11/07/2011
Les dirigeants turcs ont « fermé la porte » à toute réconciliation avec Israël en réclamant la fin du blocus de la bande de Gaza et des excuses officielles pour l’assaut de la « flottille de la liberté » en mai 2010, a estimé hier Avigdor Lieberman. Le ministre israélien des Affaires étrangères réagissait aux propos tenus vendredi par le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a jugé « inconcevable » que les relations entre son pays et Israël se normalisent si ces deux conditions ne sont pas satisfaites.
Le gouvernement israélien et Ankara entretiennent des relations fraîches depuis le 31 mai 2010, jour où des commandos de l’armée israélienne ont attaqué une flottille qui souhaitait briser le blocus en vigueur dans l’enclave palestinienne. Israël a évoqué l’idée de verser des indemnités de compensation aux familles des victimes, mais refuse catégoriquement de s’excuser, considérant que ses fusiliers-marins se trouvaient en état de légitime défense. Hier, Avigdor Lieberman n’a pas épargné Recep Tayyip Erdogan. « Il est évident que cette personne ne cherche aucun compromis ni la paix, mais souhaite humilier l’État d’Israël, saper son image à l’échelle internationale et nuire à son statut dans la région », a estimé le ministre des Affaires étrangères dans un entretien accordé à la radio de l’armée israélienne.
Le gouvernement israélien et Ankara entretiennent des relations fraîches depuis le 31 mai 2010, jour où des commandos de l’armée israélienne ont attaqué une flottille qui souhaitait briser le blocus en vigueur dans l’enclave palestinienne. Israël a évoqué l’idée de verser des indemnités de compensation aux familles des victimes, mais refuse catégoriquement de s’excuser, considérant que ses fusiliers-marins se trouvaient en état de légitime défense. Hier, Avigdor Lieberman n’a pas épargné Recep Tayyip Erdogan. « Il est évident que cette personne ne cherche aucun compromis ni la paix, mais souhaite humilier l’État d’Israël, saper son image à l’échelle internationale et nuire à son statut dans la région », a estimé le ministre des Affaires étrangères dans un entretien accordé à la radio de l’armée israélienne.
(Source : Reuters)
(Source : Reuters