06/11/2010
L'ancien président George W. Bush a envisagé en 2007, à la demande d'Israël, une attaque contre un site du désert syrien soupçonné d'abriter une installation nucléaire, mais a finalement renoncé à cette idée. Ce sont en fin de compte les Israéliens qui ont détruit cette année-là les installations de Daïr Alzour, dont Damas a toujours affirmé qu'elles n'avaient rien à voir avec la recherche nucléaire militaire. Dans ses Mémoires, Decision Points, à paraître mardi aux États-Unis, l'ancien chef de la Maison-Blanche révèle avoir parlé au téléphone avec le Premier ministre israélien de l'époque, Ehud Olmert, peu après avoir reçu des informations sur « une installation suspecte, dissimulée dans le désert oriental de Syrie ». Olmert avait été déçu par le refus américain, ajoute l'ex-président, qui dément que Washington ait alors donné son « feu vert » aux Israéliens pour qu'ils se chargent eux-mêmes de détruire le site.