05 Janvier 2011 18:37
IRIB - Les Palestiniens ne sont pas les seuls à payer le prix de l’ostracisme sioniste.
Il y a, aussi, ces centaines de réfugiés, notamment, soudanais et érythréens, qui traversent, chaque mois, le Sinaï, dans l’espoir de trouver une vie meilleure, en Israël, un Israël, dont le gouvernement vient de les qualifier de «menace stratégique». Sa solution, créer un immense camp, dans le désert du Néguev !
«Ne jouez pas au justicier, laissez-nous agir, selon les règles en vigueur.» Dans une déclaration improvisée, le 22 décembre, Benyamin Netanyahou a appelé les Sionistes à ne pas s’en prendre physiquement aux milliers de réfugiés africains qui affluent, depuis quelques mois, vers les territoires occupés de la Palestine. Son appel fait, pendant, en effet, à la tentative d’incendie volontaire d’un appartement, dans lequel, huit Soudanais s’étaient retrouvés enfermés, le 16 décembre. Il répondait, aussi, aux manifestations, qui se multiplient, dans le Sud de Tel-Aviv, pour exiger l’expulsion de ces «étrangers qui nous apportent la délinquance et les maladies»( !!!).
Dans la nuit du 13 au 14 décembre, le régime sioniste a, déjà, expulsé, par charter, 150 clandestins soudanais, et d’autres rafles devraient suivre. Cette mesure, qui se conforme, parfaitement, à la nature d’un régime tortionnaire, tel que celui d’Israël, fait partie d’une politique mise au point par le ministre de l’Intérieur, Elie Yishaï. Dans ce cadre, le gouvernement «le plus démocratique du Moyen-Orient», a entamé, il y a un mois, la construction d’une nouvelle «barrière de sécurité», qui serpentera le long de la frontière égyptienne. Les unités spéciales de la police sioniste chargées de traquer les clandestins ont été renforcés et un camp géant de 10.000 places est en cours d’installation, dans le désert du Néguev.
Selon Elie Yishaï, les immigrés africains constitueraient «une menace stratégique plus grave que les Palestiniens», parce que les clandestins ne sont pas juifs et qu’ils «véhiculent le sida»( !!). Mais combien sont-ils, ces réfugiés ? Nul ne le sait, précisément. A Eilat, la station balnéaire israélienne la plus fréquentée, ils représenteraient, environ, 10% de la population. Rappelons que ces immigrés, sont, principalement, originaires du Darfour, la région africaine qui revient, le plus fréquemment, dans le discours "droit de l’hommiste" des Occidentaux. Mais outre les Darfouris, on trouve, également, de nombreux Erythréens, Ghanéens, Congolais et Nigérians qui figurent au nombre des immigrés.
«Le long de la frontière avec Israël, les gardes égyptiens tirent à vue [30 morts, depuis le début de l’année]. Quant aux militaires israéliens, ils nous laissent en plan au milieu de nulle part», raconte, ainsi, l’un de ces réfugiés, car l’armée sioniste refuse, le plus souvent, de prendre en charge les clandestins interpellés. Elle se contente de les repousser de l’autre côté de la frontière égyptienne, en sachant qu’ils risquent la mort. Originaire du Congo, Mathias s’est installé, dans les territoires occupés de la Palestine, avec un visa de touriste. Il réside, depuis lors, dans un taudis, que se partagent neuf autres compagnons d’infortune. « Chaque matin, on attend, dans un parc, qu’un entrepreneur nous embarque, pour travailler sur les chantiers. En général, il paie 20 euros, pour quinze heures de travail. Ce n’est pas beaucoup, on crève.»
Au fil des opportunités, le Congolais a, ainsi, nettoyé des restaurants, pendant la nuit, coulé du béton et trié des légumes, dans une épicerie de quartier. "Le patron de ce magasin ne me payait pas, mais il me donnait de la marchandise", se rappelle-t-il. «Depuis mon arrivée, je sais que je n’ai aucun avenir ici!». Lien
Il y a, aussi, ces centaines de réfugiés, notamment, soudanais et érythréens, qui traversent, chaque mois, le Sinaï, dans l’espoir de trouver une vie meilleure, en Israël, un Israël, dont le gouvernement vient de les qualifier de «menace stratégique». Sa solution, créer un immense camp, dans le désert du Néguev !
«Ne jouez pas au justicier, laissez-nous agir, selon les règles en vigueur.» Dans une déclaration improvisée, le 22 décembre, Benyamin Netanyahou a appelé les Sionistes à ne pas s’en prendre physiquement aux milliers de réfugiés africains qui affluent, depuis quelques mois, vers les territoires occupés de la Palestine. Son appel fait, pendant, en effet, à la tentative d’incendie volontaire d’un appartement, dans lequel, huit Soudanais s’étaient retrouvés enfermés, le 16 décembre. Il répondait, aussi, aux manifestations, qui se multiplient, dans le Sud de Tel-Aviv, pour exiger l’expulsion de ces «étrangers qui nous apportent la délinquance et les maladies»( !!!).
Dans la nuit du 13 au 14 décembre, le régime sioniste a, déjà, expulsé, par charter, 150 clandestins soudanais, et d’autres rafles devraient suivre. Cette mesure, qui se conforme, parfaitement, à la nature d’un régime tortionnaire, tel que celui d’Israël, fait partie d’une politique mise au point par le ministre de l’Intérieur, Elie Yishaï. Dans ce cadre, le gouvernement «le plus démocratique du Moyen-Orient», a entamé, il y a un mois, la construction d’une nouvelle «barrière de sécurité», qui serpentera le long de la frontière égyptienne. Les unités spéciales de la police sioniste chargées de traquer les clandestins ont été renforcés et un camp géant de 10.000 places est en cours d’installation, dans le désert du Néguev.
Selon Elie Yishaï, les immigrés africains constitueraient «une menace stratégique plus grave que les Palestiniens», parce que les clandestins ne sont pas juifs et qu’ils «véhiculent le sida»( !!). Mais combien sont-ils, ces réfugiés ? Nul ne le sait, précisément. A Eilat, la station balnéaire israélienne la plus fréquentée, ils représenteraient, environ, 10% de la population. Rappelons que ces immigrés, sont, principalement, originaires du Darfour, la région africaine qui revient, le plus fréquemment, dans le discours "droit de l’hommiste" des Occidentaux. Mais outre les Darfouris, on trouve, également, de nombreux Erythréens, Ghanéens, Congolais et Nigérians qui figurent au nombre des immigrés.
«Le long de la frontière avec Israël, les gardes égyptiens tirent à vue [30 morts, depuis le début de l’année]. Quant aux militaires israéliens, ils nous laissent en plan au milieu de nulle part», raconte, ainsi, l’un de ces réfugiés, car l’armée sioniste refuse, le plus souvent, de prendre en charge les clandestins interpellés. Elle se contente de les repousser de l’autre côté de la frontière égyptienne, en sachant qu’ils risquent la mort. Originaire du Congo, Mathias s’est installé, dans les territoires occupés de la Palestine, avec un visa de touriste. Il réside, depuis lors, dans un taudis, que se partagent neuf autres compagnons d’infortune. « Chaque matin, on attend, dans un parc, qu’un entrepreneur nous embarque, pour travailler sur les chantiers. En général, il paie 20 euros, pour quinze heures de travail. Ce n’est pas beaucoup, on crève.»
Au fil des opportunités, le Congolais a, ainsi, nettoyé des restaurants, pendant la nuit, coulé du béton et trié des légumes, dans une épicerie de quartier. "Le patron de ce magasin ne me payait pas, mais il me donnait de la marchandise", se rappelle-t-il. «Depuis mon arrivée, je sais que je n’ai aucun avenir ici!». Lien