[ 29/06/2011 - 10:22 ] |
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Al-Qods occupée - CPI La radio de l’occupant a présumé que des sources militaires sionistes bien placées détiennent, ces derniers jours, des indices sur la volonté de certains participants dans la Flottille de liberté 2 à utiliser des produits chimiques pour attaquer les soldats de la marine sioniste. Haaretz qui a rapporté l'information, a prétendu que lors des réunions de coordination organisées par des groupes actifs de la flottille, les militants ont parlé de leur intention de recourir à la violence et de "verser le sang des soldats de l'armée". La radio a ajouté : "l'organisation militante (IHH) et des militants turcs, arabes et musulmans se joindront aux bateaux qui vont naviguer vers la bande de Gaza". Selon Haaretz, les militaires prétendent que des sacs de produits chimiques, dont du soufre, avaient été embarqués sur les bateaux. Ils ont ajouté que l’armée craint, au moment d’attaquer les bateaux, que le soufre ne soit enflammé. Haaretz a attiré l’attention sur le fait que les estimations de l’armée ne concordent pas avec celles des politiciens qui indiquaient que l'affaire allait connaitre une fin relativement calme, alors que l’armée tente de déceler les risques inhérents à la tentative d'aborder la flottille, et d’éviter toute surprise qui pourrait compliquer la situation. On doit noter que le conseil ministériel politique et sécuritaire a ordonné, hier, à l'armée de continuer à imposer le blocus maritime sur la bande de Gaza, et d'empêcher la flottille d'en atteindre les côtes. A tout cela on doit ajouter que le ministère de la Sécurité sioniste a proposé la création d’un tribunal sioniste qui autorise la confiscation de tous les navires qui auraient tenté de briser le blocus maritime de Gaza. Le ministre de la Sécurité Ehoud Barak avait déjà écrit au ministre de la Justice sioniste Yaakov Nahman, pour lui dire que son ministère "envisage de confisquer les navires impliqués dans la campagne et qui tenteraient de briser le blocus en dépit des avertissements." Des sources sécuritaires ont fait remarquer que si des navires étaient confisqués, cela rendra difficile pour les militants pro-palestiniens d’organiser des campagnes similaires dans le futur. |