[ 06/11/2010 - 20:08 ] |
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Jénine – CPI Les occupants israéliens continuent leur guerre atroce contre les Palestiniens, contre leurs terrains, contre leurs oliviers. Dans la continuité de cette politique, les autorités de l’occupation israélienne ont décidé d’interdire aux habitants du village d’Al-Tiba, à l’ouest de la ville de Jénine, d’atteindre leurs terres pour les travailler et pour cueillir leurs olives ! Pour qu’ils se rendent à leurs terres, se trouvant derrière le mur de séparation discriminatoire, les habitants du village d’Al-Tiba devront obtenir des autorisations spéciales, en présentant les documents prouvant leur propriété. Et voilà que les autorités sionistes ne délivrent plus cette autorisation. Les habitants du village ont peur que cette nouvelle interdiction ne soit qu’un prélude pour une confiscation définitive de tous ces terrains. Projet de confiscation Le fermier palestinien Ezzet Mohajina dit que cette interdiction collective fera mal à beaucoup de citoyens dont l’huile d’olive constitue la source essentielle de leur survie. Ce qui fait peur aux Palestiniens, c’est le doute que les forces israéliennes d'occupation pose sur les vrais propriétaires de ces terres. Leur plan vise alors à confisquer les terres, dit-il. Un officier sioniste se met désormais debout sur le portail du mur de séparation discriminatoire installé sur les terrains du village d’Al-Tiba. Il s’adresse aux villageois, leur disant qu’ils ne pourront pas mettre le pied sur leurs terres s’ils n’apportent pas des actes de propriété, bien que les Israéliens sachent que les fermiers ont d’autres moyens de prouver leur propriété de leurs terres. Au pied du mur Les conditions imposées par les occupants israéliens aux Palestiniens vivant de l’autre côté du mur de séparation discriminatoire servent à les mettre au pied de mur, dit le président du conseil du village d’Al-Tiba. En effet, ces terres font partie de celles qui étaient la propriété de la Jordanie. Le président du conseil du village souligne que ces agissements sionistes signifient obligatoirement que les habitants de son village perdront définitivement leurs terres, comme c’est le cas partout en Cisjordanie, où la terre est l’objet d’attaques organisées. Prétexte sécuritaire Ali Mohamid, propriétaire d’une terre derrière le mur discriminatoire de séparation, voit en cette décision une réelle catastrophe. Il condamne la décision de l’armée israélienne. L’armée israélienne, pourquoi vient-elle maintenant pour parler de la propriété de ces terres ? Ne serait-ce pas pour les confisquer ? Partout en Cisjordanie, l’armée israélienne et les colons sionistes mènent une guerre totale contre les fermiers palestiniens, dans cette saison de cueillette d’olives, une source essentielle pour les Palestiniens. Ils les empêchent par tous les moyens d’atteindre leurs terres. Ils les agressent. Ils volent leurs produits. Ils rasent leurs terrains. Ils les confisquent surtout quand ils ont le malheur d’être près des colonies sionistes. |