[ 07/10/2010 - 11:45 ] |
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Toulkaram – CPI Le Centre palestinien pour les droits de l’homme a dénoncé l’arrestation du journaliste Salim Tayeh, correspondant pour l’agence Quds Press, par le service de la « sécurité préventive » dans la ville de Toulkaram, il y a deux jours. Il a été interrogé sur la nature de son travail journalistique. Le Centre a précisé dans une déclaration reçue par le CPU, que l’arrestation de Tayeh « représente une atteinte flagrante au droit à la liberté d’opinion, d’expression, et de la presse, garanties par la Constitution et conformément aux normes internationales à ce sujet ». Selon l’enquête du Centre palestinien pour les droits de l’homme et une déclaration du journaliste Tayeh (47 ans) après sa libération, à environ 20 heures 30, dimanche 3 octobre, Tayeh a reçu un appel téléphonique d’une personne qui s’est identifiée comme étant un membre du service de la sécurité préventive, et lui a demandé de retourner chez lui dans la résidence des enseignants dans la province de Shakwa, au nord de Toulkaram. Il a ajouté que Tayeh s’est immédiatement rendu à son domicile où des agents de la sécurité préventive l’attendaient. Ils ont procédé à une fouille méticuleuse de toute la maison, et ont confisqué deux ordinateurs et quelques documents de presse, puis l’ont emmené au siège du service à Toulkaram. Le Centre a affirmé que Tayeh a subi au cours de sa détention des séances d’interrogatoire sur la nature de son travail journalistique et sur les entretiens qu’il a menés avec des personnalités du Hamad. Il a été libéré à environ 16 heures le lendemain de son arrestation. Le Centre a souligné qu’il « voit avec inquiétude la répétition continuelle des atteintes à la liberté d’expression et de la presse », et confirme la nécessite d’assurer la protection des journalistes et des médias, et de prendre les mesures nécessaires pour leur permettre de travailler librement, conformément à la liberté d’expression et aux libertés de la presse. Il a précisé sur le droit à la liberté d’opinion et d’expression est garanti, en vertu du droit fondamental palestinien et des conventions internationales des droits de l’homme. Le Centre pour les droits de l’homme a appelé le service de sécurité palestinien a « respecter les normes internationales des droits les l’homme, le droit fondamental de l’Autorité palestinienne, et les lois relatives à cela ». |