19/06/2011
La chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton a été reçue dimanche à Jérusalem par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de sources officielles.
L'envoyé spécial du Quartette (UE, ONU, Etats-Unis et Russie) pour le Proche-Orient, Tony Blair, a pris part à l'entretien.
L'envoyé spécial du Quartette (UE, ONU, Etats-Unis et Russie) pour le Proche-Orient, Tony Blair, a pris part à l'entretien.
Aucune des parties n'a fait de commentaires dans l'immédiat.
Mme Ashton et son homologue israélien Avigdor Lieberman avaient constaté leur désaccord sur la possibilité d'un retour aux négociations avec les Palestiniens lors d'une rencontre vendredi à Jérusalem.
M. Lieberman a estimé "nulles" les chances d'une reprise des négociations directes avant l'échéance de septembre, date à laquelle les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU.
En revanche, Mme Ashton a réaffirmé qu'il fallait poursuivre les efforts pour parvenir à une relance des négociations bloquées depuis septembre 2010.
La responsable européenne avait également rencontré vendredi à Ramallah en Cisjordanie le président palestinien Mahmoud Abbas qui avait demandé à l'UE de reconnaître la Palestine "unilatéralement ou collectivement". Elle s'était aussi entretenue avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
Cette visite fait suite à l'envoi par Mme Ashton d'une lettre dans laquelle elle plaide pour un "geste fort" du Quartette avant l'été et estime que "ce n'est pas le moment pour des actions unilatérales", faisant allusion au projet des Palestiniens à l'ONU.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a demandé jeudi à Madrid que l'UE reconnaisse de "manière collective" un Etat palestinien sur les lignes de 1967, assurant que cela favoriserait la reprise des négociations de paix.
"Nous allons de toute façon aux Nations unies, qu'il y ait ou non des négociations", a affirmé de son côté jeudi le négociateur palestinien Mohammed Shtayyeh, affirmant que ces deux voies pouvaient "aller de pair et se compléter".
Mme Ashton et son homologue israélien Avigdor Lieberman avaient constaté leur désaccord sur la possibilité d'un retour aux négociations avec les Palestiniens lors d'une rencontre vendredi à Jérusalem.
M. Lieberman a estimé "nulles" les chances d'une reprise des négociations directes avant l'échéance de septembre, date à laquelle les dirigeants palestiniens comptent demander l'adhésion d'un Etat palestinien à l'ONU.
En revanche, Mme Ashton a réaffirmé qu'il fallait poursuivre les efforts pour parvenir à une relance des négociations bloquées depuis septembre 2010.
La responsable européenne avait également rencontré vendredi à Ramallah en Cisjordanie le président palestinien Mahmoud Abbas qui avait demandé à l'UE de reconnaître la Palestine "unilatéralement ou collectivement". Elle s'était aussi entretenue avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.
Cette visite fait suite à l'envoi par Mme Ashton d'une lettre dans laquelle elle plaide pour un "geste fort" du Quartette avant l'été et estime que "ce n'est pas le moment pour des actions unilatérales", faisant allusion au projet des Palestiniens à l'ONU.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a demandé jeudi à Madrid que l'UE reconnaisse de "manière collective" un Etat palestinien sur les lignes de 1967, assurant que cela favoriserait la reprise des négociations de paix.
"Nous allons de toute façon aux Nations unies, qu'il y ait ou non des négociations", a affirmé de son côté jeudi le négociateur palestinien Mohammed Shtayyeh, affirmant que ces deux voies pouvaient "aller de pair et se compléter".