28 septembre 2010 – « La paix ne peut être sérieuse qu'à condition que les intentions soient sérieuses », a estimé mardi, devant la 65ème Assemblée générale de l'ONU, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al Moualem.
« Le monde a solennellement déclaré qu'il était déterminé à achever une paix juste et complète au Moyen Orient et souligné que cette paix était une condition urgente au maintien de la sécurité et de la stabilité de toute la région », a-t-il poursuivi, avant d'estimer que du côté d'Israël, « il y avait beaucoup de discussions sur cette paix, mais toujours des bruits de bottes qui se font entendre ».
« On nous dit que les négociations sont en cours pour une solution avec deux Etats », a continué Walid Al Moualem, en référence aux pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, mais « l'appropriation des terres pour des colonies et la poursuite acharnée de la colonisation feront de cette solution une lettre morte, sans aucune chance de survie ».
Selon le chef de la diplomatie syrienne, « au travers de ses actions et de ses déclarations », Israël poursuit « une politique du fait accompli et impose sa volonté, que les négociations continuent ou pas ». A l'appui de cette position, le fait qu'Israël « poursuive fiévreusement sa politique de judaïsation de Jérusalem pour dépeupler la ville de ses habitants palestiniens », « menace aussi la sécurité des sites sacrés de la ville sainte ».
Dans ce contexte, « les manœuvres politiques pendant des négociations placées sous le signe du « désir de paix » accentue la tension, exacerbe la situation et la rende encore plus volatile », a estimé Walid Al Moualem, qui a ensuite rappelé que son pays défendait « une paix juste et complète, basée sur les résolutions du Conseil de sécurité et l'Initiative de paix arabe ».
« Nous avons la volonté de faire la paix et nous sommes maître de nos décisions qui sont inébranlables », a-t-il encore indiqué, avant de souligner que pour la Syrie, « le plateau occupé du Golan n'est pas négociable et ne fera pas l'objet de concession ». « Tout arrangement pour faire la paix doit reposer sur la reconnaissance du fait qu'il doit intégralement être restitué », a-t-il insisté.
« La Syrie est prête à reprendre les négociations de paix là où elles se sont arrêtées avec la médiation turque, à condition qu'elle trouve en Israël un partenaire qui s'engage sur les conditions de base de cette paix et que ce partenaire ait la volonté politique de faire la paix », a conclu le ministre syrien des Affaires étrangères.
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« Le monde a solennellement déclaré qu'il était déterminé à achever une paix juste et complète au Moyen Orient et souligné que cette paix était une condition urgente au maintien de la sécurité et de la stabilité de toute la région », a-t-il poursuivi, avant d'estimer que du côté d'Israël, « il y avait beaucoup de discussions sur cette paix, mais toujours des bruits de bottes qui se font entendre ».
« On nous dit que les négociations sont en cours pour une solution avec deux Etats », a continué Walid Al Moualem, en référence aux pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, mais « l'appropriation des terres pour des colonies et la poursuite acharnée de la colonisation feront de cette solution une lettre morte, sans aucune chance de survie ».
Selon le chef de la diplomatie syrienne, « au travers de ses actions et de ses déclarations », Israël poursuit « une politique du fait accompli et impose sa volonté, que les négociations continuent ou pas ». A l'appui de cette position, le fait qu'Israël « poursuive fiévreusement sa politique de judaïsation de Jérusalem pour dépeupler la ville de ses habitants palestiniens », « menace aussi la sécurité des sites sacrés de la ville sainte ».
Dans ce contexte, « les manœuvres politiques pendant des négociations placées sous le signe du « désir de paix » accentue la tension, exacerbe la situation et la rende encore plus volatile », a estimé Walid Al Moualem, qui a ensuite rappelé que son pays défendait « une paix juste et complète, basée sur les résolutions du Conseil de sécurité et l'Initiative de paix arabe ».
« Nous avons la volonté de faire la paix et nous sommes maître de nos décisions qui sont inébranlables », a-t-il encore indiqué, avant de souligner que pour la Syrie, « le plateau occupé du Golan n'est pas négociable et ne fera pas l'objet de concession ». « Tout arrangement pour faire la paix doit reposer sur la reconnaissance du fait qu'il doit intégralement être restitué », a-t-il insisté.
« La Syrie est prête à reprendre les négociations de paix là où elles se sont arrêtées avec la médiation turque, à condition qu'elle trouve en Israël un partenaire qui s'engage sur les conditions de base de cette paix et que ce partenaire ait la volonté politique de faire la paix », a conclu le ministre syrien des Affaires étrangères.