Communiqué de la délégation française à Athènes
Après le sabotage du bateau gréco-suédois, compte tenu des tracasseries administratives concernant 3 autres navires et de l’avarie d’origine inconnue sur le bateau irlandais, nous ne pouvons envisager le départ de la Flottille avant la fin de cette semaine.
Dans la situation politique explosive que connait la Grèce aujourd’hui, il est difficile d’imaginer que le gouvernement puisse résister aux diverses pressions visant à nous empêcher de partir.
Malgré ces difficultés, les participants à la Flottille restent totalement déterminés à mener à son terme son projet de briser le blocus de Gaza et à le faire ensemble.
La délégation française, composée de 30 hommes, dont 5 pour les équipages, et de 16 femmes, ne reste pas inactive.
Elle appelle également toutes celles et tous ceux qui en France sont mobilisés derrière la Flottille à poursuivre leurs initiatives et à interpeller les parlementaires afin qu’ils obligent le gouvernement à reconsidérer sa position de désapprobation de notre initiative citoyenne et qu’il assure la protection de ses ressortissants lorsqu’enfin nous serons en mer en direction de Gaza.