Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reconnu vendredi à New York que "les choses n'avaient pas beaucoup avancé" sur la question du conflit israélo-palestinien.
"Le conflit israélo-palestinien n'a pas été absent de cette session (de l'Assemblée générale de l'ONU) mais il a été moins présent que certains pouvaient imaginer. Sur la question des relations entre Israël et Palestine, pour le moment les choses n'ont pas avancé", a déclaré M. Fabius lors d'une conférence de presse.
"Il y aura une réunion sur la reconstruction de Gaza le 12 octobre au Caire, mais il est évident qu'il faut trouver une solution sur le fond. Or, force est de constater que les choses n'ont pas beaucoup avancé", a-t-il dit.
"Il y a des projets, nous avons travaillé sur une résolution, mais d'une façon générale nous connaissons les paramètres pour les négociations. On ne peut pas continuer pour l'éternité, il faut trouver une solution", a-t-il insisté.
Les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU travaillent depuis des semaines sur un projet de résolution consacré à Gaza (trêve, reconstruction, levée du blocus, démilitarisation) après la guerre meurtrière cet été entre Israël et le Hamas, qui a fait plus de 2.100 morts côté palestinien, en majorité des civils, et plus de 70 côté israélien, dont 66 soldats.
Toutefois, les Palestiniens sont opposés à une résolution ne traitant que de la question de Gaza, et la résolution a peu de chances de voir le jour, selon une source diplomatique.