Gaza – CPI
Des organisations françaises ont annoncé le lancement d’une campagne visant à amasser des fonds pour le financement de l’envoi d’un navire français à Gaza, dans le cadre d’une deuxième flottille internationale dont le départ pour Gaza est prévu en milieu d’année prochaine. Il a été précisé qu’ils ne se contenteront pas d’alléger le blocus contre Gaza, mais lanceront un mouvement qui essayera d’ouvrir de manière complète et inconditionnelle les postes-frontières de Gaza.
Le site internet Jazeera.net a rapporté du coordinateur de la campagne « un bateau français pour gaza », Thomas Sommer-Houdeville : « L’opération de collecte de fonds a déjà commencé dans différentes régions de la France », en faisant référence au lancement du site internet de la campagne mardi dernier.
Le militant français a précisé que les organisations françaises pro-palestiniennes cherchent à donner à cette initiative « le plus large soutien politique et populaire possible », en notant que 60 organisations françaises ont adhéré à la campagne, avec « trois partis politiques de gauche (PCF, Verts), des mouvements de défense des droits de l'Homme (MRAP, LDH, Cimade) et des syndicats ».
Il a ajouté que dix parlementaires français ont annoncé être prêts à participer à la compagne, parmi eux l’ancien chef du parti des Verts, Noël Mamère, les deux députés communistes Jean-Jacques Candelo et Jean-Paul Lecoq, le parlementaire socialiste François Loncle, et le député Etienne Pinte de l’UMP (Union pour un Mouvement Populaire), le parti de droite majoritaire au pouvoir dans le pays.
Le coordinateur de la campagne a indiqué que le bateau français appareillera d’un des ports locaux pour rejoindre « quelque part dans la Méditerranée les autres navires qui participent à la flottille internationale se dirigeant vers Gaza ».
Il a ajouté : « Nous nous attendons à ce qu’il y ait entre 15 et 20 navires représentant plus de 10 pays de quatre continents », en soulignant que les représentants des pays participants à la flottille se sont accordés lors d’une réunion tenue en Suisse le mois dernier sur le fait que « le départ se fera en avril ou mai prochain ».