Al Manar
publié le mercredi 20 octobre 2010.Les colons juifs de Cisjordanie qui s’en prennent aux arbres appartenant à des Palestiniens ne sont jamais traduits devant la justice israélienne, c’est ce qu’a affirmé mardi dans un rapport une organisation des droits de l’Homme sur la base d’une centaine de plaintes, toutes classées.
L’étude montre qu’aucune des plaintes pour des déprédations sur les arbres de Palestiniens, des oliviers pour la plupart, recensées en cinq ans par l’organisation Yesh Din (volontaires pour les droits de l’Homme), n’a abouti à une inculpation. "Aucun des 97 cas examinés faisant l’objet d’une enquête policière n’a entraîné l’inculpation des suspects de vandalisme sur des arbres appartenant à des Palestiniens", indique l’organisation dans un communiqué. "Cet échec ne fait qu’augmenter le phénomène, puisque les agresseurs ne sont pas punis et donc pas dissuadés de recommencer", souligne Lior Yavne, le responsable de l’étude.
Interrogé, le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, ne s’est pas prononcé sur les cas listés dans le rapport de Yesh Din mais il s’est contenté d’indiquer que la police avait reçu 27 plaintes de Palestiniens depuis l’ouverture de la récolte, début octobre, notamment pour la destruction d’oliviers. Des statistiques annuelles compilées par Yesh Din montrent que près de neuf plaintes sur dix de Palestiniens pour des agressions attribuées à des colons ne débouchent sur aucune poursuite.
Par ailleurs, le quotidien israélien Haaretz, a cité, mardi, un document interne du ministère israélien de la Guerre, selon lequel la récolte des olives qui vient de débuter a été marquée par une poussée de déprédations sur les arbres par rapport aux années précédentes. En deux semaines, 500 oliviers de Palestiniens ont été abattus, empoisonnés avec du désherbant ou incendiés, affirme le journal.
Lien
L’étude montre qu’aucune des plaintes pour des déprédations sur les arbres de Palestiniens, des oliviers pour la plupart, recensées en cinq ans par l’organisation Yesh Din (volontaires pour les droits de l’Homme), n’a abouti à une inculpation. "Aucun des 97 cas examinés faisant l’objet d’une enquête policière n’a entraîné l’inculpation des suspects de vandalisme sur des arbres appartenant à des Palestiniens", indique l’organisation dans un communiqué. "Cet échec ne fait qu’augmenter le phénomène, puisque les agresseurs ne sont pas punis et donc pas dissuadés de recommencer", souligne Lior Yavne, le responsable de l’étude.
Interrogé, le porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, ne s’est pas prononcé sur les cas listés dans le rapport de Yesh Din mais il s’est contenté d’indiquer que la police avait reçu 27 plaintes de Palestiniens depuis l’ouverture de la récolte, début octobre, notamment pour la destruction d’oliviers. Des statistiques annuelles compilées par Yesh Din montrent que près de neuf plaintes sur dix de Palestiniens pour des agressions attribuées à des colons ne débouchent sur aucune poursuite.
Par ailleurs, le quotidien israélien Haaretz, a cité, mardi, un document interne du ministère israélien de la Guerre, selon lequel la récolte des olives qui vient de débuter a été marquée par une poussée de déprédations sur les arbres par rapport aux années précédentes. En deux semaines, 500 oliviers de Palestiniens ont été abattus, empoisonnés avec du désherbant ou incendiés, affirme le journal.