Le fait que l'écrivain juif Abraham Galant propose en 1907 à l'Agence Juive que le Soudan figure parmi les pays candidats pour y implanter les Juifs avant la Palestine, prouve que le Soudan a toujours été l'objectif du sionisme depuis plus d'une centaine d'années, surtout le sud du Soudan, un territoire propice pour réaliser leurs ambitions de contrôler la région du Nil et créer le «Grand Israël».
Or, dans un livre de Moshe Fraji, un ex- du Mossad , intitulé «Israël et le Mouvement de libération du sud du Soudan», publié en 2002 par le centre israélien de recherche sur le Moyen-Orient et sur l’Afrique de l'Université de Tel-Aviv , l’auteur raconte comment le premier ministre israélien David Ben-Gourion, a fondé l’idée de réaliser une percée dans le Moyen-Orient en établissant des relations de coopération et de soutien avec les minorités ethniques et religieuses dans le monde arabe.
Ben Gourion avait donné l'ordre aux services de sécurité à rentrer en contact avec les dirigeants des minorités irakiennes, du Soudan , de l’ Ethiopie, de l’ Ouganda, du Kenya et du Congo. Ferji explique comment le rôle «d'Israël après la séparation du sud et la transformation de son armée en une armée régulière, serait d’une grande importance, ce sera une armée entraînée et équipée entièrement par les Israéliens de manière à ce que l'influence israélienne atteigne Khartoum, et ne sera pas limitée aux régions du sud, elle se déploiera dans les environs afin de réaliser le rêve stratégique d'Israël en Egypte, et avorter toutes les sources de danger contre nous ».
Dans le même contexte, selon un article publié dans la revue al-Asr, l'ancien leader du Mouvement populaire de libération du Soudan, John Garang, a exprimé sa reconnaissance pour Israël, lors d'une rencontre avec un responsable israélien au cours d’une d'une de ses visites à la capitale érythréenne .
« Israël a sauvegardé les groupes minoritaires, et les minorités opprimés, sans lui les Kurdes n’auraient jamais été libérés de l'esclavage arabe, et c'est grâce à lui que les sudistes du Soudan se sont dépoussierrés de l'asservissement et de la soumission, de l'humiliation et de l'esclavage. Nous tenons à ce que ce rôle continue, même lorsque les Sudistes formeront une entité politique et une armée nationale séparée du contrôle du Nord », a-t-il signifié.
A son tour, l’ex ministre de la Sécurité Ave Dichter, a déclaré dans une conférence le 4 Septembre 2008 à l’Institut de recherche pour la sécurité nationale d'Israël: "le Soudan a une profondeur stratégique avec l'Egypte, après la guerre des Six Jours en 1967 il a hébergé les forces aériennes égyptiennes et ses forces terrestres tout comme la Libye, et donc il était urgent de travailler à affaiblir le Soudan et l’empêcher de construire un Etat uni et fort, malgré sa diversité ethnique, dans l’intérêt de la sécurité nationale des Israéliens".
Mais c’est surtout la Premier ministre israélienne Golda Meir qui a sans doute bien résumé la doctrine destructrice israélienne dans la région : « L'affaiblissement des grands États arabes et l'épuisement de leurs capacités et de leurs ressources est une obligation et une nécessité pour pouvoir renforcer nos forces et nos moyens de confrontation face à nos ennemis. Pour ce faire, il faut utiliser le fer et le feu, parfois la diplomatie et les moyens secrets de la guerre ».
Dans le même contexte, selon un article publié dans la revue al-Asr, l'ancien leader du Mouvement populaire de libération du Soudan, John Garang, a exprimé sa reconnaissance pour Israël, lors d'une rencontre avec un responsable israélien au cours d’une d'une de ses visites à la capitale érythréenne .
« Israël a sauvegardé les groupes minoritaires, et les minorités opprimés, sans lui les Kurdes n’auraient jamais été libérés de l'esclavage arabe, et c'est grâce à lui que les sudistes du Soudan se sont dépoussierrés de l'asservissement et de la soumission, de l'humiliation et de l'esclavage. Nous tenons à ce que ce rôle continue, même lorsque les Sudistes formeront une entité politique et une armée nationale séparée du contrôle du Nord », a-t-il signifié.
A son tour, l’ex ministre de la Sécurité Ave Dichter, a déclaré dans une conférence le 4 Septembre 2008 à l’Institut de recherche pour la sécurité nationale d'Israël: "le Soudan a une profondeur stratégique avec l'Egypte, après la guerre des Six Jours en 1967 il a hébergé les forces aériennes égyptiennes et ses forces terrestres tout comme la Libye, et donc il était urgent de travailler à affaiblir le Soudan et l’empêcher de construire un Etat uni et fort, malgré sa diversité ethnique, dans l’intérêt de la sécurité nationale des Israéliens".
Mais c’est surtout la Premier ministre israélienne Golda Meir qui a sans doute bien résumé la doctrine destructrice israélienne dans la région : « L'affaiblissement des grands États arabes et l'épuisement de leurs capacités et de leurs ressources est une obligation et une nécessité pour pouvoir renforcer nos forces et nos moyens de confrontation face à nos ennemis. Pour ce faire, il faut utiliser le fer et le feu, parfois la diplomatie et les moyens secrets de la guerre ».