Plus que jamais le Hezbollah se trouve dans la ligne de mire des israéliens, quoique son champ d’action se trouve à l’est. A peine a-t-il bombardé une position des miliciens avec un drone d'attaque que les medias israéliens ont relayé l’information avec toutes les explications qui vont avec, en l’occurrence le scenario à prévoir dans le cas d’une nouvelle confrontation.
Il est vrai que c’est la première fois que le Hezbollah utilise des drones d’attaque. L’information est d’autant plus importante que des images vidéo sur l’attaque ont été postées sur les réseaux sociaux. Les images ont-elles aussi été relayées par les télévisions israéliennes. On y voit un drone en train de bombarder une position du front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, à la frontière avec la Syrie.
Les medias israéliens ont convenu qu’il s’agit-là d’une évolution militaire importante qui devrait constituer une véritable source de préoccupation pour la nomenklatura militaire israélienne.
Le correspondant de la Deuxième chaine israélienne pour les affaires arabes, Ohad Himo s’est chargé d’expliquer ces images et d’en dégager leur portée: « ces images exceptionnelles que nous voyons sur l’écran montre comment le Hezbollah utilise pour la première fois un drone d’attaque. Il s’agit d’une documentation rare de cet appareil au moment où il tire un missile et ce sont des capacités exceptionnelles et très évoluées chez le Hezbollah »
Même son de cloche de la part d’un autre journaliste, le correspondant militaire de la Première chaine israélienne, Amir-Bar Shalom : « Le Hezbollah a changé sa façon d’agir ces derniers mois. Il s’est remis à agir militairement d’une façon visible. Les images qui ont été diffusées montrent que le Hezbollah utilise des appareils d’attaque sans pilote dans sa guerre à la frontière avec la Syrie », a-t-il expliqué.
Et de mettre en garde que « ces drones dirigés vers l’Est, en direction de la Syrie peuvent très bien se rendre au sud en direction d’Israël, Le Hezbollah a déjà fait ceci dans la passé ». En allusion à deux drones de reconnaissance qui ont été dépêchés à deux moments différents pour survoler la Palestine occupée. L’un d’entre, baptisé Ayyoub, a traversé une longue distance avant d’être détecté et abattu.
Même son de cloche de la part d’un autre journaliste, le correspondant militaire de la Première chaine israélienne, Amir-Bar Shalom : « Le Hezbollah a changé sa façon d’agir ces derniers mois. Il s’est remis à agir militairement d’une façon visible. Les images qui ont été diffusées montrent que le Hezbollah utilise des appareils d’attaque sans pilote dans sa guerre à la frontière avec la Syrie », a-t-il expliqué.
Et de mettre en garde que « ces drones dirigés vers l’Est, en direction de la Syrie peuvent très bien se rendre au sud en direction d’Israël, Le Hezbollah a déjà fait ceci dans la passé ». En allusion à deux drones de reconnaissance qui ont été dépêchés à deux moments différents pour survoler la Palestine occupée. L’un d’entre, baptisé Ayyoub, a traversé une longue distance avant d’être détecté et abattu.
En parallèle à ces préoccupations médiatiques, sont intervenues les mises en garde du commandant de l’armée israélienne pour le front nord, le général Yair Golan. Il a lancé un appel pour se préparer aux évolutions qui se déroulent sur la frontière avec la Syrie. « Nous suivons quotidiennement ce qui se passe en Syrie et au Liban. Il y a des nuages dans l’horizon. Nous espérons qu’ils ne nous parviendront pas. Mais nous suivons de près ce qui se passe et nous devons être prêts à affronter les changements », a-t-il dit en se voulant rassurant.
Et pour le paraitre encore plus, les milieux de l’armée israélienne se plaisent ces temps-ci à s’attarder sur les dernières évolutions à la frontière avec la Syrie. Assurant que plus de 80% de Quneitra est désormais entre les mains de l’opposition syrienne, ils évoquent l’éventualité de conclure des accords avec certains de ses protagonistes, surtout l’Armée syrienne libre et se targuent d’avoir déjà hospitalisé 1.300 rebelles syriens.
Sans le révéler, c’est avec peine qu’ils évitent de dévoiler au grand jour que c’est grâce à eux que Quneitra est tombée entre les mains des rebelles syriens. Mais ça on le sent dans leur ton pompeux!
Images capture à partir d'un reportage de notre chaine al-Manar, réalisé sur des images de télévision israéliennes.