07/10/2010
Le cabinet de sécurité n'aborde pas la question de la colonisation en Cisjordanie occupée.
Le ministre israélien de l'Environnement, Gilad Erdan, a recommandé hier l'arrêt de la construction de Rawabi, une ville nouvelle palestinienne en cours de chantier en Cisjordanie occupée. Interrogé à la radio pour savoir si son hostilité à la construction de Rawabi était motivée par des critères écologiques, M. Erdan a répondu par l'affirmative. Il s'est défendu de « mélanger le sujet de l'environnement et le sujet politique ». « La construction d'une ville a des conséquences dramatiques. Il faut savoir où vont se déverser les égouts, où vont aller les ordures », a souligné ce proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu et membre de l'aide dure du parti Likoud, au lendemain d'une visite sur le site de la future cité.
Le chantier de Rawabi, près de Ramallah, a commencé en début d'année. Les promoteurs palestiniens espèrent que ce site deviendra un jour le foyer de 40 000 Palestiniens. Le coût du projet, qui a reçu l'apport de capitaux qataris, est évalué à 570 millions d'euros. Rawabi se bâtit dans une zone dite « A » de la Cisjordanie occupée, c'est-à-dire théoriquement sous le contrôle direct de l'Autorité palestinienne.
Le ministre israélien de l'Environnement, Gilad Erdan, a recommandé hier l'arrêt de la construction de Rawabi, une ville nouvelle palestinienne en cours de chantier en Cisjordanie occupée. Interrogé à la radio pour savoir si son hostilité à la construction de Rawabi était motivée par des critères écologiques, M. Erdan a répondu par l'affirmative. Il s'est défendu de « mélanger le sujet de l'environnement et le sujet politique ». « La construction d'une ville a des conséquences dramatiques. Il faut savoir où vont se déverser les égouts, où vont aller les ordures », a souligné ce proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu et membre de l'aide dure du parti Likoud, au lendemain d'une visite sur le site de la future cité.
Le chantier de Rawabi, près de Ramallah, a commencé en début d'année. Les promoteurs palestiniens espèrent que ce site deviendra un jour le foyer de 40 000 Palestiniens. Le coût du projet, qui a reçu l'apport de capitaux qataris, est évalué à 570 millions d'euros. Rawabi se bâtit dans une zone dite « A » de la Cisjordanie occupée, c'est-à-dire théoriquement sous le contrôle direct de l'Autorité palestinienne.
« Le chantier a démarré, cette ville sera construite, mais exigeons qu'elle ne provoque pas des dégâts écologiques, non seulement pour les colonies (juives) environnantes, mais aussi pour une rivière voisine et les villages palestiniens du secteur, qui paieront un prix élevé s'il y a pollution », a encore plaidé le ministre israélien. « Je n'aime pas l'idée de la création de cette ville. Cela a été une erreur de permettre la construction de milliers de logements », a expliqué ce partisan déclaré de la colonisation.
Côté palestinien, Bachar al-Masri, responsable de la Bayti Real Estate Investment Company, a rejeté les accusations du ministre israélien, assurant qu'une usine de traitement des eaux usées était prévue avec des fonds américains. « La planification de Rawabi est adéquate et nous sommes prêts à n'importe quelle enquête sur ce que nous faisons », a souligné M. Masri.
Pendant que le ministre israélien plaidait le gel de la construction de cette ville palestinienne, la question d'un nouveau moratoire sur le gel des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée n'était absolument pas à l'ordre du jour de la réunion du cabinet de sécurité. Dans un bref communiqué, le bureau du Premier ministre Netanyahu a précisé que les débats avaient porté sur le renforcement des mesures de défense civile, en particulier « pour permettre aux propriétaires d'appartement de consolider leurs habitations face à la menace des attaques de missiles ou des tremblements de terre ».
Selon les médias israéliens, Washington aurait promis, en échange d'un nouveau moratoire de 60 jours, de fournir à Israël des armes sophistiquées, d'empêcher toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien à l'ONU et de soutenir une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une période limitée, après la création d'un État palestinien. La Maison-Blanche a démenti l'envoi d'une telle lettre.
Côté palestinien, Bachar al-Masri, responsable de la Bayti Real Estate Investment Company, a rejeté les accusations du ministre israélien, assurant qu'une usine de traitement des eaux usées était prévue avec des fonds américains. « La planification de Rawabi est adéquate et nous sommes prêts à n'importe quelle enquête sur ce que nous faisons », a souligné M. Masri.
Pendant que le ministre israélien plaidait le gel de la construction de cette ville palestinienne, la question d'un nouveau moratoire sur le gel des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée n'était absolument pas à l'ordre du jour de la réunion du cabinet de sécurité. Dans un bref communiqué, le bureau du Premier ministre Netanyahu a précisé que les débats avaient porté sur le renforcement des mesures de défense civile, en particulier « pour permettre aux propriétaires d'appartement de consolider leurs habitations face à la menace des attaques de missiles ou des tremblements de terre ».
Selon les médias israéliens, Washington aurait promis, en échange d'un nouveau moratoire de 60 jours, de fournir à Israël des armes sophistiquées, d'empêcher toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien à l'ONU et de soutenir une présence militaire israélienne dans la vallée du Jourdain pour une période limitée, après la création d'un État palestinien. La Maison-Blanche a démenti l'envoi d'une telle lettre.