23/07/2009
TURQUIE
Le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont souligné hier à Alep qu'Israël devait avoir « une véritable volonté politique » pour parvenir à la paix au Proche-Orient. Cette paix doit être « basée sur les résolutions internationales et sur le retrait d'Israël des territoires arabes occupés, dont le Golan, jusqu'à la ligne du 4 juin 1967 » qui prévalait avant la guerre israélo-arabe, ont souligné les deux dirigeants.
Damas réclame la restitution intégrale du plateau stratégique du Golan, conquis par Israël en 1967 puis annexé en 1981. La Syrie et Israël ont lancé en mai 2008 des pourparlers indirects de paix par l'entremise de la Turquie. Ces pourparlers ont été suspendus en décembre dernier après l'offensive de l'armée israélienne à Gaza.
MM. Assad et Erdogan ont convenu par ailleurs de « poursuivre leur action pour lever l'embargo imposé à la bande de Gaza et pour parvenir à la réconciliation palestinienne ».
Avant d'entamer sa visite d'une journée en Syrie, M. Erdogan avait affirmé que la Turquie était désireuse de reprendre son rôle d'intermédiaire entre Israël et la Syrie. « Des demandes pour relancer ce processus ont commencé à venir, nous devons travailler sur ce dossier », a dit M. Erdogan avant de partir pour Alep.
La Turquie, pays musulman mais État laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux ont noué des liens économiques étroits depuis la signature d'un accord de coopération militaire en 1996.
Damas réclame la restitution intégrale du plateau stratégique du Golan, conquis par Israël en 1967 puis annexé en 1981. La Syrie et Israël ont lancé en mai 2008 des pourparlers indirects de paix par l'entremise de la Turquie. Ces pourparlers ont été suspendus en décembre dernier après l'offensive de l'armée israélienne à Gaza.
MM. Assad et Erdogan ont convenu par ailleurs de « poursuivre leur action pour lever l'embargo imposé à la bande de Gaza et pour parvenir à la réconciliation palestinienne ».
Avant d'entamer sa visite d'une journée en Syrie, M. Erdogan avait affirmé que la Turquie était désireuse de reprendre son rôle d'intermédiaire entre Israël et la Syrie. « Des demandes pour relancer ce processus ont commencé à venir, nous devons travailler sur ce dossier », a dit M. Erdogan avant de partir pour Alep.
La Turquie, pays musulman mais État laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux ont noué des liens économiques étroits depuis la signature d'un accord de coopération militaire en 1996.
l'orient le jour