La guerre a causé entre 4 et 6 milliards de dollars de
dégâts au minimum dans la bande de Gaza, a indiqué mardi le
vice-ministre palestinien de l'Economie Tayssir Amro, selon qui des pays
donateurs doivent se réunir en Norvège en septembre.
Tayssir Amro a expliqué à l'AFP que ce chiffre ne prenait en compte
que "les dégâts directs impactant l'économie gazaouie et pourrait
grimper une fois que seraient additionnés les effets indirects sur la
population".
Un décompte plus précis sera réalisé une fois le calme revenu dans
l'enclave palestinienne surpeuplée et sous blocus, où plus de 1850
personnes ont été tuées et près d'un demi-million déplacées, a-t-il dit.
M. Amro n'a pas donné plus de précision sur la réunion des pays donateurs.
M. Amro n'a pas donné plus de précision sur la réunion des pays donateurs.
Israël et le Hamas, qui contrôle Gaza, observaient mardi une trêve
dans le territoire dont les troupes israéliennes se sont retirées au
terme de 29 jours d'offensive aérienne puis terrestre. Ce cessez-le-feu
obtenu avec les médiations égyptienne et américaine doit a priori durer
72 heures.
Outre les maisons détruites par centaines, depuis une semaine,
l'unique centrale électrique de la bande de Gaza a cessé de fonctionner
après un bombardement israélien. L'enclave palestinienne, soumise depuis
2006 à un blocus imposé par Israël, souffre d'une pénurie d'eau
chronique et d'importants problèmes d'approvisionnement en électricité.
Même en temps normal, les coupures de courant à Gaza sont quotidiennes,
de 8 à plus de 12 heures par jour, affectant hôpitaux, écoles,
commerces, ou encore usines de traitement des eaux du territoire et de
ses 1,8 million d'habitants.