Israël s'est dit prêt hier soir à intercepter un cargo d'aide libyen en route pour Gaza si le bateau tente de forcer le blocus maritime du territoire palestinien. Selon la Fondation Kadhafi pour Gaza, qui a affrété le bâtiment, les autorités israéliennes ont lancé un ultimatum pour qu'il se détourne de son cap avant l'aube. « Sinon, elles menacent d'intercepter le bateau avec leur marine de guerre », a déclaré à l'AFP un représentant de la fondation libyenne à bord, Machallah Zwei, joint par téléphone satellitaire. Selon M. Zwei, le capitaine du cargo a répondu que « la question va être étudiée par les responsables du navire avant de donner une réponse ». Toutefois, un porte-parole militaire israélien à Jérusalem a démenti l'existence d'un ultimatum, ajoutant qu'Israël avait seulement « adressé (au navire) une clarification sur ce qu'il savait déjà, à savoir qu'il ne peut pas aller à Gaza ».
Selon la Fondation Kadhafi, les pressions se sont accentuées hier sur le propriétaire grec et le capitaine de l'Amalthéa afin de les pousser à changer de route. « La fondation a reçu une lettre de la compagnie propriétaire du navire confirmant les pressions exercées sur eux », a affirmé l'organisation sur son site Internet, sans préciser la nature ou l'origine de ces pressions. « Le propriétaire du navire a affirmé qu'il ne cédera pas aux pressions, tout en notant qu'il n'avait pas l'intention d'entrer dans une confrontation », a souligné la fondation qui a appelé toutes les parties « à permettre au navire d'atteindre sa destination finale ».
Selon la Fondation Kadhafi, les pressions se sont accentuées hier sur le propriétaire grec et le capitaine de l'Amalthéa afin de les pousser à changer de route. « La fondation a reçu une lettre de la compagnie propriétaire du navire confirmant les pressions exercées sur eux », a affirmé l'organisation sur son site Internet, sans préciser la nature ou l'origine de ces pressions. « Le propriétaire du navire a affirmé qu'il ne cédera pas aux pressions, tout en notant qu'il n'avait pas l'intention d'entrer dans une confrontation », a souligné la fondation qui a appelé toutes les parties « à permettre au navire d'atteindre sa destination finale ».
« La marine israélienne a commencé des préparatifs pour arrêter le navire s'il tente de violer le blocus maritime », a par ailleurs confirmé un autre porte-parole de l'armée, en précisant qu'un contact radio avait été établi avec le bateau libyen.
Hier, à la mi-journée, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza, où il devait accoster ce matin. « Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n'étions pas là pour faire de la provocation », a expliqué M. Zwei. Selon la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, l'Amalthéa est « chargé de deux mille tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments ». Outre 12 membres d'équipage de diverses nationalités, neuf personnes (six Libyens, un Nigérien, un Marocain et un Algérien) sont à bord, selon l'agent maritime de l'Amalthéa.
Hier, à la mi-journée, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, était à 130 milles marins (près de 240 km) de la bande de Gaza, où il devait accoster ce matin. « Nous avons expliqué aux autorités israéliennes que notre destination initiale était Gaza et que nous n'étions pas là pour faire de la provocation », a expliqué M. Zwei. Selon la Fondation Kadhafi, une association caritative présidée par Seif al-Islam, fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, l'Amalthéa est « chargé de deux mille tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments ». Outre 12 membres d'équipage de diverses nationalités, neuf personnes (six Libyens, un Nigérien, un Marocain et un Algérien) sont à bord, selon l'agent maritime de l'Amalthéa.
Ces derniers jours, Israël a déployé d'intenses efforts diplomatiques pour que le cargo libyen détourne sa route vers l'Égypte, mais a averti qu'il n'hésiterait pas à l'arraisonner s'il maintenait le cap sur Gaza. L'État hébreu, qui a dénoncé « une provocation superflue », espère prévenir une réédition du récent fiasco de sa marine dans les eaux internationales au large de Gaza. Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale qui s'efforçait de « briser » le blocus israélien, une opération mal préparée et exécutée qui a entraîné la mort de neuf militants turcs propalestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier.
Les Israéliens, qui veulent escorter le bateau libyen dans leur port d'Ashdod (Sud) pour y décharger sa cargaison, disent craindre l'importation massive d'armes et de matériel de guerre pour justifier leur blocus maritime de Gaza. Toutefois, à la suite de l'incident du 31 mai, sous forte pression internationale, Israël a assoupli son embargo terrestre contre Gaza en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire par les islamistes du Hamas en juin 2007.
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Les Israéliens, qui veulent escorter le bateau libyen dans leur port d'Ashdod (Sud) pour y décharger sa cargaison, disent craindre l'importation massive d'armes et de matériel de guerre pour justifier leur blocus maritime de Gaza. Toutefois, à la suite de l'incident du 31 mai, sous forte pression internationale, Israël a assoupli son embargo terrestre contre Gaza en vigueur depuis la prise de contrôle du territoire par les islamistes du Hamas en juin 2007.