13 Juil 2010
Beyrouth / Quatre ans après l'agression israélienne contre le Liban (12 juillet 2006), la résistance nationale libanaise se présente plus forte, plus ferme et plus résolue à défendre la terre et la dignité, indique un rapport publié par l'agence arabe syrienne d'informations SANA, qui trouve que la victoire de la résistance nationale libanaise en 2006 sur l'ennemi israélienne était un tournant marquant dans le conflit arabo-israélien et le début de la fin du projet sioniste dans la région.
Le rapport, élaboré à l'occasion du 4ème anniversaire de l'agression israélienne perfide contre le Liban, trouve que cette anniversaire vient cette année et avec lui profilent les promesses de la victoire de la résistance et du droit et du débâcle de l'agression en dépit de la monté des menaces des dirigeants israéliens et de l'accentuation des violations israéliennes de la souveraineté du Liban aussi bien que des résolutions internationales, "or les résistants, artisans des victoires de l'époque moderne, avaient fait le serment de rester le rempart solide face à la tendance agressive de l'entité sioniste terroriste", écrit le rédacteur du rapport qui souligne que la résistance libanaise victorieuse avait présenté aux Arabes et au monde un modèle de la stratégie de libération et de dissuasion: "Elle a réussi à obliger l'ennemi à entrer en négociations indirectes qui avaient abouti à la libération d'un grand nombre de détenus, avec en tête Samir el-Qentar, et de dépouilles des martyrs".
Volet opérationnel, le rapport souligne la révélation, au cours de l'agression, de la faiblesse de la stratégie des sionistes au champ de bataille qui avait vu l'effondrement des illusions de l'ennemi de détruire la résistance et son armement, de même que la légende de la Merkava israélienne (Plus de 33 Merkava détruits en un seul jours à Wadi al-Houjeir).
Les résistants ont également réussi à donner le ton et à imposer de nouvelles équations, indique le rapport qui cite dans ce sens l'atteint en plein cœur du navire de guerre israélien Sa'arV, les missiles qui avaient frappé les colonies israéliennes, et l'équation: Tel-Aviv pour Beyrouth, aéroport pour aéroport, électricité pour électricité.
Le rapport cite par ailleurs différents témoignages, déclarations et articles israéliens révélant le sentiment de défaite qui avait dominé les Israélien, de même que la reconnaissance à tous les niveaux et de cette défaite et de la victoire éclatante de la résistance: Netanyahu avait parlé de "la 2ème guerre du Liban qui a amené Israël 40 ans en arrière", la domination de l'obsession sur l'existence de l'entité sioniste après des décennies de conviction d'invincibilité, Maariv qui parlait d'une "humiliation" d'Israël parce que la résistance avait réussi à le mener à négocier avec succès sur l'échange des détenus sans donner le moindre renseignement sur les soldats israéliens capturés dont le sort n'avait été révélé qu'au terme de l'opération, et Olmert qui parla d'une catastrophe et d'un coup fatal…
Le rapport qui évoque la mobilisation des médias israéliens depuis trois ans pour dire combien les capacités de la résistance nationale libanaise s'étaient accentuées au deux niveaux: quantité et qualité, affirme que la résistance qui ne s'était pas laissée prendre par l'euphorie de la victoire éclatante a continué de travailler en silence et sans donner l'oreille aux tapages, de l'intérieur et de l'extérieur, pour se préparer à une éventuelle confrontation prochaine.
Gh.H.Lien