute réussite réelle. « Arafat ne se serait
pas engagé dans des batailles majeures sans avoir réglé d’abord les
questions internes. Il aurait fait l’impossible pour réaliser l’unité
nationale, même au prix ce concessions cruciales » dit-il.
« Yasser Arafat vit toujours en nous »
déclare Kamal Khalil, président du Conseil américano-palestinien. Mais
il a été confronté à beaucoup trop d’obstacles pour pouvoir les
surmonter à lui seul, dit Khalil. « Quand Arafat est
revenu en Palestine après les Accords d’Oslo, ses méthodes avaient
changé par rapport à la période de la vallée du Jourdain et du Sud Liban » dit Khalil.
Et d’ajouter que si Arafat était toujours là, il aurait lancé le slogan, « La résistance, le peuple et l’État », le même que celui du Hezbollah au Liban, mais bien sûr, avec les nuances prenant en compte la différence des circonstances.
Le militant George Rishmawi pense, lui, que les
Palestiniens ont dépassé le point de non-retour. Vu les circonstances
actuelles, dit-il, « aucun dirigeant ne peut faire quoi que ce soit d’important, même si c’était Arafat lui-même ».
Suleiman Abu Audeh, de Ramallah, est certain qu’Arafat
n’aurait pas attendu que la lutte palestinienne soit dans une telle
impasse. « Il aurait fait appel à l’opinion publique,
directement, comme il l’a fait en 2000 avec le déclenchement de la
Deuxième Intifada. Si Abu Ammar était parmi nous, la situation aurait
été en notre faveur à plusieurs niveaux » dit Audeh
* Fadi Abu-Saada est reporter en Cisjordanie, Palestine, pour le journal libanais Al-Akhbar (Beyrouth).
Ramallah, le 13 novembre 2011 - Al-Akhbar - Article traduit de l’édition arabe - traduction de l’anglais : JPP
Les Palestiniens doivent dire non aux négociations avec Israël
mercredi 16 novembre 2011 - 12h:59
Amira Hass - Ha’aretz
Les initiatives diplomatiques aux Nations-Unies, quelle que soit leur audace rafraîchissante, ne peuvent suffire.
Maintenant que la Palestine a été reconnue par l’organisation culturelle
des Nations-Unies, l’UNESCO, elle ne sera pas plus un non-étatique et
pas moins occupée qu’elle ne l’était auparavant. Ses citoyens ne seront
pas moins privés de liberté qu’ils ne le sont aujourd’hui, pas moins
sous le joug de la domination étrangère israélienne. Mais leur
désobéissance civile à Israël, aux Nations-Unies et au Quartet soulève
l’espoir que les Palestiniens ne retourneront pas à la table de
négociations, parce que ces négociations sont devenues un obstacle au
processus de décolonisation, condition essentielle pour la paix
La demande d’adhésion des Palestiniens comme membre des
Nations-Unies a été bien accueillie, même par des critiques de
l’Autorité palestinienne, parce qu’elle a été comprise comme la fin,
même tardive, d’un chapitre qui n’avait que trop duré. Un chapitre où la
direction palestinienne, en échange de garanties douteuses et de
quelques privilèges pour un petit groupe, a pris part à une mascarade de
négociations pendant que dans les faits, la région prévue pour la
réalisation du droit des Palestiniens à l’autodétermination continuait
d’être réduite et morcelée. Ce chapitre a établi le fait que les partis
au sein des différents gouvernements de coalition d’Israël ne divergent
que sur un seul point : le nombre et la taille des bantoustans
palestiniens dans le plan directeur d’Israël.
Le commun des mortels chez les Palestiniens a compris la
candidature aux Nations-Unies comme un acte qui créait de nouvelles
règles du jeu. Par conséquent, de nombreux sympathisants de l’initiative
se sont réveillés un matin avec une certaine appréhension : les
tactiques de rouleau compresseur de l’Union européenne et des
Nations-Unies ont-elles fonctionné ? Le président de l’Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et ses sempiternels négociateurs sont-ils
retournés à la même table inféconde, alors qu’il est clair qu’Israël n’a
aucune intention de modifier son plan directeur ?
On peut puiser la mesure dans laquelle les termes de
« négociations de paix » ont été galvaudés dans une remarque faite par
l’envoyée de l’Union européenne pour le Quartet, Helga Schmid. Le 26
octobre, dans une ultime tentative du Quartet pour bloquer les
Palestiniens dans leur candidature à l’UNESCO, elle a déclaré - d’après
des sources à Ramallah - que la demande d’adhésion était pareille aux
constructions dans les colonies : une provocation. Il ne suffit donc pas
que les pays de l’Union européenne ne sanctionnent pas Israël pour la
construction des colonies (Ma’ale Adumin ou Givat Assaf, toutes étant
pareillement criminelles), aujourd’hui, l’envoyée de l’UE crée une
symétrie entre des années de violence par le suzerain occupant et la
défense légitime de l’occupé.
Il est vrai que les Accords d’Oslo ont créé une symétrie
fallacieuse entre le colonisateur/occupant et le colonisé/occupé. Cette
symétrie a empêché les Palestiniens d’utiliser un atout important dans
les négociations pour leur indépendance : la reconnaissance de principe
des responsabilités israélienne et internationale d’avoir lésé les
Palestiniens et de leur avoir volé leur patrie et leurs droits.
Mais les pays occidentaux, au premier rang desquels les
États-Unis, n’ont même pas respecté cette symétrie. Tout au plus ont-ils
grondé Israël, tout en renforçant son statut économique et politique au
plan international, démontrant ainsi que l’occupation, ça rapporte.
Mais ils ont puni par contre, et continuent de punir, les Palestiniens
comme si c’était eux les agresseurs.
Le Quartet, dans un réflexe néocolonialiste conditionné,
a menacé que le grand chef pourrait bien ne plus verser ses
contributions à l’UNESCO : honte à vous, indigènes, c’est votre faute.
Une menace qui écorche les oreilles, contrairement à la musique qui
monte de Wall Street occupée, et des autres mouvements similaires.
Mais les initiatives diplomatiques aux Nations-Unies,
quelle que soit leur audace rafraîchissante, ne peuvent suffire. Les
rumeurs selon lesquelles l’Autorité palestinienne pourrait être dissoute
ne suffisent pas non plus à faire comprendre que les pyromanes à
Jérusalem et Tel Aviv mettent en danger le bien-être tant des
Palestiniens que des Israéliens, si ce n’est celui de beaucoup d’autres
dans et au-delà de cette région.
Il n’existe aucun substitut à la stratégie de résistance
populaire, dans laquelle il n’y a pas de VIP observateurs à surveiller
de loin (et aussi plus aucune roquette Qassam et autres méthodes à
cibler les civils, qui ont prouvé leur inutilité pratique et morale).
Mais ne pas retourner à des négociations est une mesure essentielle,
afin d’enrayer la routine de la dépossession, dans laquelle le Quartet
est partenaire.
Rappel sur l’auteur :
Octobre 2009
L’israélienne, Amira Hass reçoit le "Prix du Courage en Journalisme 2009"
Quatre femmes journalistes, originaires du Belarus, du Cameroun, d’Iran
et d’Israël, ont été récompensées cette semaine à New York, pour leur
courage dans l’exercice de leur profession, face aux menaces de mort et
d’emprisonnement, aux attaques et aux violentes intimidations exercées à
leur encontre.
La Fondation internationale des femmes dans les médias
(IWMF) a remis le "Prix du Courage en Journalisme 2009" [...] à
l’Israélienne Amira Hass, journaliste du quotidien Ha’aretz,
qui décrypte l’actualité politique israélienne et palestinienne depuis
20 ans, basée à l’intérieur des « territoires palestiniens ». Amira
Hass, née en 1956 à Jérusalem.
Elle a étudié l’histoire à Jérusalem et à Tel-Aviv.
Après avoir enseigné, elle a commencé à exercer la profession de
journaliste en 1989 à la rédaction de Ha’aretz. Elle est une journaliste et auteur très connue pour ses colonnes dans le quotidien Ha’aretz.
Elle vit en Cisjordanie après avoir habité à Gaza et elle rapporte les
événements du conflit israélo-palestinien depuis ces territoires
disputés. Elle a débuté sa carrière à Ha’aretz en
1989, et a commencé à informer depuis les territoires en 1991. En 2003,
elle était la seule journaliste israélienne juive à vivre parmi les
Palestiniens, à Gaza depuis 1993 et à Ramallah depuis 1997.
Deux ouvrages ont été tirés ses expériences successives : l’essai Boire la mer à Gaza et Correspondante à Ramallah, une compilation de ses articles depuis la Cisjordanie, tous deux parus en France aux éditions La Fabrique.
2 novembre 2011 - Ha’aretz - traduction : JPP
Abbas s'engage à faire "tous les efforts pour accélérer la réconciliation"
AFP | 16/11/2011
Le président palestinien Mahmoud Abbas s'est engagé mercredi à "faire
tous les efforts pour accélérer la mise en oeuvre de la réconciliation"
avec le mouvement islamiste Hamas.
M. Abbas a précisé que sa rencontre prévue avec le chef du Hamas, Khaled
Mechaal, aurait lieu "le 23 de ce mois au Caire", lors d'un discours à
Ramallah à l'occasion du septième anniversaire de la disparition de son
prédécesseur Yasser Arafat et du 23ème anniversaire de la Déclaration
d'indépendance palestinienne.
"Afin d'accélérer la mise en oeuvre de la réconciliation, nous continuerons à faire tous les efforts pour hâter la résolution des questions en suspens, en premier lieu les élections présidentielle, législatives et du Conseil national palestinien, et la formation d'un gouvernement d'indépendants pour organiser les élections et la reconstruction de la bande de Gaza", a-t-il déclaré.
"Quelles que soient les difficultés, nous ne renoncerons pas à notre droit à adhérer à l'ONU", en tant qu'Etat membre à part entière, a ajouté M. Abbas, faisant état de consultations avec la direction palestinienne et les pays arabes à ce sujet.
"Si nous n'y parvenons pas demain, nous y parviendrons après-demain", a-t-il assuré.
"Cette question et les sujets politiques qui y sont liés figureront au programme de ma rencontre avec Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas", a-t-il précisé.
"Il doit y avoir une décision palestinienne et une voix palestinienne unique pour et tourner la page noire de la division", a estimé M. Abbas.
"Tous doivent participer à répondre à la question: où allons-nous?", a-t-il ajouté.
"Afin d'accélérer la mise en oeuvre de la réconciliation, nous continuerons à faire tous les efforts pour hâter la résolution des questions en suspens, en premier lieu les élections présidentielle, législatives et du Conseil national palestinien, et la formation d'un gouvernement d'indépendants pour organiser les élections et la reconstruction de la bande de Gaza", a-t-il déclaré.
"Quelles que soient les difficultés, nous ne renoncerons pas à notre droit à adhérer à l'ONU", en tant qu'Etat membre à part entière, a ajouté M. Abbas, faisant état de consultations avec la direction palestinienne et les pays arabes à ce sujet.
"Si nous n'y parvenons pas demain, nous y parviendrons après-demain", a-t-il assuré.
"Cette question et les sujets politiques qui y sont liés figureront au programme de ma rencontre avec Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas", a-t-il précisé.
"Il doit y avoir une décision palestinienne et une voix palestinienne unique pour et tourner la page noire de la division", a estimé M. Abbas.
"Tous doivent participer à répondre à la question: où allons-nous?", a-t-il ajouté.
BDS : La justice australienne relaxe 6 militants ayant interrompu un match de tennis
mercredi 16 novembre 2011
La Haute Cour
australienne vient de relaxer John Minto et 5 autres militants,
condamnés en première instance pour avoir perturbé la coupe Open de
tennis l’an dernier en Australie, en prenant à partie, à l’aide d’un
mégaphone, la joueuse israélienne Shahar Pe’er.
Le
tribunal a estimé qu’il n’y avait pas "trouble à l’ordre public" dans
la mesure où la "gêne éventuellement occasionnée" concernait un
"divertissement" et non d’une situation où "l’ordre public" était en
cause.
Il a estimé que les protestataires en utilisant un mégaphone pour dénoncer le soutien de cette joueuse à l’armée israélienne et à ses massacres avaient exercé leur liberté d’expression. "Ils ont voulu faire entendre au public du stade leur protestation contre la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens dans les territoires occupés et il fallait donc que le niveau de bruit permette d’être entendus. Sans mégaphones leur protestation n’aurait servi à rien", at-il fait remarquer.
Le juge Heath s’est appuyé sur deux jugements où la Cour Suprême a estimé qu’une démocratie ne pouvait entrer en condamnation : l’un concernant une femme relaxée pour avoir manifesté devant le domicile d’un policier, et l’autre une femme relaxée pour avoir brûlé un drapeau pour protester contre l’engagement de l’Australie en Afghanistan.
Source : http://www.stuff.co.nz/national/5953728/Minto-decision-a-victory-for-democracy
CAPJPO-EuroPalestine
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Il a estimé que les protestataires en utilisant un mégaphone pour dénoncer le soutien de cette joueuse à l’armée israélienne et à ses massacres avaient exercé leur liberté d’expression. "Ils ont voulu faire entendre au public du stade leur protestation contre la politique israélienne à l’encontre des Palestiniens dans les territoires occupés et il fallait donc que le niveau de bruit permette d’être entendus. Sans mégaphones leur protestation n’aurait servi à rien", at-il fait remarquer.
Le juge Heath s’est appuyé sur deux jugements où la Cour Suprême a estimé qu’une démocratie ne pouvait entrer en condamnation : l’un concernant une femme relaxée pour avoir manifesté devant le domicile d’un policier, et l’autre une femme relaxée pour avoir brûlé un drapeau pour protester contre l’engagement de l’Australie en Afghanistan.
Source : http://www.stuff.co.nz/national/5953728/Minto-decision-a-victory-for-democracy
CAPJPO-EuroPalestine
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Palestine : Liberté de circuler et fin de la ségrégation !
mercredi 16 novembre 2011
Ils l’ont fait !
Six Palestiniens ont réussi, mardi, à monter à bord d’un bus réservé aux
colons israéliens et traversant une partie de la Cisjordanie pour se
rendre à Jérusalem. Sous l’oeil de nombreuses caméras, le bus a
finalement été arrêté par l’armée israélienne au dernier check-point
avant d’arriver à celui de Jérusalem, tous les Israéliens ont dû en
descendre et trouver un autre moyen de transport. Face à l’intérêt
médiatique suscité par ce défi non violent, l’arrestation par l’armée
des 6 hommes et femmes, a été de courte durée ; ils ont été relâchés
hier soir.
Petite leçon de géographie pour un colon français
mercredi 16 novembre 2011
Un colon français
de Cisjordanie vient de lancer une campagne contre le consulat de France
à Jérusalem, coupable de mieux connaître que lui l’histoire et la
géographie.
Eddy, 21
ans, est né en Israël de parents d’origine française, ce qui lui confère
la faculté d’acquérir lui aussi cette nationalité. Il réside lui-même à
Ma’ale Adumim, en Cisjordanie, indique le Yediot Aharonoth qui rapporte
l’anecdote. Ma’ale Adumim est l’une des plus grandes colonies juives
dans les territoires palestiniens occupés, et un élément-clé, de par son
extension géographique, du dépeçage de la Cisjordanie.
Comme les autres colonies, celle de Ma’ale Adumim est constitutive d’un crime de guerre au regard du droit international, tandis que ses habitants se rendent complices d’un tel crime.
Le consulat de France n’est pas regardant à ce point. Lorsque le Eddy en question s’y présente, parce qu’il a besoin de papiers pour aller étudier en France, elle lui délivre sans problème un passeport français temporaire, indique le journal.
Mais quand il examine le document, Eddy constate qu’à la case résidence, il est écrit : « Ma’ale Adumim, Territoires Palestiniens Occupés ».
D’où le lancement d’une campagne. « Je sais bien que les Français sont des antisémites, mais découvrir que Ma’ale Adumim se trouverait en Palestine occupée me révolte. Moi, je veux qu’ils marquent ‘Israël’ comme lieu de résidence, ou alors je rends mon passeport. Tout le monde sait que même en cas d’accord avec les Palestiniens, Ma’ale Adumim restera entre nos mains », s’époumone Eddy.
Selon le quotidien, le ministère israélien des Affaires étrangères a pris le relais pour imposer ses vues aux autorités consulaires françaises.
Le maire de la colonie, Boris Grossman, y va également de son couplet : « Nous n’avons pas pu prendre ce territoire à la Palestine, car une telle entité n’existe pas. Ma’ale Adumim est une localité israélienne et juive, dont les origines sont mentionnées dans la Bible ».
Si la colonie est un don de Dieu au « peuple élu », les fonctionnaires de la République française n’ont donc plus qu’à obtempérer. A suivre.
CAPJPO-EuroPalestine
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Comme les autres colonies, celle de Ma’ale Adumim est constitutive d’un crime de guerre au regard du droit international, tandis que ses habitants se rendent complices d’un tel crime.
Le consulat de France n’est pas regardant à ce point. Lorsque le Eddy en question s’y présente, parce qu’il a besoin de papiers pour aller étudier en France, elle lui délivre sans problème un passeport français temporaire, indique le journal.
Mais quand il examine le document, Eddy constate qu’à la case résidence, il est écrit : « Ma’ale Adumim, Territoires Palestiniens Occupés ».
D’où le lancement d’une campagne. « Je sais bien que les Français sont des antisémites, mais découvrir que Ma’ale Adumim se trouverait en Palestine occupée me révolte. Moi, je veux qu’ils marquent ‘Israël’ comme lieu de résidence, ou alors je rends mon passeport. Tout le monde sait que même en cas d’accord avec les Palestiniens, Ma’ale Adumim restera entre nos mains », s’époumone Eddy.
Selon le quotidien, le ministère israélien des Affaires étrangères a pris le relais pour imposer ses vues aux autorités consulaires françaises.
Le maire de la colonie, Boris Grossman, y va également de son couplet : « Nous n’avons pas pu prendre ce territoire à la Palestine, car une telle entité n’existe pas. Ma’ale Adumim est une localité israélienne et juive, dont les origines sont mentionnées dans la Bible ».
Si la colonie est un don de Dieu au « peuple élu », les fonctionnaires de la République française n’ont donc plus qu’à obtempérer. A suivre.
CAPJPO-EuroPalestine
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"Fondation Internationale de Jérusalem" met en garde contre la démolition de la porte des Magrébins
[
16/11/2011 - 09:37 ]
Beyrouth - CPI
La fondation Internationale de Jérusalem(el-Qods occupée) a
publié un communiqué, aujourd’hui, mardi le15/11, en confirmant : « le
fait que l’ingénieur de la municipalité sioniste de Jérusalem a annoncé
que le pont de l’entrée des « Maghrébins » va s'effondrer signifie que
l’occupation a donné le feu vert pour sa démolition et établir un projet
judaïque à construire un pont permanent sur ses décombres ».
La fondation a déclaré dans son
communiqué que le report des autorités occupantes pour mener à bien la
démolition malgré toutes les approbations nécessaires, a été une
expression de peur que cela va provoquer un nouvel soulèvement à
Jérusalem, sans pouvoir évaluer ses dimensions, surtout que la
démolition d'une partie de la route pour l’installation du pont actuel
en bois a soulevée des démonstrations d'action et des manifestations
dans les territoires palestiniens, les pays arabes et islamiques, en
Février 2007, incitant l'occupation au moment d'arrêter le projet
judaïque.
« Les parties et les personnalités Jérusalémites concernées et chargées pour le suivi de l'évolution de la situation dans la porte des Maghrébins avaient averti du sérieux de l'occupation, cette fois dans son obstination et son intention de procéder à sa menace », a-elle souligné dans son communiqué, ajoutant que ces informations sont basées sur les lettres et les documents obtenus auprès de la municipalité au sein de l'occupation.
« Les parties et les personnalités Jérusalémites concernées et chargées pour le suivi de l'évolution de la situation dans la porte des Maghrébins avaient averti du sérieux de l'occupation, cette fois dans son obstination et son intention de procéder à sa menace », a-elle souligné dans son communiqué, ajoutant que ces informations sont basées sur les lettres et les documents obtenus auprès de la municipalité au sein de l'occupation.
Dans son communiqué, elle a insisté que la
démolition du pont de l’entrée des Maghrébins et tout à fait une
démolition d’une partie de la mosquée d’el-Aqsa qui détruirait les
symboles arabe et islamique en place, alors que d’y construire un pont
permanent judaïque signifie effectivement que l'occupation est devenue
un partenaire des musulmans dans el-Aqsa et ses forces de sécurité et
les colons sont devenus libres à accéder à la mosquée par de plus grand
nombre et de meilleurs équipements sécuritaires.
« L’intervention de l’occupation, depuis 2004, dans les
conditions de la Porte des Maghrébins est une infraction sur le secteur
des legs pieux le seul mis en charge pour la protection de la Mosquée
el-Aqsa, ce qui est contraire aux résolutions internationales, qui ne
reconnaissent pas la légitimité de l'occupation ou la souveraineté sur
aucune partie de Jérusalem-Est », a-elle ainsi poursuivi.
Le communiqué susdit a exhorté le
gouvernement de la Jordanie et l'Autorité palestinienne d'aller se
plaindre au Conseil de sécurité par le « groupe arabe » pour demander au
Conseil de décider la cessation immédiate des violations de
l'occupation contre la Porte des Maghrébins, la Jordanie en tant que
«protecteur d'el-Aqsa» et l'Autorité nationale comme représentant
officiel des Maqdissins (Jérusalémites).
Il a également appelé les factions
palestiniennes et les Palestiniens dans les terres occupées en 1948, à
inciter un soulèvement populaire efficace, qui a prouvé à travers
l'histoire de l'occupation, qui est le seul moyen de dissuasion que les
Palestiniens détiennent face à son armée et son colonialisme.
En outre, la fondation s’est adressé aux
peuples arabes et islamiques, en disant: «Malgré ce qu’a imposé les
révolutions arabes des préoccupations internes et obligations, mais
elles ont ouvert la porte aux peuples de mouvoir et d'exprimer leur
opinion. Aujourd’hui, il n'y a pas de barrière entre eux dans les pays
du printemps arabe et leur accès aux manifestations et mouvements
populaires en faveur d'el-Aqsa, ainsi que de transmettre un fort message
à l'occupation que la mosquée bénie est une priorité pour les Arabes et
les musulmans et toute attaque sur el-Aqsa est toujours une ligne rouge
».
Un plan national pour lutter contre la démolition
Des dirigeants nationaux et musulmans de
l'intérieur des territoires palestiniens et de Jérusalem ont préparé un
plan complet pour affronter le plan sioniste de démolir la Porte des
Maghrébins, lors d'une réunion dans la ville sainte, lundi après-midi.
La réunion qui avait lieu, au siège du Waqf
islamique de Jérusalem, a rassemblait une importante délégation de la
Haute Comité de Suivi pour les citoyens arabes dans les territoires
palestiniens avec la participation d'une délégation de la population de
Jérusalem, des dignitaires, des dirigeants nationaux et des responsables
musulmans dans le département du Waqf, y compris le président du
conseil du Waqf Abdul Salhab Azim et le directeur du Waqf d’el Qods
occupée, Azzam el-Khatib.
Les participants ont discuté des derniers développements sur la question de la Mosquée d’el-Aqsa en général, et le dossier lié à la Porte des Maghrébins plus particulièrement, en proposant des idées et des propositions pour traiter et répondre aux attaques de l'occupation sur la mosquée sainte dans toute son intégralité.
La réunion a conclu l'accent sur un certain nombre de positions et de prendre une série de mesures pour répondre aux plans de l’occupation, notamment le rejet des plans sionistes d’attaquer la route de la Porte des Maghrébins, tout en considérant une attaque contre la mosquée d’el Aqsa, et une atteinte aux sentiments et la foi de plus d'un milliard et demi milliard de musulmans.
Ils ont souligné la nécessité de cesser d’aller devant les tribunaux et les ministères de l'occupation à propos de la question de la Mosquée d’el Aqsa et ses subdivisions, où la mosquée d’el-Aqsa n'est pas soumise aux tribunal et départements de l'occupation, mais qu’à la décision du Seigneur, comme ils disaient.
Des délégations ont été nommées suite aux consultations, l’une représentant les participants pour rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie, d’autres délégations pour entamer des réunions avec les gouvernements et les ministres des pays arabes et islamiques et leurs institutions représentées, de présenter une explication complète pour les attaques de l'occupation sur la Mosquée sainte, et les conséquences graves pour cela.
Les participants ont discuté des derniers développements sur la question de la Mosquée d’el-Aqsa en général, et le dossier lié à la Porte des Maghrébins plus particulièrement, en proposant des idées et des propositions pour traiter et répondre aux attaques de l'occupation sur la mosquée sainte dans toute son intégralité.
La réunion a conclu l'accent sur un certain nombre de positions et de prendre une série de mesures pour répondre aux plans de l’occupation, notamment le rejet des plans sionistes d’attaquer la route de la Porte des Maghrébins, tout en considérant une attaque contre la mosquée d’el Aqsa, et une atteinte aux sentiments et la foi de plus d'un milliard et demi milliard de musulmans.
Ils ont souligné la nécessité de cesser d’aller devant les tribunaux et les ministères de l'occupation à propos de la question de la Mosquée d’el Aqsa et ses subdivisions, où la mosquée d’el-Aqsa n'est pas soumise aux tribunal et départements de l'occupation, mais qu’à la décision du Seigneur, comme ils disaient.
Des délégations ont été nommées suite aux consultations, l’une représentant les participants pour rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie, d’autres délégations pour entamer des réunions avec les gouvernements et les ministres des pays arabes et islamiques et leurs institutions représentées, de présenter une explication complète pour les attaques de l'occupation sur la Mosquée sainte, et les conséquences graves pour cela.
Mofaz reconnaît la crise de renseignements de l'entité dans la bande de Gaza
[
16/11/2011 - 10:15 ]
Ramallah - CPI
« Shaul Mofaz, membre à la Knesset et
du parti d’opposition (Kadima), ancien président d'état-major de l'armée
sioniste, a été révélé aujourd'hui que l'entité souffre et a souffert
de la crise de renseignements dans la bande de Gaza, depuis les
dernières années », a rapporté le journal hébreu "Jerusalem Post".
Mofaz a déclaré dans un discours devant la
commission des affaires étrangères et la Défense à la Knesset sioniste,
hier ; «Ce fait impose sur le service de la sécurité intérieure (de
l’entité), le Shin Bet et du renseignement militaire, de réorganiser
leurs priorités ».
En ce qui concerne le conflit interne entre
les ministères des finances et de la guerre, sur l'évaluation du budget
des allocations, Mofaz a déclaré que des moyens de réduire le budget,
devrait être fait sans affecter la capacité des forces militaires.
Netanyahu approuve la loi limitant le financement des associations de gauche
[
16/11/2011 - 11:51 ]
El-Qods occupée – CPI
Le gouvernement sioniste a décidé de
lutter contre les organisations de la société civile et les
organisations des droits de l'homme qui appartiennent aux Arabes et à la
gauche sioniste, en limitant leur financement pour les pousser vers la
fermeture en réponse à leurs activités contre les politique sioniste de
discrimination et de racisme.
Le Premier ministre sioniste, Benjamin
Netanyahu, a approuvé la proposition de loi qui conduira au gel des
financements des organisations arabes et gauchistes, dont les activités
dépendent de ces financements.
Le journal hébreu "Haaretz" a rapporté dans
son édition d'hier, le lundi 14/11, que le gouvernement sioniste
s'expose aux pressions considérables des Américains et des Européens en
raison de la loi.
Le financement des organisations arabes et
de la gauche sioniste provient d'un certain nombre de pays européens,
comme l'Irlande, la Grande-Bretagne et l'Union Européenne et la loi fixe
le montant reçu des côtés étrangers à 20 000 dollars seulement, ce qui
signifie un coup fatal porté au travail et aux activités de ces
associations.
Les sionistes préoccupés par les effets de la crise économique mondiale
16/11/2011 - 12:15 ]
El-Qods occupée – CPI
Le ministère sionistes des finances a
révélé que les effets négatifs causés par la crise économique mondiale
sur l'économie de l'entité sioniste continuent, en particulier durant
ces derniers mois qui ont connu une hausse des protestations contre le
gouvernement.
Dans un rapport officiel publié mardi
15/11, le ministère a déclaré que le ralentissement économique mondial,
surtout dans l'Union Européenne, a profondément marqué l'économie
sioniste dans le domaine de la fiscalité, du commerce extérieur, des
marchés de capitaux et du travail, soulignant que l'aggravation du
déclin s'est reflétée sur l'état de la société sioniste qui est devenue
préoccupée.
Le ministère a attiré l'attention sur le
fait que les deux derniers mois ont connu une forte réduction du volume
de l'impôt prélevé, et le déficit accumulé depuis le début de l'année
2011 s'élève à environ deux milliards et six cents millions de shekels,
par rapport avec l'objectif que s'était fixé le gouvernement.
Il a ajouté que le déclin a touché le
marché immobilier, qui a enregistré une baisse remarquable du nombre des
nouveaux appartements qui ont été achetés, de 9% par rapport à la même
période l'année dernière.
L'occupation retient des dizaines de citoyens palestiniens devant la prison d'Ofer
[
16/11/2011 - 12:21 ]
Ramallah – CPI
Des témoins oculaires ont confirmé au
correspondant du Centre Palestinien d'information (CPI), le mardi soir
15/11, que des dizaines de citoyens palestiniens dont la majorité sont
des prisonniers libérés, attendent encore devant la prison militaire
d'Ofer dans le sud de la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée pour
rencontrer l'officier de renseignements sionistes après que l'occupation
les a convoqués dernièrement.
L'un des détenus libérés présent sur les
lieux a déclaré que l'endroit n'est pas couvert et qu'il n'y a rien qui
les protège contre le froid qui traverse la région, et qu'ils ne peuvent
pas rentrer car leurs cartes d'identité ont été confisquées par les
soldats sionistes.
Le prisonnier libéré a ajouté que
l'occupation fait entrer les citoyens lentement dans les bureaux de
renseignements, où certains d'entre eux attendent depuis le matin devant
le camp.
Les citoyens qui entrent dans le
camp subissent des mesures humiliantes, dont la fouille au
corps complète avant la rencontre avec l'officier des renseignements
sionistes.
L'occupation prend d'assaut le village de Madma à Naplouse
16/11/2011 - 12:28 ]
Naplouse – CPI
Les forces de l'occupation sionistes
ont pris d'assaut le village de Madma dans le sud de la ville de
Naplouse en Cisjordanie occupée, où elles ont pénétré dans plusieurs
maisons, attaquant leurs résidents.
Des témoins oculaires ont déclaré que
4importantes forces de l'armée de l'occupation sioniste ont envahi,
aujourd'hui à l'aube, le mercredi 16/11, plus de 20 maisons dans le
village, les ont complètement fouillées, aucune arrestation n'a été
signalée.
Les témoins ont confirmé que les forces occupantes ont confisqué les ordinateurs dans plusieurs maisons.
L'occupation empêche le prisonnier libéré Younès d'entrer en Cisjordanie pendant 11 ans
[
16/11/2011 - 12:38 ]
Ramallah – CPI
La police de Wadi Ara a remis lundi
15/11, au prisonnier libéré, Sami Younès, âgé de 82 ans, du village
d'Arara dans le Triangle, un ordre l'interdisant d'entrer dans les
terres de la Cisjordanie occupée pendant 11 ans et de participer à toute
activité politique.
Il est à noter que Sami Younès est l'un des prisonniers libérés dans le cadre de l'opération d'échange de prisonniers.
La police est arrivée chez Younès et l'a
informé qu'il doit se présenter au siège de la police de Wadi Ara pour
recevoir un ordre comprenant plusieurs interdictions, y compris celle
d'entrer en Cisjordanie pendant 11 ans, et de ne participer à aucune
activité politique. S'il refuse cet ordre, il serait de nouveau arrêté.
Notons que Younès a été arrêté jeudi
dernier à un barrage militaire en Cisjordanie occupée alors qu'il
revenait d'une cérémonie en l'honneur des prisonniers libérés dans le
village de Dir Abou Mechaal, et il a été embarqué au poste de police de
Ras Ein avant d'être libéré dans la même journée.
Trois raids sionistes sur le nord et l’est de la Bande de Gaza
[
16/11/2011 - 11:40 ]
Gaza – CPI
Les avions de l’occupation sioniste ont
mené trois raids différents après minuit la nuit de mercredi, sur le
nord et l’est de la bande de Gaza, aucun blessé n’a été signalé. Il
s’agit d’une nouvelle escalade de violence sioniste.
Adham Abou Salmiya, le porte parole du
haut comité de secours et d’urgences, a nié, dans un entretien
téléphonique avec le CPI, ce qui a été rapporté par certains médias
locaux, selon lesquels il n’y aurait pas de victimes dans les raids
lancés par l’occupation.
Des sources locales ont indiqué à notre
correspondant que les avions de guerre sionistes ont tiré deux missiles
en direction d’une zone vide, près du site Safina situé au nord de la
bande de Gaza. L’un a provoqué une violente explosion, tandis que le
deuxième n’a pas explosé.
Un groupe de citoyens ont survécu au
bombardement sioniste dont ils étaient la cible près de la gare de
Khaznadar dans la région de Touwam au nord de la bande de Gaza.
Des témoins oculaires ont rapporté que des
avions de reconnaissance sionistes ont tiré un missile vers un groupe de
citoyens qui ont survécu.
Plus tard, les
avions de l’occupation ont tiré au moins un missile sur un verger à
l’est du quartier Toufah à Gaza, visant un laboratoire.
Différents
types d’avions de l’occupation survolent intensément la bande de Gaza,
et ont jeté des « ballons thermiques » dans plusieurs régions, ce qui
laisse prévoir des attaques sionistes supplémentaires.
Al-Khalil : Appel à un sit-in contre l'arrestation politique jeudi
16/11/2011 - 12:42 ]
El Khalil (Hébron) – CPI
Le comité des familles des détenus
libérés et l'Association des jeunes musulmans en Cisjordanie a appelé à
un sit-in populaire, demain jeudi 17/11, au carrefour d'Ibn Rushd à el
Khalil (Hébron) pour protester contre les campagnes de sécurité
continuelles en Cisjordanie occupée contre les activistes politiques et
les prisonniers libérés des prisons de l'occupation.
Le comité organisateur du sit-in a déclaré
mercredi dans un communiqué que l'objectif principal de ce sit-in est de
protester contre la campagne continue d'arrestations politiques en
Cisjordanie occupée contre plusieurs détenus libérés des prisons de
l'Autorité palestinienne avant l'Aïd el-Adha et les prisonniers libérés
des prisons de l'occupation, et pour protester contre l'échec à mettre
en œuvre les promesses de libérer les captifs politiques qui ont purgé
de longues années dans les prisons.
Le communiqué a appelé à stopper la
politique de la confiscation des libertés et celle des convocations en
raison de l'appartenance politique ainsi que la libération des autres
prisonniers dans les prisons de l'Autorité.
Le communiqué a conclu en soulignant la
poursuite des activités terrestres exigeant les droits et refusant le
politique de la répression et du licenciement, appelant tous les médias
locaux et internationaux à couvrir le sit-in et mettre en évidence leurs
revendications justes.
Il a souligné que de telles campagnes avant
la réunion prévue entre le président de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas et le président du bureau politique du mouvement du Hamas,
Khaled Mechaal, confirment de nouveau que les services de sécurité sont
le seul côté qui entrave la réconciliation.
Cheikh Al-Azhar met en garde contre la démolition de la porte des Maghérbins à el-Aqsa
[
16/11/2011 - 13:50 ]
Caire - CPI
Dr Ahmed el-Tayeb, le cheikh
d’el-Azhar, a averti des plans sionistes pour la démolition de la Porte
des Maghrébins menant à la mosquée d’el-Aqsa, ce qui en fait partie, en
soulignant la nécessité de lutter contre de tels plans sionistes,
d’adopter des mesures tangibles et efficaces.
Ces déclarations de Tayeb sont venues lors
d'une rencontre avec la délégation de la « campagne populaire pour la
lutte contre la judaïsation d’el-Qods », le Comité organisateur de la
manifestation de Million « Non à la judaïsation d’el-Qods » qui aura
lieu, le 21 Novembre. En présence du Dr Salah Sultan, Président du
Comité, et certains de ses membres, dont le Dr. Safwat Hijazi et M.
Mohamed Amara, et le Dr Jamal Abdul Salam, Mme Yasmin el-Hasri et
d'autres.
Cheikh el-Azhar a déclaré au cours de la réunion qu’il se penche sur l’élaboration d'un document sur Jérusalem accepté par tous les symboles de la nation des musulmans, coptes, partis, syndicats, groupes, personnalités symboliques et de créer un centre culturel, sous la supervision d'el-Azhar à cet égard, de préparer un programme d’études pour améliorer la connaissance à propos d’el-Aqsa et les lieux saints islamiques en Palestine occupée.
Cheikh el-Azhar a déclaré au cours de la réunion qu’il se penche sur l’élaboration d'un document sur Jérusalem accepté par tous les symboles de la nation des musulmans, coptes, partis, syndicats, groupes, personnalités symboliques et de créer un centre culturel, sous la supervision d'el-Azhar à cet égard, de préparer un programme d’études pour améliorer la connaissance à propos d’el-Aqsa et les lieux saints islamiques en Palestine occupée.
Il a ajouté qu'il adressera également un
appel aux dirigeants des pays arabes et islamiques à prendre position
contre ces étapes accentuées des forces occupantes sionistes, en
soulignant que la vraie victoire sur l’occupation «Israël» ne viendra
qu’avec la science et le travail acharné et sérieux en faveur d’el-Aqsa.
Pour sa part, Dr Salah Sultan, porte-parole de la Commission a souligné que la situation dans la Mosquée d’el-Aqsa est très grave, alors qu’un fort déménagement en Egypte, les Etats arabes soutenus par el-Azhar, aurait une influence significative à la fois, au moment où les sionistes s’apprêtent pour la démolition de la Porte des Maghrébins, le 26 du mois en cours.
Pour sa part, Dr Salah Sultan, porte-parole de la Commission a souligné que la situation dans la Mosquée d’el-Aqsa est très grave, alors qu’un fort déménagement en Egypte, les Etats arabes soutenus par el-Azhar, aurait une influence significative à la fois, au moment où les sionistes s’apprêtent pour la démolition de la Porte des Maghrébins, le 26 du mois en cours.
En effet, Sultan a appelé à la nécessité sur le 25 de ce mois soit un jour de la colère au profit de Jérusalem.
Gaza : espion arrêté lors d’une tentative de remettre un résistant à l'occupation
[
16/11/2011 - 14:31 ]
Gaza - CPI
La résistance palestinienne à Gaza a arrêté un espion qui a
tenté de tromper l'un de ses membres et d'essayer de le remettre à
l'armée sioniste, près de la frontière nord de la bande de Gaza.
Le site sécuritaire « eL-Majd » a déclaré :
« l’espion, que des soupçons sécuritaires tournaient autour de lui, a
escorté le «Jour de Arafah" – c’est-à-dire, il y a quelques semaines -
un jeune homme appartenant à la résistance palestinienne à une zone
évacuée « d'Eli Sinaï », au nord de la bande de Gaza afin de le
remettre à l'armée sioniste.
"De telle façon ou d’autre, l’espion qui
avait lieu autour de lui des suspects sécuritaires et éthiques, a pu
tromper un jeune résistant à aller avec lui à la frontière – durant
l’instant du « Maghreb » (juste après la couchée du soleil) – et le
détourner par certaines choses jusqu'à l'arrivée des forces de l’armée
occupante pour l’arrêter, ce qui a attiré l'attention des unités de la
résistance déployée dans l'endroit », a poursuivi le site sécuritaire
Le site spécialisé dans les affaires de
sécurité (el-Majd), a souligné qu’après une opération sécuritaires très
complexe, la résistance a pu kidnapper l’espion avant de remettre le
résistant aux unités spéciales de l'armée sioniste.
L’espion a reconnu qu'il voulait faire
tromper le résistant, jusqu’à la couchée du soleil et de la descente de
la nuit, pour faciliter la tâche devant les unités spéciales afin
qu’elles puissent de parvenir et de l’arrêter.
La résistance a remis l’espion aux
autorités sécuritaires compétentes, d'être traité selon les procédures
et la sécurité juridique.
L’occupation s’empare d’une terre au sud d'Al-Aqsa au profit d’un parking
[
16/11/2011 - 15:27 ]
Jérusalem - CPI
Le Comité pour la défense de Silwan a
déclaré, mercredi le 16/11, que les autorités occupantes ont saisi une
pièce de terre dans le quartier révolutionnaire au sud d’el-Aqsa.
« Les autorités de l’ennemi occupant ont
annoncé qu'ils vont bientôt mettre en œuvre dans cette terre pour la
transformer en un parc public et de stationnement », a souligné le
Comité.
Il a ajouté : « La terre ciblée est située
entre le quartier abbasside et la Vallée de la Rababa et le quartier
révolutionnaire, adjacent à l'école révolutionnaire des jeunes filles,
avec une superficie de 850 mètres carrés. La terre appartient à des
familles palestiniennes à Silwan et le monastère orthodoxe ».
Le Comité a expliqué que le directeur de
l'école révolutionnaire a présenté une demande à la municipalité
sioniste de Jérusalem, pour l’annexion de la terre à l'école, afin de
construire des classes pour mettre fin à la crise des classes dans
l’école, ce qui a été totalement rejeté par la municipalité.
Raid sioniste/Gaza: l’ambassadeur de l’ennemi occupant en France convoqué
16/11/2011 - 15:50 ]
Agences/ CPI
L'ambassadeur de l’occupation
israélienne en France, Yossi Gal, a été convoqué, aujourd'hui, au
ministère des Affaires étrangères sur l'affaire du raid israélien
dimanche à Gaza ou un diplomate français a été blessé et qui a fait des
victimes collatérales dans sa famille, selon le Quai d'Orsay.
"Nous avons rappelé à l'ambassadeur
d'Israël à quel point nous déplorions vivement les conséquences de ce
raid pour notre chef d'antenne consulaire à Gaza et pour les membres de
sa famille", a souligné dans une déclaration le porte-parole du
ministère des Affaires étrangères.
Bernard Valero a ajouté :« Il était important de prévenir toute atteinte aux civils ».
Il est à noter que le consul français dans la bande de Gaza Magdi Jameel Shaqqura Yassin, 44 an, et ses deux enfants, ont été blessés pendant leur séjour dans leur maison, par des éclats suite au bombardement mené par l’occupation israélienne sur la police maritime sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la ville de Gaza, alors que sa femme a saigné abondamment ce qui a conduit à avorter à la suite de l'attentat, où elle était enceinte de deux mois",
Bernard Valero a ajouté :« Il était important de prévenir toute atteinte aux civils ».
Il est à noter que le consul français dans la bande de Gaza Magdi Jameel Shaqqura Yassin, 44 an, et ses deux enfants, ont été blessés pendant leur séjour dans leur maison, par des éclats suite au bombardement mené par l’occupation israélienne sur la police maritime sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la ville de Gaza, alors que sa femme a saigné abondamment ce qui a conduit à avorter à la suite de l'attentat, où elle était enceinte de deux mois",
Hamas avertit l'occupation de faire tort au pont des Maghrébins appelant à se révolter pour el-Aqsa
[
16/11/2011 - 17:25 ]
Gaza - CPI
Le Mouvement de résistance islamique
"Hamas" a avertit l'occupation sioniste des conséquences de se lancer
dans la démolition du pont de la Porte des Maghrébins, en appelant le
peuple palestinien et la nation arabo- islamique d'admettre un
soulèvement populaire massif pour soutenir el-Aqsa.
«Nous, au Hamas, avertissons l'occupation
sioniste des conséquences de cet acte criminel qui vise une partie
intégrante de la mosquée d’el-Aqsa , et le mépris de fierté pour les
sentiments de la nation islamique, et nous le qualifions une violation
très flagrante sur les lieux saints », a déclaré le Hamas lors d’un
communiqué publié aujourd’hui, mercredi, en commentant l’intention de
l'occupation sioniste de démolir le pont de la Porte des Maghrébins,
dans les trente jours à venir.
Il a souligné : « La mise en œuvre de
l'occupation d'un tel système aurait de graves conséquences, en
ajoutant: "Toute atteinte au pont de la porte des Maghrébins serait une
violation de la sainteté de la mosquée d’el-Aqsa, ce qui représente une
ligne rouge pour notre peuple et notre nation ».
Hamas a également réaffirmé : « Au moment
où, nous mettons en garde contre toute violation de l’ennemi occupant
israélien de sainteté du pont de la porté des Maghrébins, nous invitons
notre peuple et notre nation arabo-islamique de se révolter pour
soutenir la moquée bénie d’el-Aqsa, et nous appelons la Ligue arabe et
l'Organisation de coopération islamiques pour une action urgente afin
d’empêcher l'agression de l'occupation sur la Mosquée sainte».
Abbas annonce le 23 Janvier comme délai de sa réunion avec Mechaal au Caire
[
16/11/2011 - 16:24 ]
Ramallah - CPI
Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a
annoncé lors d'un discours au centre du festival pour commémorer le
septième anniversaire de la mort du défunt Président Yasser Arafat, à
Ramallah, qu’il s'entretiendra avec le chef du bureau politique du
Hamas, Khaled Mechaal, le 23 de ce mois au Caire.
Abbas a déclaré lors de son discours, qu’il
discutera avec Mechaal de la réconciliation et de ses modalités et les
perspectives pour l'avenir, tout en soulignant à la nécessité de
résoudre les questions en suspens, en particulier les élections au
Conseil national et de la formation du gouvernement de personnalités
indépendantes", selon sa déclaration.
Caire :Conseil militaire égyptien accepte d’organiser une révolte de « Million » en faveur d'el-Aqsa
[
16/11/2011 - 18:14 ]
Caire - CPI
« Le Conseil militaire égyptien a
accepté d’organiser une révolte de « Million » contre la judaïsation de
Jérusalem (el-Qods occupée), sous les auspices de Cheikh el-Azhar,
l’éminent Imam, Ahmed el-Tayeb, et commencera à partir de la mosquée
d’el-Azhar, le vendredi 25/11 », ont rapporté des sources bien informées
auprès d’el-Azhar.
Les sources ont affirmé que le Cheikh
d’el-Azhar, l’éminent Imam et mufti Ahmed el-Tayeb a formé un petit
comité pour étudier les projets de servir la Jérusalem supervisé par des
dirigeants au sein d’el-Azhar, sous l'égide de l’Imam, et coopère avec
un certain nombre d'institutions de recherche, politiques et
intellectuelles.
Les sources ont indiqué :«Le Cheikh
d'el-Azhar a donné ses directives à la gestion du Comité, de travailler
sur plus d'un chemin à la cause de Jérusalem et de lutter contre les
projets sionistes, notamment d’élaborer un document sur Jérusalem,
accepté par tous les symboles de la nation, musulmans, coptes, partis,
syndicats, groupes, politiciens et intellectuelle, ainsi que d’ inviter
tous les côtés pour le ratifier.
« Le Cheikh Tayeb se penche sur
l’élaboration d'un document sur Jérusalem accepté par tous les symboles
de la nation des musulmans, coptes, partis, syndicats, groupes,
personnalités symboliques et de créer un centre culturel, sous la
supervision d'el-Azhar à cet égard, de préparer un programme d’études
pour améliorer la connaissance à propos d’el-Aqsa et les lieux saints
islamiques en Palestine occupée », ont-elles ainsi confirmé.
Les sources ont ajouté, en outre, qu'il adressera également un appel aux dirigeants des pays arabes et islamiques à prendre position contre ces étapes accentuées des forces occupantes sionistes, en soulignant que la vraie victoire sur l’occupation «Israël» ne viendra qu’avec la science et le travail acharné et sérieux en faveur d’el-Aqsa.
Les sources ont ajouté, en outre, qu'il adressera également un appel aux dirigeants des pays arabes et islamiques à prendre position contre ces étapes accentuées des forces occupantes sionistes, en soulignant que la vraie victoire sur l’occupation «Israël» ne viendra qu’avec la science et le travail acharné et sérieux en faveur d’el-Aqsa.
Rapport juridique: 14 enfants tués et 17 blessés dans la bande de Gaza en deux mois
16/11/2011 - 19:15 ]
Gaza - CPI
Le Centre palestinien pour les droits
de l'homme a affirmé que les forces de l’ennemi occupant israélien ont
tué 7 enfants et ont blessé 17 autres, dans la bande de Gaza, au cours
des deux mois, août et septembre.
Le Centre a indiqué dans un rapport élaboré
sur les violations des droits de l'enfant dans la période entre le
1er/août et le 30/Septembre de cette année -selon l'agence "Safa" - et
publié, lundi, que les forces sionistes ont tué 7enfants dans le secteur
assiégé, dont un garçon handicapé.
« Deux enfants tués étaient âgés de 2 ans,
et par leur meurtre, le nombre des enfants massacrés par les forces
armées occupantes depuis le début de l'année jusqu'à la fin de la
période couverte, a atteint 14 enfants décès », a rapporté le Centre
pour la défense des droits de l’enfant.
Il a indiqué que 17 enfants ont été
différemment blessés au cours de la période considérée, dont 6 femelles
et 11 mâles, lors des raids. Tandis que les autres ont été blessés à la
suite du bombardement d'un certain nombre d'établissements éducatifs et
sportifs endommagés, portant le nombre d'enfants blessés depuis le début
de l’année à 82 enfants.
« Les forces de l’occupation ont arrêté,
durant la période couverte par le rapport, 5 garçons habitant dans la
bande de Gaza, y compris ceux qui ont été arrêtés dans la mer du secteur
assiégé alors qu'ils pêchaient dans un groupe de 8 personnes et ont été
conduits au port d'Ashdod », a également révélé le Centre juridique.
Il a expliqué que deux écoles primaires et
une autre maternelle ont été endommagées en ciblant un groupe de
citoyens en voisinage ; comme le logement du Club d’el-Salam Sportif, a
été ciblé et complètement dévasté, en plus que de nombreuses maisons et
installations civiles ont été endommagées.
Dweik : la rencontre Mechaal-Abbas est la dernière chance pour la réconciliation
[
16/11/2011 - 19:34 ]
El Khalil (Hébron) – CPI
Le président du conseil législatif
palestinien, Dr. Aziz Dweik, a confirmé que la rencontre du président de
l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, avec le président du bureau
politique du Hamas, Khaled Mechaal, qui se tiendra dans quelques jours
serait une dernière chance pour la réconciliation palestinienne, mettant
en garde contre les risques de l'échec de cette rencontre.
Dans ses déclarations à l'agence "Qods
Press", Dweik a considéré que la réunion servira à signer le document de
la mise en oeuvre de la réconciliation, et à "briser la glace" entre
les deux parties, mais son objectif ne sera pas de dialoguer de nouveau.
Il a demandé des préparatifs préalables et
sérieux pour créer un climat servant la réunion prévue, considérant que
l'escalade des arrestations politiques contre les membres et partisans
du Hamas en Cisjordanie sont des tentatives de certains pour faire
échouer la rencontre.
Dr. Dweik a insisté sur le fait que
l'organisation 'élections législatives et présidentielles est l'un des
articles de la réconciliation, et doit être précédée par la
création d'une atmosphère pour ces élections en Cisjordanie et dans la
Bande de Gaza, selon l'accord de réconciliation et non pas par des
mesures unilatérales.
"J'ai cité une lettre au président
Abbas lors d'une rencontre que la chute du président égyptien Mohamed
Hosni Moubarak et des autres présidents résulte de la falsification des
résultats des élections", a-t-il ajouté, en précisant la nécessité de mettre en œuvre ce qui a été signé.
Mechaal en Jordanie : une épine dans le dos de l'entité
[
15/11/2011 - 23:27 ]
Le ministre de la santé du gouvernement palestinien Bassem Naïm
a déclaré que la visite de la délégation de Hamas projetée en Jordanie
va constituer un « changement stratégique important entre les deux
partis » ce qui favorisera une ambiance convenable à des relations
ouvertes et positives entre le gouvernement de la Bande et la Jordanie.
Naïm
a estimé que, les dernières démarches révèlent une évolution claire, et
attire l’attention sur le changement positif, dans l’action de
l’hôpital de terrain à Gaza auquel il a rendu visite durant l’Aïd, et ce
du point de vue du niveau du service rendu, de la communication et de
l’ouverture sur la société palestinienne. Il a de même montré que la
visite de Mechaal en Jordanie, qui est en instance de préparation,
constitue un couronnement d’un changement qualitatif et d’une évolution
stratégique entre les deux partis.
Dans ce sens, le
ministre d’Etat des affaires de l’information et de la communication
jordanien, Rakan Majali, a précisé que la visite du chef du bureau
politique du mouvement « Hamas », Khaled Mechaal en Jordanie, aura lieu
dans le courant de la semaine.
Par voie de
déclaration médiatique, à la marge du Sit-in en solidarité avec le
quotidien jordanien « El Ghad » devant le syndicat des journalistes
hier, EL Majali a précisé que « la visite, verra la participation du
prince héritier qatari Temim Ibn Hamad Al Thani et Mechaal, dans
l’attente des derniers arrangements Qatari !
Il
renouvela entre temps, l’expression de l’accueil cordial du gouvernement
jordanien de la visite indiquant qu’elle ne comporte pas un agenda
déterminé, surtout concernant Hamas et signalant que le mouvement n’a
pas adressé à la Jordanie une demande de réouverture de ses bureaux à
Amman.
El Majali a précisé : « Il n’y a pas d’agenda
déterminé, non plus des conditions anticipées, ni des demandes
anticipées de visite, sachant par ailleurs que le gouvernement jordanien
n’a pas reçu une demande de Hamas pour la réouverture de ses bureaux à
Amman ».
Amrou et Heymouni : Un tandem inflexible contre la détention politique
[
15/11/2011 - 23:36 ]
Les forces de l’occupation sioniste ont arrêté ce mardi (15-11)
à l’aube, l’étudiant Mohamed Amrou, à son domicile dans la ville d’El
Khalil. Au moment où l’appareil de sécurité préventive arrêtait
l’étudiant Mohamed Elhaymouni, également de la ville d’El Khalil. Amrou
et Elhaymouni sont réputés être parmi les plus distingués militants
contre la détention politique et, aussi parmi ceux qui revendiquent de
relâcher les libertés publiques.
Des sources
palestiniennes concordantes, ont fait savoir qu’une force sioniste a
donné l’assaut au domicile d’Amrou dans la vieille cité d’El Khalil,
mettant celui-ci à sac puis procéda à son arrestation !
Il
est signalé que, la détenu Amrou est l’un des plus importants
personnages ciblés par les appareils sécuritaires palestiniens ; il a
été arrêté par l’appareil préventif à plusieurs reprises, il est à
l’avant-garde de la campagne de boycottage des convocations, ainsi que
la campagne « Mich Rayeh = je n’irais pas » par refus des convocations
et de la détention politique.
L’enlevé Elhaymouni,
est un étudiant de l’université de polytechnique en Palestine, et a fait
l’objet de plusieurs arrestations par l’appareil préventif, les
renseignements, l’occupation.
L'extension des colonies à El-Kods contraint les palestiniens à l'exode
[
15/11/2011 - 23:50 ]
Le journal britannique « Indépendant » a rapporté dans son
numéro livré le 14/11 que les citoyens sionistes se déploient en ces
moments à l’intérieur de la ville d’El Qods occupée, au dépens au même
instant, du nombre des palestiniens propriétaires légitimes de la terre
qui, se rétrécit sans cesse.
Dans un rapport publié
sur son site électronique, le journal britannique a signalé que le
village « Beit Salafa » qui rengorge de constructions de nouvelles
colonies, décidées dernièrement par le gouvernement de l’occupation, et
l’un des objectifs de la colonisation sioniste.
Le
quotidien, citant un habitant du village rapporte que les terres du
village peu nombreuses vont davantage se réduire, tandis que la crise de
logement grave en soit va s’accentuer, en raison de la construction de
nouvelles colonies. Entre temps, l’avocat Sami Archid a démenti les
allégations de la municipalité d’El Qods (de l’occupation) qui signale
qu’une partie des logements qui seront nouvellement édifiés sera
consacrée aux palestiniens, précise par ailleurs que ces logements
seront effectivement construits dans le village déjà à satiété mais, pas
sur les terres des colonies.
La stupeur des services des renseignements sionistes face à la capacité du Hamas à cacher Shalit
[
16/11/2011 - 01:03 ]
Al-Quds occupée – CPI
La résistance a eu une grande réussite
dans sa dernière transaction d’échange de centaines de prisonniers
palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Ce dernier est
resté captif entre les mains de la résistance pendant environ cinq ans
et demi, et le service sioniste de renseignements militaires (Aman) n’a
pu trouver le lieu où le soldat était caché par les résistance
palestinienne. Cet état de cause mettait ce service dans un état de
stupeur sans précédent, disent des rapports sionistes.
Un rapport du service Aman lui-même a noté
que la célèbre unité 8200, spécialisée dans l’observation et de
l’espionnage électronique, a échoué à trouver une seule information sur
cette affaire.
Al-Qassam : un excellent groupe
Et le rapport du périodique mensuel
"Estimation stratégique" publié par le centre Yafi pour les études
stratégiques a souligné que le groupe qui supervisait les opérations
pour cacher Shalit est un excellent groupe parfaitement organisé. Il n’a
utilisé ni téléphone portable, ni ordinateur, ni Internet dans son
travail. Tout contact électronique était probablement défendu.
Il est certain que tous ses contacts,
demandes et discussions se faisaient dans un contact direct. Ils étaient
si hermétiques qu’un membre du service Aman a dit : « Apparemment, les
hommes du Hamas se contactent grâce à des pigeons ».
Tout était faux
Le rapport ajoute que les informations qui
disaient que Shalit était dans le Sinaï ou au Soudan s’avéraient
erronées. S’avérait aussi erronées les informations qui disaient que
Shalit se faisait déplacer d’un lieu à un autre. Il s’avère qu’il est
resté au même endroit pendant toute la durée de sa captivité. Il
entendait même les explosions durant la guerre agressive menée par
l’armée de l’occupation israélienne contre Gaza.
Zéro erreur
Par ailleurs, le porte-parole de la région
sud du service Aman a dit à la radio de l’armée sioniste que les erreurs
du Hamas étaient au niveau « zéro », et cela a élevé le niveau d’échec à
trouver Shalit des services sionistes de renseignements à 100%.
Le porte-parole ajoute que le mouvement du
Hamas possède une unité hautement qualifiée, entraînée par des experts
iraniens ou d’autres. De telles réussites dans un tel travail secret
n’avaient jamais eu lieu si ce n’est avec le parti libanais Hezbollah,
surtout pendant la guerre civile libanaise. Le parti enlevait des
journalistes américains et européens, des professeurs d’université, les
accusant de travailler pour le compte des services américains de
renseignements CIA. Les hommes du parti pouvaient les cacher pendant dix
ans, parfois plus. Apparemment, le Hamas en a tiré des leçons utiles
pour cacher Shalit.
L’habileté sécuritaire du Hamas
L’habilité sécuritaire du mouvement du
Hamas a été mise en avant le jour de l’échange de prisonniers, une
habileté que l’on ne retrouve pas chez bien des services de sécurité de
la région. Les services sionistes de sécurité, ni Aman, ni Shabak, n’ont
pu savoir d’où Shalit a été amené. Tout le monde a été surpris de voir
une vingtaine de 4x4 d’une même couleur et d’un même modèle arriver sur
le lieu d’échange, à une vitesse étonnante. Une seule portait Shalit et
les autres étaient bondées de forces spéciales des brigades d’Al-Qassam,
prêtes à intervenir à tout moment si besoin était.
La guerre des cerveaux
Notons finalement que les services du Hamas
insistent à ne donner aucun renseignement sur le lieu où était caché
Shalit, ni sur son traitement. Cela fait partie de la guerre des
cerveaux entre le Hamas et les services sionistes de sécurité. Il est
clair que le Hamas en est sorti victorieux : les services et le
gouvernement sionistes se sont trouvés obligés de céder face au Hamas et
à ses exigences.
un diplomate français blessé à Gaza par un raid israélien
mardi 15 novembre 2011
Le chef d’antenne
consulaire français à Gaza, Majdi Shakoura, a été légèrement blessé lors
d’un raid aérien israélien dans la nuit de dimanche à lundi dans le
nord du territoire palestinien. Agé de 44 ans, le diplomate de
nationalité franco-palestinienne a précisé qu’une de ses filles, âgée de
13 ans, avait été blessée et que sa femme, enceinte de deux mois, avait
perdu son bébé à la suite de la frappe israélienne qui a endommagé son
domicile, soufflant notamment les vitres de la maison, près de Beit
Lahya.
Mardi, Bernard Valero, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a "vivement
déploré les conséquences de ce raid aérien" et "rappelle [à Israël]
l’impérieuse nécessité d’éviter toute atteinte à des civils", rapporte l’AFP.
On appréciera à la fois le fait que la technologie ciblée israélienne ait visé la maison d’un diplomate français et que le Quai d’Orsay ne déplore que "ce" raid aérien. Mais après avoir traité Netanyahou de menteur, mieux vaut sans doute ne pas aggraver le cas de Sarkozy, qui s’est pourtant confondu en excuses et autres gentillesses ?
Au cours de la même nuit de dimanche à lundi, on apprend que l’aviation israélienne a également tué un policier palestinien, Mohammed Al-Kilani, 20 ans, et blessé 6 autres Palestiniens, dont deux policiers.
Peut-être grâce à des drones fabriqués en collaboration avec la France ?
CAPJPO-EuroPalestine
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On appréciera à la fois le fait que la technologie ciblée israélienne ait visé la maison d’un diplomate français et que le Quai d’Orsay ne déplore que "ce" raid aérien. Mais après avoir traité Netanyahou de menteur, mieux vaut sans doute ne pas aggraver le cas de Sarkozy, qui s’est pourtant confondu en excuses et autres gentillesses ?
Au cours de la même nuit de dimanche à lundi, on apprend que l’aviation israélienne a également tué un policier palestinien, Mohammed Al-Kilani, 20 ans, et blessé 6 autres Palestiniens, dont deux policiers.
Peut-être grâce à des drones fabriqués en collaboration avec la France ?
CAPJPO-EuroPalestine
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L'OLP appelle à accélérer la réconciliation palestinienne
AFP | 15/11/2011
L'Organisation de libération de la Palestine a appelé mardi soir à
accélérer la réconciliation entre le Fatah du président Mahmoud Abbas et
le mouvement islamiste Hamas.
Un membre du Comité central du Fatah a par ailleurs indiqué à l'AFP que
la rencontre prévue entre M. Abbas et le chef du Hamas, Khaled Mechaal,
aurait lieu le 25 novembre au Caire.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre à Ramallah sous la présidence de M. Abbas, "le Comité exécutif de l'OLP insiste sur l'importance de réaliser des progrès véritables dans la mise en oeuvre de la réconciliation et d'avancer vers l'organisation d'élections générales, présidentielle, législatives et au Conseil national".
Il appelle à "parvenir à une vision politique globale pour faire face aux difficultés et défis à venir" et estime que "la fin de la division palestinienne contribuera à infirmer le prétexte utilisé par certaines parties au Conseil de sécurité pour mettre en doute la capacité de la Palestine à devenir membre" à part entière de l'ONU.
Le Comité exécutif de l'OLP célèbre l'anniversaire de la déclaration d'indépendance du 15 novembre 1988, "qui a entraîné une reconnaissance internationale de la Palestine et de son droit à l'indépendance".
Il réitère sa "condamnation catégorique de la poursuite par Israël de ses projets et activités de colonisation à Jérusalem et en Cisjordanie, en particulier les derniers plans (...) pour encercler Jérusalem, briser l'unité des territoires palestiniens et empêcher l'instauration d'un Etat indépendant et continu sur les frontières de 1967".
L'OLP y voit "une preuve supplémentaire et irréfutable que le gouvernement israélien ne veut pas de solution politique à ce conflit mais seulement annexer de larges portions des territoires palestiniens et imposer la poursuite de l'occupation".
Elle appelle la communauté internationale à "s'opposer fermement aux plans d'expansion et de colonisation parce que c'est la seule attitude prouvant le sérieux de sa volonté d'une solution juste et équitable", selon le texte.
Le ministère israélien du Logement a annoncé mardi le lancement d'appels d'offre pour la construction de plus de 800 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Le Fatah, qui contrôle les zones autonomes de Cisjordanie, et le Hamas ont conclu le 27 avril un accord, paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, qui prévoit la formation d'un gouvernement en vue d'élections générales d'ici un an.
L'accord, inappliqué jusqu'à présent, achoppe sur la formation d'un gouvernement d'indépendants, en particulier sur le choix du Premier ministre, pour préparer les élections.
Les discussions ont été suspendues de facto à l'approche de la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine présentée par M. Abbas le 23 septembre, une initiative critiquée par le Hamas, qui a affirmé ne pas avoir été consulté.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre à Ramallah sous la présidence de M. Abbas, "le Comité exécutif de l'OLP insiste sur l'importance de réaliser des progrès véritables dans la mise en oeuvre de la réconciliation et d'avancer vers l'organisation d'élections générales, présidentielle, législatives et au Conseil national".
Il appelle à "parvenir à une vision politique globale pour faire face aux difficultés et défis à venir" et estime que "la fin de la division palestinienne contribuera à infirmer le prétexte utilisé par certaines parties au Conseil de sécurité pour mettre en doute la capacité de la Palestine à devenir membre" à part entière de l'ONU.
Le Comité exécutif de l'OLP célèbre l'anniversaire de la déclaration d'indépendance du 15 novembre 1988, "qui a entraîné une reconnaissance internationale de la Palestine et de son droit à l'indépendance".
Il réitère sa "condamnation catégorique de la poursuite par Israël de ses projets et activités de colonisation à Jérusalem et en Cisjordanie, en particulier les derniers plans (...) pour encercler Jérusalem, briser l'unité des territoires palestiniens et empêcher l'instauration d'un Etat indépendant et continu sur les frontières de 1967".
L'OLP y voit "une preuve supplémentaire et irréfutable que le gouvernement israélien ne veut pas de solution politique à ce conflit mais seulement annexer de larges portions des territoires palestiniens et imposer la poursuite de l'occupation".
Elle appelle la communauté internationale à "s'opposer fermement aux plans d'expansion et de colonisation parce que c'est la seule attitude prouvant le sérieux de sa volonté d'une solution juste et équitable", selon le texte.
Le ministère israélien du Logement a annoncé mardi le lancement d'appels d'offre pour la construction de plus de 800 nouveaux logements dans deux quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Le Fatah, qui contrôle les zones autonomes de Cisjordanie, et le Hamas ont conclu le 27 avril un accord, paraphé le 3 mai par l'ensemble des mouvements palestiniens, qui prévoit la formation d'un gouvernement en vue d'élections générales d'ici un an.
L'accord, inappliqué jusqu'à présent, achoppe sur la formation d'un gouvernement d'indépendants, en particulier sur le choix du Premier ministre, pour préparer les élections.
Les discussions ont été suspendues de facto à l'approche de la demande d'adhésion à l'ONU d'un Etat de Palestine présentée par M. Abbas le 23 septembre, une initiative critiquée par le Hamas, qui a affirmé ne pas avoir été consulté.
Israël pourrait être poussé à une action « agressive » à Gaza, affirme le chef d’état-major
16/11/2011
Le chef d’état-major israélien, le général Benny Gantz, a averti hier
qu’Israël pourrait mener une action « agressive » contre la bande de
Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes sur le territoire
israélien, selon les médias locaux. « Les tirs et les ripostes se
suivent, et au bout du compte nous pourrions être amenés à opérer plus
largement (...) », a déclaré le général Gantz. Le chef d’état-major
israélien a tenu ces propos devant la commission parlementaire des
Affaires étrangères et de la Défense, dont les débats se déroulent à
huis clos. « S’agissant du Hamas, nos capacités dissuasives sont très
élevées », a encore dit le général Gantz, ajoutant que ce mouvement
palestinien « est très inquiet de la montée en puissance du Jihad
islamique lors des récentes hostilités ». Le général Gantz a par
ailleurs confirmé sans plus de détails des informations de presse selon
lesquelles « des armes ont été introduites dans la bande de Gaza depuis
la Libye à la faveur de la chute du régime » de Mouammar Kadhafi, via
les tunnels creusés sous la frontière avec l’Égypte. Peu après ces
déclarations, deux roquettes tirées depuis Gaza se sont abattues sur le
sud d’Israël sans faire de blessé.
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