06 Janvier 2011 08:13
IRIB - Tandis que le Parti travailliste demande à son Chef, Ehud Barak, de se retirer du cabinet de coalition de Benyamin Netanyahou, Tzipi Livni, leader de Kadima, essaie de mobiliser la Knesset, pour mettre le Premier ministre Netanyahou à la merci d'une motion de censure. Elle a, déjà, réussi à fédérer 40 parlementaires à sa cause, ayant, jusqu'au 12 janvier, pour collecter davantage de signatures. Des 120 sièges du parlement israélien, 28 sont occupés, par Kadima, et 27, par le Likoud. Aux élections législatives de 2009, bien que Kadima ait obtenu la majorité relative des suffrages, le Likoud a été chargé, par le Président, Shimon Perez, de former le cabinet. Pourtant, les politiques de Benyamin Netanyahou, en ce début de la troisième année de son mandat, s'avèrent alarmantes, voire, dangereuses à la survie de l'entité sioniste, selon les propres termes de Perez. Le quotidien "Yediot Aharonot" a constaté, dans ses colonnes, que les politiques de Netanyahou ont même fait sortir le Président américain, Barack Obama, de la scène de médiation des négociations israélo-palestiniennes. Obama a, en effet, confié à ses adjoints, l'examen de ces pourparlers. C'est dans de telles circonstances que Livni, avec son parti Kadima, est entrée, sur la scène, pour détrôner son rival du Likoud. Dans ce cadre, une délégation de Kadima doit se rendre, dans les jours à venir, à Ramallah, siège de l'Autorité autonome, pour s'entretenir avec le Président de l'Autorité autonome, Mahmoud Abbas. En fait, les partis extrémistes, qui se trouvent, au sein du cabinet de coalition de Netanyahou, ont suscité, ces deux dernières années, à travers leurs propos et leurs actes, l'indignation régionale et mondiale. Ceci dit, il semblerait que le Parti travailliste et Kadima se soient réunis, pour déloger le Premier ministre Netanyahou de son fauteuil, visant, par là, un double objectif: camoufler la crise et les différends endogènes et se libérer des pressions exogènes.