dimanche 31 octobre 2010

Netanyahu en colère contre l'UNESCO

30/10/2010 PNN - 
Suite à une proposition de pays arabes membres de l'ONU, l'UNESCO a décidé de définir comme palestiniens plusieurs sites religieux, considérés comme sacrés aussi bien par les juifs que les musulmans.
La décision a énervé le premier ministre israélien qui la qualifiée "d'absurde". Dans un communiqué publié par le cabinet de M. Netanyahu, celui-ci condamne la décision prise par l'UNESCO la semaine précédente, déclarant "la tentative de détacher le peuple d'Israël de son héritage est absurde. Si le lieux où sont enterrés Abraham, Isaac, Jacob, Sarah, Leah et Rachel, depuis près de 4000 ans n'est pas partie intégrante de l'héritage juif, alors qu'est ce qu'il est?"
Netanyahu fait référence a un des sites défini comme palestinien par l'UNESCO, le tombeau des patriarches pour les juifs, ou la mosquée d'Ibrahim par les musulmans. Situé dans la ville palestinienne, le tombeau est censé abrité les corps des patriarches Abraham, Isaac et Jacob, ainsi que leur femme. Le lieu est considéré comme sacré et hautement symbolique pour les deux religions, car Abraham est aussi bien le fondateur du judaïsme que de l'islam. A Hébron, quelques 500 colons vivant au milieu de plus de 150.000 palestiniens sèment la terreur dans la ville, attaquant régulièrement les palestiniens, tout en jouissant de la protection accordé par l'armée israélienne.
La tombe de Rachel, ou la mosquée de Rafah pour les musulmans, située à Bethléem, fait également partie des sites que l'UNESCO a qualifié de "palestiniens" lors de sa dernière réunion. L'UNESCO a affirmé que, en tant que "partie intégrante des territoires occupés palestiniens, toute mesure unilatérale prise par Israël sera considérée comme une violation du droit international."Netanyahu a déclaré regretté le caractère politique que l'UNESCO donnait ainsi à ces sites religieux, ajoutant que "seul Israël, contrairement à ses voisins, garantissait la liberté de culte et préservait les sites religieux pour les générations futures."
Sur la question pourtant brulante des excavations archéologiques entreprises sous la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, menaçant de faire s'effondrer l'édifice, l'UNESCO a seulement déclaré se sentir "profondément concerné", mais aucune résolution n'a été voté ou proposé.
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