[ 06/10/2010 - 11:28 ] |
|
Naplouse- CPI Le centre juridique « Ahrar » des études des captifs et des droits de l’homme a condamné fortement la loi soi- disant le combattant illégal que les autorités sionistes pratiquent en violation de la convention de Genève et la législation internationale, soulignant qu’elles ont libéré certains détenues et prolongé la détention administrative d’autres. « Cette loi se contredisent complètement avec la convention de Genève et pourrait être considéré comme un crime contre l’humanité, ainsi même contre la loi sioniste elle-même qui limite la détention administrative », a contesté le directeur du centre , Fouad Al Khafache, affirmant que l’administration des prisons sionistes prolonge et plusieurs reprises et sans fin la détention administrative des détenus palestiniens, précisant que des enquêtes formelles et vaines sont tenues par le tribunal militaire qui considère en vertu de cette loi injuste le prisonnier Gazaouis comme un combattant illégal « Labakh en hébreu » et procède à le laisser en détention. « C’est le service sécuritaire sioniste « Shin Bet » qui décide dans les dossiers des détenus palestiniens », a ainsi confirmé le directeur du centre juridique palestinien. Il est à noter que l’occupation a libéré trois détenus, Khaled Saïd, après avoir passé environ 3 années sous prétexte qu’il était un combattant illégal, le prisonnier Mohamed Moustafa Abdul Rahman qui habite à Doha au département de Bethléem et qui a purgé 38 mois, suite à son arrestation de son université en 1/10/2001, en plus le détenu qui était un étudiant, Mouadh Mohamed Ali Abed du village de « Rantisse » au département de Ramallah, après avoir passé plus de 20 mois lors de son incarcération le 5/3 /2009. Le centre a précisé que les autorités occupantes ont prolongé la détention administrative contre 3 détenus, pour la 7ème fois consécutive contre le prisonnier Walid « Ghidhan » qui habite au village de « Kabia », dans le département de Ramallah, indiquant qu’il a été arrêté pour la 3ème fois le 12/12/2008, ajoutant que cette prolongation de détention est venue après son deuxième ans d’incarcération, alors que l’emprisonnement d’Abdel Karim Qawasmeh de la ville d’Al Khalil et de Samir Dar Badr du village de « Beit Lakia » s’est étendu pour la 4ème fois avec une peine de 3 mois supplémentaire pour chacun. |