Publié le 21-10-2010
La Coalition Israélienne des Femmes pour la Paix vient de publier un rapport dévoilant l’aide financière accordée par les banques israéliennes aux colonies, en toute illégalité, ainsi que l’implication directe de banques israéliennes dans le contrôle exercé sur le marché financier palestinien.
Intitulé "Financement de l’occupation", ce rapport de plus de 40 pages souligne que les banques israéliennes sont les principaux bénéficiaires des colonies illégales et qu’elles fournissent l’infrastructure financière pour toutes les activités liées à ces colonies : entreprises, agences gouvernementales et personnes individuelles dans les territoires palestiniens occupés et les hauteurs du Golan.
Le rapport identifie six catégories d’implication des banques israéliennes dans l’occupation :
accorder des prêts à des acquéreurs de maisons dans les colonies,
attribuer des prêts spéciaux pour la construction de projets dans les colonies,
allouer des services financiers aux autorités israéliennes locales en Cisjordanie et sur les hauteurs du Golan,
installer des agences dans les colonies israéliennes,
pourvoir de services financiers les entreprises dans les colonies
et jouir d’un accès au marché financier palestinien maintenu comme marché captif.
accorder des prêts à des acquéreurs de maisons dans les colonies,
attribuer des prêts spéciaux pour la construction de projets dans les colonies,
allouer des services financiers aux autorités israéliennes locales en Cisjordanie et sur les hauteurs du Golan,
installer des agences dans les colonies israéliennes,
pourvoir de services financiers les entreprises dans les colonies
et jouir d’un accès au marché financier palestinien maintenu comme marché captif.
Le rapport souligne les agissements de Dexia, organisme financier franco-belge, qui a acheté la Banque israélienne du Trésor et fondé Dexia-Israël. A la suite d’une campagne lancée par des militants belges, Dexia a prétendu n’avoir consenti aucun nouveau crédit aux colonies depuis juin 2008. Cependant, ce rapport révèle que Dexia-Israël n’a aucunement modifié sa politique à l’égard des colonies israéliennes.
Merav Amir, coordinatrice de la base de données "whoprofits.org" affirme : « Notre recherche met en évidence le fait que les banques sont parfaitement au fait des types et du contexte des activités réalisées grâce à leur assistance financière, et elle révèle les modes selon lesquels elles soutiennent des activités illégitimes qui violent le droit international ».
Pour consulter et télécharger l’intégralité du Rapport : http://www.whoprofits.org/articlefiles/WhoProfits-IsraeliBanks2010.pdf
(Traduit par Anne-marie PERRIN pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine
Traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin