Mardi, 13 Juillet 2010 23:47
Al-Manar - La tension a atteint son paroxysme au sein de l'armée israélienne,
notamment entre le ministre de la Guerre Ehud Barak et le commandant en chef de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi, après la publication du rapport d'enquête militaire sur le raid contre la flottille turque de Gaza. Et pour cause, le général Guiora Eiland qui dirigeait cette commission d'enquête a révélé une lettre d’Ashkenazi adressée à Barak et au Premier ministre Benjamin Netanyahu, datant de deux semaines avant les événements de la flottille de la Liberté, dans laquelle il met en garde contre les conséquences d'une opération militaire.Quelques heures à peine après cette révélation, le Bureau du ministre de la Guerre a annoncé que Barak avait exigé avant l'execution de l'opération militaire contre la flottille, de rassembler des informations sur les pacifistes à bord du navire (Marmara), en cas de présence de terroristes entre eux.Selon Eiland, Ashkenazi a envoyé une lettre à Barak et à Netanyahu le 13 mai, les avertissant contre un contrôle militaire du navire de Marmara et a suggéré de ne recourir à cette option qu’en cas d’urgence.Ashkenazi avait écrit qu'il est impératif que les ministères se consultent concernant toute option militaire, y compris pour ce qui est des saisies et des arrestations des pacifistes à bord du navire.Quelques heures après la publication des conclusions du rapport de Eiland, le bureau de Barak a révélé que ce dernier avait organisé une réunion entre divers responsables militaires israéliens , trois semaines avant les événements de la flottille, exigeant des participants à intensifier leurs efforts dans la collecte de renseignements sur les militants du navire Marmara.Selon le bureau de M. Barak, le général Gabi Ashkenazi, était présent y compris le commandant du Corps des Marines, général Eliezer Marum et un représentant de la Division du renseignement militaire Shin Bet et un autre troisième délégué pour le Mossad.Le bureau du ministre de la Guerre d’Ehud Barak a souligné que ce dernier avait exprimé son insatisfaction quand aux renseignements récoltées sur les organisateurs de la flottille et de découvrir qui est derrière eux quelles sont leurs intentions, leur identité !Selon cette version des faits, Barak a donné des instructions au commandant de la Marine de se préparer à une éventuelle opération militaire au cas où des terroristes s’avéreraient être présents à bord.Or, selon le quotidien israélien Yediot Aharonot les dirigeants de l'armée israélienne ont été choqué par la version de Barack , estimant que ce dernier tente de blâmer l’échec du raid israélien contre la flottille à l'armée et ses dirigeants. Le journal a souligné que des responsables militaires ont exprimé leur colère envers « les tentatives de Barak, qui a été le premier directeur de ce projet militaire, de faire porter la responsabilité des erreurs commises avant et pendant le piratage du navire de Marmara aux responsables militaires ». Les responsables militaires ont précisé que le ministre de la Guerre est très irrité par son témoignage qu’il doit présenter devant la Commission Turkel et les conclusions qu’elle publiera, d’où ses efforts de se décharger de toute responsabilité.Lien
notamment entre le ministre de la Guerre Ehud Barak et le commandant en chef de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi, après la publication du rapport d'enquête militaire sur le raid contre la flottille turque de Gaza. Et pour cause, le général Guiora Eiland qui dirigeait cette commission d'enquête a révélé une lettre d’Ashkenazi adressée à Barak et au Premier ministre Benjamin Netanyahu, datant de deux semaines avant les événements de la flottille de la Liberté, dans laquelle il met en garde contre les conséquences d'une opération militaire.Quelques heures à peine après cette révélation, le Bureau du ministre de la Guerre a annoncé que Barak avait exigé avant l'execution de l'opération militaire contre la flottille, de rassembler des informations sur les pacifistes à bord du navire (Marmara), en cas de présence de terroristes entre eux.Selon Eiland, Ashkenazi a envoyé une lettre à Barak et à Netanyahu le 13 mai, les avertissant contre un contrôle militaire du navire de Marmara et a suggéré de ne recourir à cette option qu’en cas d’urgence.Ashkenazi avait écrit qu'il est impératif que les ministères se consultent concernant toute option militaire, y compris pour ce qui est des saisies et des arrestations des pacifistes à bord du navire.Quelques heures après la publication des conclusions du rapport de Eiland, le bureau de Barak a révélé que ce dernier avait organisé une réunion entre divers responsables militaires israéliens , trois semaines avant les événements de la flottille, exigeant des participants à intensifier leurs efforts dans la collecte de renseignements sur les militants du navire Marmara.Selon le bureau de M. Barak, le général Gabi Ashkenazi, était présent y compris le commandant du Corps des Marines, général Eliezer Marum et un représentant de la Division du renseignement militaire Shin Bet et un autre troisième délégué pour le Mossad.Le bureau du ministre de la Guerre d’Ehud Barak a souligné que ce dernier avait exprimé son insatisfaction quand aux renseignements récoltées sur les organisateurs de la flottille et de découvrir qui est derrière eux quelles sont leurs intentions, leur identité !Selon cette version des faits, Barak a donné des instructions au commandant de la Marine de se préparer à une éventuelle opération militaire au cas où des terroristes s’avéreraient être présents à bord.Or, selon le quotidien israélien Yediot Aharonot les dirigeants de l'armée israélienne ont été choqué par la version de Barack , estimant que ce dernier tente de blâmer l’échec du raid israélien contre la flottille à l'armée et ses dirigeants. Le journal a souligné que des responsables militaires ont exprimé leur colère envers « les tentatives de Barak, qui a été le premier directeur de ce projet militaire, de faire porter la responsabilité des erreurs commises avant et pendant le piratage du navire de Marmara aux responsables militaires ». Les responsables militaires ont précisé que le ministre de la Guerre est très irrité par son témoignage qu’il doit présenter devant la Commission Turkel et les conclusions qu’elle publiera, d’où ses efforts de se décharger de toute responsabilité.Lien