samedi 4 septembre 2010

La contre attaque des sionistes dans l'affaire "Gilad Shalit" de Villeneuve d'Ascq

A 14 H 45 ce mardi 2 septembre, la mairie de Villeneuve D’Ascq, prés de Lille, saisie par de nombreuses protestations, notamment des divers associations pour les droits du peuple palestinien, a retiré la banderole "Liberté pour Guilad Shalit" installée vendredi 27 août sur le fronton de l’Hôtel de Ville.

Les associations dénonçaient le « deux poids, deux mesures » infligé par l'État français à la situation d'un jeune Franco-Palestinien, Salah Hammouri, emprisonné en territoire israélien sans motifs probants.
Il est intéressant - et parfois risible - de sonder les réactions de la presse sioniste sur le sujet, d’une part, pour s’apercevoir du « consensus ridicule » de leurs arguments, et d’autre part, pour comprendre que nos actions de sensibilisation ont un véritable impact sur le terrain.
Le site JSS news commence fort, il titrait « sous pression antisémite, le maire retire l’affiche de Gilad Shalit » comme quoi le rapport est vite établit entre une prise de position purement politique et un racisme affiché, d’autant plus qu’était signataire l’Union Juive Française pour la Paix. « Alors voilà… Je le dis clairement: le temps est venu! Le temps est venu mes amis juifs et non juifs, d’agir et de se bouger. Puisque des groupes qui prônent l’inacceptable (le droit du Hamas de garder un otage), peut-être serait-il temps de nous défendre. » Signait-il plus loin justifiant sa violente ferveur par de la pure défense. Plus agressif encore « Les collabos, plus zélés que dévoyés, de la déshumanisation et de la torture mentale infligée familles et aux proches, alias Ligue des Droits de l'h. (pour Hamas et Hezbollah) se sont acharnés à défigurer cette initiative via leur site de haine » d’ashkel.info.
Les arguments sionistes sont répétitifs mais efficaces, ils consistent systématiquement à décrédibiliser les groupes revendiquant le fait de « l'existence du droit des palestiniens », non pas sur la base de leurs positions mais sur des suppositions. Ainsi, un militant des droits de l'Homme dans cette partie du monde est très facilement taxé de pro-Hamas, de pro-Hezbollah ou même pire, d'antisémite! C'est comme si tous ceux qui avaient critiqués la politique de Nicolas Sarkozy devenaient immédiatement raciste "anti-blanc". En résumé, l’antisémitisme est une étiquette dont ils disposent (apparemment en grande quantité) pour la coller sur le front de ceux qui ne disent pas ce qu’ils veulent entendre. Ensuite vient la posture victimaire dans laquelle la grande violence de leur propos et « excusé » de facto par un droit de légitime défense auto-décrété.
Soyons conscient de notre force, restons solide dans notre combat juste et vive la liberté!
L’équipe de communication GP Lille