Silvia Cattori
Comment l’armée israélienne s’amuse à persécuter le peuple qu’elle a spolié.
Seules les images peuvent dire l’indicible. Les Palestiniens ne peuvent pas voyager librement, sortir de leurs petits "territoires" militairement occupés par l’armée coloniale. Seule une petite élite, considérée comme "modérée", peut, elle, avoir ce privilège.
Nous, cela va de soi, que nous soyons riches ou pauvres, nous pouvons nous déplacer, sortir de nos villes et villages. Aller d’un pays à l’autre. Le monde sait-il que les Palestiniens n’ont pas ce droit là ?
En 2002 et 2003, lors de mes premiers voyages dans un pays qui avant 1948 s’appelait Palestine, un pays qu’Israël a effacé de la carte - on ne parle plus officiellement que de "Territoires palestiniens" - j’avais été profondément choquée des traitements brutaux que les soldats israéliens, étrangers à cette terre, et sans que rien ne le justifie, faisaient subir aux Palestiniens à tous les "check points" qu’ils avaient mis en place. [1]
Il y avait alors près de 800 "check points" fixes et mobiles. Il y en a encore aujourd’hui plus de 500.
Nos représentants politiques et les correspondants occidentaux sur place le savent. Pourtant, nous ne les avons jamais entendus condamner ces pratiques honteuses. Nous n’avons jamais lu aucun article ou vu aucun reportage télévisé, dans nos médias traditionnels, qui montre dans toute son horreur ce que les "check points" israéliens signifient au quotidien pour des millions de Palestiniens emprisonnés chez eux par des colons venus d’ailleurs.
Silvia Cattori
Pour le comprendre, regardez cette vidéo :
22 juillet 2011 - Silvia Cattori