8 novembre 2011
L’Arabie saoudite a procédé à des essais visant à retirer ses
défenses anti-aériennes pour permettre aux avions israéliens de
bombarder les installations nucléaires iraniennes,affirme le Times .
Le quotidien britannique révèle que Riyad aurait accepté d’ouvrir un
couloir aérien au nord du pays, ce qui permettrait à l’aviation
israélienne de raccourcir son trajet jusqu’à l’Iran. Les quatre
objectifs principaux pour un raid sur l’Iran seraient les installations
d’enrichissement d’uranium à Natanz et Qom, le bâtiment de stockage de
gaz à Ispahan et le réacteur à eau lourde d’Arak.
Ces objectifs se situent à 2.250 km d’Israël, c’est-à-dire la limite
de ce que peuvent parcourir les bombardiers israéliens, même ravitaillés
en vol. Passer par le couloir saoudien arrangerait donc fortement
Israël.
«Les Saoudiens ont donné leur accord pour laisser passer les Israéliens d’un côté et ils regarderont de l’autre», a déclaré au Times une source américaine. «Tout ceci a été fait avec l’accord du Département d’Etat américain.»
Selon les informations du Times, cet accord est de notoriété publique
en Arabie Saoudite. Le quotidien britannique explique que, malgré la
tension entre les deux gouvernements, Arabie Saoudite et Israël
partagent une haine mutuelle de Téhéran et une crainte commune des
ambitions nucléaires de l’Iran. «Nous le savons tous. Nous allons les laisser [les Israéliens] passer et ne rien voir», explique une source saoudienne du Times.
Les officiels israéliens n’ont pas voulu commenter ces révélations du
Times. Le quotidien a également interrogé Aharaon Zeevi Farkash, chef
du renseignement militaire israélien jusqu’en 2006. Ce dernier a
déclaré: «Je sais que l’Arabie saoudite a encore plus peur du nucléaire iranien qu’Israël.»
Le 9 juin, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté une nouvelle
résolution, la quatrième depuis 2006, pour tenter de convaincre l’Iran
de suspendre ses activités nucléaires sensibles. Ces sanctions n’auront
«aucun effet», a assuré deux jours plus tard le président iranien . Le 11 juin, l Mahmoud Ahmadinejad a également fustigé le président américain pour sa «grave erreur» et assuré qu’Israël était«condamné».
source : wikistrike