Ecrit par Leyla Jad
Wednesday, 22 July 2009
BETHLEEM – Le gouvernement israélien a décidé d'interdire l'utilisation du terme arabe Nakba («catastrophe») pour décrire l'expulsion de Palestiniens de leur patrie en 1948, la guerre qui a vu la création d'Israël et le processus qui se poursuit jusqu’à nos jours.
Le ministère de l'Éducation israélien a fait l'annonce mercredi, a indiqué Al Manar. Le terme n'est pas utilisé dans les manuels scolaires auprès des écoles dans les zones à prédominance juive, mais on le trouve dans un texte utilisé dans les zones à forte population arabo-palestinienne.
Le texte a été introduit en 2007, lorsque le ministère de l'Education était dirigé par Yuli Tamir, du Parti travailliste. Le livre est destiné aux enfants âgés de 8 et 9 ans, a dit Reuters.
Les Palestiniens de 1948, les «arabes-israéliens», sont environ un cinquième de la population de sept millions d’habitants. Selon les chiffres des Nations Unies, plus de 700.000 Palestiniens ont du quitter leurs foyers en 1948.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait dit il y a deux ans, que le mot «Nakba» dans les écoles israéliennes pousserait à l'incitation contre Israël.
«La décision d'intégrer il y a quelques années cette notion dans l'enseignement pour les Arabes israéliens a constitué une erreur qui sera rectifiée dans les prochains livres scolaires actuellement en préparation», a affirmé le ministre Gideon Sa’ar dans un communiqué. «Il n'y a aucune raison de présenter la création de l'Etat d'Israël comme une catastrophe dans un programme d'enseignement officiel.
L'objectif du système éducatif n'est pas de nier la légitimité de notre Etat ni de favoriser l'extrémisme parmi les Arabes israéliens», a ajouté le ministre.
Le projet de loi revu par le cabinet interdit toute aide de la part de l'occupation à une quelconque participation à la commémoration de la Nakba, sans imposer des sanctions pour ceux qui marqueraient l'événement.
Le projet initialement proposé par le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, visait à interdire toute commémoration de la Nakba, prévoyant une peine allant jusqu'à trois ans de prison pour les contrevenants, selon Al Manar. (PNN / agences)
Le texte a été introduit en 2007, lorsque le ministère de l'Education était dirigé par Yuli Tamir, du Parti travailliste. Le livre est destiné aux enfants âgés de 8 et 9 ans, a dit Reuters.
Les Palestiniens de 1948, les «arabes-israéliens», sont environ un cinquième de la population de sept millions d’habitants. Selon les chiffres des Nations Unies, plus de 700.000 Palestiniens ont du quitter leurs foyers en 1948.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait dit il y a deux ans, que le mot «Nakba» dans les écoles israéliennes pousserait à l'incitation contre Israël.
«La décision d'intégrer il y a quelques années cette notion dans l'enseignement pour les Arabes israéliens a constitué une erreur qui sera rectifiée dans les prochains livres scolaires actuellement en préparation», a affirmé le ministre Gideon Sa’ar dans un communiqué. «Il n'y a aucune raison de présenter la création de l'Etat d'Israël comme une catastrophe dans un programme d'enseignement officiel.
L'objectif du système éducatif n'est pas de nier la légitimité de notre Etat ni de favoriser l'extrémisme parmi les Arabes israéliens», a ajouté le ministre.
Le projet de loi revu par le cabinet interdit toute aide de la part de l'occupation à une quelconque participation à la commémoration de la Nakba, sans imposer des sanctions pour ceux qui marqueraient l'événement.
Le projet initialement proposé par le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, visait à interdire toute commémoration de la Nakba, prévoyant une peine allant jusqu'à trois ans de prison pour les contrevenants, selon Al Manar. (PNN / agences)