[ 30/06/2011 - 11:07 ] |
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Ramallah - CPI Le chef du Conseil législatif Palestinien, Aziz Duweik a affirmé : « Les exigences fixées par quelques personnes sur la mise en œuvre de certains articles de l'accord, notamment en ce qui concerne la formation du gouvernement consensuel, ont fait stagner la réconciliation ». Duweik a déclaré au journal "Al Quds al-Arabi", mardi 28/06, que l'accord de réconciliation signé entre le Fatah et Hamas au début du mois dernier, est toujours au point mort, à cause de l'insistance du président de l’Autorité, Mahmoud Abbas, sur la nomination de Salam Fayyad à la tète du gouvernement de consensus, bien que Hamas refuse cela. Il a ajouté : « La réconciliation est désormais dans une impasse, parce que ses dispositions ne sont pas respectées, et en particulier les sujets dont il a été convenu qu’ils soient appliqués d’un commun accord », en soulignant que ce sont les exigences qui compliquent l'application de l'accord de réconciliation. Duweik a appelé la direction égyptienne à intervenir pour sauver l'accord de la réconciliation et interdire toutes les exigences sur l'application de ses dispositions, en disant : « ce qui est demandé en réalité est que les égyptiens aient leur mot à dire, nous ne voulons pas éloigner le parrain de l’accord et le superviseur de sa signature ». Il souhaite que la question du Premier ministre soit surpassée pour que l'on puisse s'occuper d'autres causes plus importantes dans le cadre du respect de cet accord. Il a expliqué que les conditions compliquent la situation, en disant : « L'exigence selon laquelle ce doit être l'un ou l'autre, est ce qui complique la situation et rend la réconciliation au point mort aujourd'hui ». Il a écarté la possibilité que Abbas se présente lui-même au sommet du gouvernement de consensus et de la nomination de ses deux adjoints en Cisjordanie et à Gaza. Abbas souhaite que son adjoint en Cisjordanie soit Salam Fayyad, alors que le Hamas tient à ce que Ismail Haniyeh soit son adjoint à Gaza, ce qu’il refusera. Il a poursuivi : « Cette proposition circule afin de trouver une issue à cette impasse, mais, elle ne résout pas cette crise parce que le principe qui est rejeté par l'Occident est que le Premier ministre à Gaza fasse partie du gouvernement, sauf qu’ils exigent qu’il n’y ait aucun membre d’un mouvement islamique, et en particulier du Hamas ». |