[ 21/10/2010 - 12:03 ] |
Gaza - CPI Une énorme grue égyptienne poursuit d’implanter des plaques géantes d'acier dans le sol, près de la porte de Salaheddin, sur la frontière entre la Bande de Gaza et l'Égypte, bien que les Palestiniens ont réussi à percer ces panneaux qui visent à fermer les tunnels souterrains. La construction du mur d’acier financé par les Etats Unis se rapproche de sa fin, après l’introduction des plaques d'acier d'une épaisseur de cinq centimètres, et d’une profondeur de 20 mètres dans le sol, sur une distance de 11 kilomètres, en séparant totalement entre la ville de Rafah égyptienne et l’autre palestinienne. Le maire de Rafah, Aïssa al-Nashar, a affirmé que les autorités égyptiennes travaillent jour et nuit dans les environs de Salaheddin (dans une surface de 2 kilomètres) pour implanter des plaques d'acier dans le sol, en soulignant que les travaux ont repris au début de ce mois, et que cette distance était la seule partie qui restait avant la reprise des travaux d’implantation du mur d’acier». Al-Nashar a ajouté dans sa déclaration à Qods Presse : "Au début des travaux, l'Egypte a déterminé la construction du mur d'acier sur cette frontière en trois étapes, et qu’elle est arrivée maintenant à la dernière phase, en croyant que les travaux vont s’achever durant cette année, au plus tard". Le maire a exprimé sa crainte de l'étape après-mur, en disant : "s’ils exécuteront le projet de pompage des eaux de la Méditerranée dans le sous-sol de la frontière; cela aura des effets désastreux et dangereux, non seulement sur les tunnels, mais aussi sur l'air, l'eau et la vie totale dans la Bande de Gaza Le souci des Palestiniens durant l’étape finale de ce projet, est l’injection des eaux de la mer dans le sous-sol par les autorités égyptiennes à travers des tuyaux énormes en plastique, où ces eaux arrivent aux profondeurs et causent des effondrements dans le sous-sol et la destruction à des centaines de tunnels, selon les estimations des experts. Ces tuyaux ont été implantés en parallèle du mur d'acier de façon qu’ils vont empêcher l'infiltration des eaux salée vers le côté égyptien, et vont inonder le côté palestinien, selon un responsable de la sécurité palestinienne et un nombre de propriétaires des tunnels. "Le danger n'est pas dans la construction du mur, mais dans les autres étapes qui vont suivre", a dit à Qods Presse ce responsable palestinien qui a préféré garder l'anonymat, en ajoutant :"L’injection des eaux de la Méditerranée est la plus dangereuse, car elle entraînera à la destruction de la plupart des tunnels", en s’attendant que les autorités égyptiennes vont commencer l’exécution de ces travaux dangereux durant les premiers mois de l'année prochaine. |