Vendredi, 05 Novembre 2010 20:42
IRIB - En visite en Palestine occupée, le secrétaire au Foreign Office, William Hague a promis aux dirigeants sionistes de faire tout pour modifier, dans les plus brefs délais, une loi britannique sur les crimes de guerre. En vertu de cette loi, un juge britannique est en mesure de délivrer un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni, à la demande d'un plaignant, s'il lui est confirmé que la dite personnalité est impliquée dans des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. Des détracteurs du régime sioniste et des ONG des droits de l'Homme avaient saisi au nom de cette loi, les tribunaux britanniques, accusant de crimes de guerre, des dirigeants politiques ou militaires israéliens.
De sorte que Tzipi Livni s'est vue forcer à annuler sa visite à Londres, étant donné qu'à l'époque de la guerre de 22 jours contre la bande de Gaza, elle se trouvait à la tête du ministère des Affaires étrangères du régime sioniste.
Les négociations stratégiques entre Londres et Tel-Aviv prévues en octobre en Grande-Bretagne n'ont pas pu avoir lieu, à cause justement de cette loi, qui pourraient faire arrêter les autorités israéliennes qui se rendaient au Royaume Uni. Nombreux sont les responsables de la défense et de la sécurité du régime sioniste qui craignent d'être poursuivis par des tribunaux britanniques, pour crimes de guerre et violations des droits de l'Homme. Ces inquiétudes ont mené Israël à annuler, également, une visite, prévue la semaine dernière, de son Ministre de la Sécurité, Dan Meridor, à Londres.
Le régime sioniste a donc boycotté le dialogue stratégique avec les responsables britanniques, en réaction à cette loi qui a rendu difficile les déplacements des responsables israéliens à Londres. L'ex-premier ministre Gordon Brown avait déjà promis de modifier la loi sur les crimes de guerre en faveur d'Israël. Il n'a pas réussi, cependant, à tenir sa promesse, jusqu'au dernier jour de son mandat. Convaincu qu'il devait bientôt quitter 10, Downing Street, Brown aurait peut-être préféré ne pas s'avilir ni avilir son parti travailliste. Les conservateurs l'ayant remplacé semblent plutôt enclins à réduire les obstacles à la visite des responsables israéliens à Londres, via l'amendement de la loi sur les crimes de guerre. Pour compléter les promesses de William Hague, la porte-parole du gouvernement britannique Karen Kaufman a affirmé que le gouvernement préparerait, en quelques semaines, une nouvelle version de la loi. Kaufman a émis l'espoir que le nouveau projet de loi soit adopté aux séances en cours du parlement. La Grande-Bretagne a donc choisi de modifier ses lois, rien que pour satisfaire les responsables israéliens; or, les activistes des droits de l'Homme ont d'ores et déjà exprimé leur protestation contre cette mesure qui, loin de renforcer le système juridique britannique, vise plutôt à satisfaire les criminels de guerre.
De sorte que Tzipi Livni s'est vue forcer à annuler sa visite à Londres, étant donné qu'à l'époque de la guerre de 22 jours contre la bande de Gaza, elle se trouvait à la tête du ministère des Affaires étrangères du régime sioniste.
Les négociations stratégiques entre Londres et Tel-Aviv prévues en octobre en Grande-Bretagne n'ont pas pu avoir lieu, à cause justement de cette loi, qui pourraient faire arrêter les autorités israéliennes qui se rendaient au Royaume Uni. Nombreux sont les responsables de la défense et de la sécurité du régime sioniste qui craignent d'être poursuivis par des tribunaux britanniques, pour crimes de guerre et violations des droits de l'Homme. Ces inquiétudes ont mené Israël à annuler, également, une visite, prévue la semaine dernière, de son Ministre de la Sécurité, Dan Meridor, à Londres.
Le régime sioniste a donc boycotté le dialogue stratégique avec les responsables britanniques, en réaction à cette loi qui a rendu difficile les déplacements des responsables israéliens à Londres. L'ex-premier ministre Gordon Brown avait déjà promis de modifier la loi sur les crimes de guerre en faveur d'Israël. Il n'a pas réussi, cependant, à tenir sa promesse, jusqu'au dernier jour de son mandat. Convaincu qu'il devait bientôt quitter 10, Downing Street, Brown aurait peut-être préféré ne pas s'avilir ni avilir son parti travailliste. Les conservateurs l'ayant remplacé semblent plutôt enclins à réduire les obstacles à la visite des responsables israéliens à Londres, via l'amendement de la loi sur les crimes de guerre. Pour compléter les promesses de William Hague, la porte-parole du gouvernement britannique Karen Kaufman a affirmé que le gouvernement préparerait, en quelques semaines, une nouvelle version de la loi. Kaufman a émis l'espoir que le nouveau projet de loi soit adopté aux séances en cours du parlement. La Grande-Bretagne a donc choisi de modifier ses lois, rien que pour satisfaire les responsables israéliens; or, les activistes des droits de l'Homme ont d'ores et déjà exprimé leur protestation contre cette mesure qui, loin de renforcer le système juridique britannique, vise plutôt à satisfaire les criminels de guerre.