23/06/2010
La vidéo montre un père de famille de Gaza qui tente de rejoindre sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
Une association israélienne des droits de l'homme, Gisha, a lancé hier un jeu vidéo qui engage les joueurs à surmonter le blocus de la bande de Gaza. Un jeu qu'il est impossible de gagner. Ce jeu pédagogique illustre deux aspects moins connus de l'embargo imposé en 2006 par Israël au territoire palestinien : les restrictions au déplacement des Palestiniens vers la Cisjordanie et aux exportations.
Il est intitulé « Safe Passage » (Passage protégé) en référence au projet de connexion physique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, séparées par une trentaine de kilomètres de territoire israélien, évoqué lors des accords d'Oslo et dans les négociations de paix israélo-palestiniennes ultérieures. Ce jeu est accessible sur Internet à l'adresse http ://www.spg.org.il.
Développé avec le soutien financier de l'Union européenne, il propose au joueur de choisir entre trois personnages : un marchand de glaces de Gaza voulant exporter en Cisjordanie, une étudiante de Gaza admise dans une université de Ramallah, et un père de famille de Gaza tentant de rejoindre sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
Dans chacun de ces cas de figure, le joueur, évoluant dans un décor de dessins animés, se perd dans le labyrinthe militaro-administratif israélien et voit toutes les portes se fermer devant lui. Gisha a inséré des documents expliquant les restrictions israéliennes et leurs motivations.
En 2009, le cas d'une étudiante palestinienne originaire de Gaza expulsée de Bethléem (Cisjordanie) par Israël deux mois avant ses examens, Berlanty Azzam, avait souligné la séparation grandissante entre les deux territoires palestiniens.
Développé avec le soutien financier de l'Union européenne, il propose au joueur de choisir entre trois personnages : un marchand de glaces de Gaza voulant exporter en Cisjordanie, une étudiante de Gaza admise dans une université de Ramallah, et un père de famille de Gaza tentant de rejoindre sa femme et son fils résidant en Cisjordanie occupée.
Dans chacun de ces cas de figure, le joueur, évoluant dans un décor de dessins animés, se perd dans le labyrinthe militaro-administratif israélien et voit toutes les portes se fermer devant lui. Gisha a inséré des documents expliquant les restrictions israéliennes et leurs motivations.
En 2009, le cas d'une étudiante palestinienne originaire de Gaza expulsée de Bethléem (Cisjordanie) par Israël deux mois avant ses examens, Berlanty Azzam, avait souligné la séparation grandissante entre les deux territoires palestiniens.