29/09/2010
Alors que le conflit entre Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a resurgi encore une fois au grand jour, l'émissaire américain George Mitchell est retourné dans la région pour tenter de sauver les négociations de paix suite à la reprise des constructions dans les colonies israéliennes.
L'émissaire américain George Mitchell était de retour hier à Jérusalem pour tenter de sauver les négociations de paix. Dans la soirée, il a rencontré le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, à Tel-Aviv. Aucun communiqué n'a été publié à l'issue de la rencontre. Il doit voir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aujourd'hui, puis le président palestinien Mahmoud Abbas le lendemain à Ramallah. L'émissaire américain devrait également rencontrer des dirigeants de pays arabes après ses entretiens avec les Israéliens et les Palestiniens.
« Celui qui décide de continuer à construire des colonies et leur fournit aide et protection est celui qui décide de stopper les négociations », a déclaré pour sa part M. Abbas dans l'avion qui le ramenait d'un voyage à New York et à Paris. « Mais nous sommes toujours déterminés à voir la réussite de négociations sérieuses et sincères », a-t-il ajouté, promettant qu'il annoncerait des « décisions historiques » lors d'une réunion de la Ligue arabe le 4 octobre, à l'issue de laquelle la partie palestinienne doit se prononcer sur la poursuite des pourparlers.
« Celui qui décide de continuer à construire des colonies et leur fournit aide et protection est celui qui décide de stopper les négociations », a déclaré pour sa part M. Abbas dans l'avion qui le ramenait d'un voyage à New York et à Paris. « Mais nous sommes toujours déterminés à voir la réussite de négociations sérieuses et sincères », a-t-il ajouté, promettant qu'il annoncerait des « décisions historiques » lors d'une réunion de la Ligue arabe le 4 octobre, à l'issue de laquelle la partie palestinienne doit se prononcer sur la poursuite des pourparlers.
Depuis l'expiration du moratoire, malgré d'intenses pressions internationales, en particulier américaines pour le prolonger, M. Netanyahu a maintenu un profil médiatique très bas. Selon la radio militaire israélienne, il s'abstient de toute attaque contre Mahmoud Abbas pour éviter de donner à ce dernier une raison supplémentaire de rompre des négociations directes, relancées le 2 septembre après 20 mois d'interruption.
Un haut diplomate anonyme, cité par cette radio, a affirmé que plusieurs ambassadeurs israéliens auraient lancé des mises en garde sur les conséquences de l'isolement d'Israël dans le monde. « Israël risque de payer un prix élevé à la suite de la reprise de la construction dans les colonies », s'est inquiété ce diplomate. « Personne dans le monde ne comprend la position d'Israël qui consiste à affirmer que l'on peut négocier tout en reprenant les constructions dans les colonies », a-t-il dit, selon la radio.
M. Netanyahu a néanmoins été contraint de sortir de son silence pour se dissocier des propos de son ministre des Affaires étrangères qui a plaidé devant l'Assemblée générale des Nations unies pour un « échange de territoires avec leurs populations » comme solution au conflit ainsi que pour « un accord intérimaire à long terme », excluant dans l'immédiat un règlement final. « C'est le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui s'occupe des négociations diplomatiques. Les différents arrangements pour la paix seront définis uniquement autour de la table de négociations et nulle part ailleurs », selon un communiqué de son bureau, ajoutant que le texte du discours de M. Lieberman « n'a pas été coordonné avec le Premier ministre ». Malgré son titre officiel, M. Lieberman ne participe pas aux pourparlers de paix israélo-palestiniens.
Benjamin Netanyahu a estimé en outre que les pourparlers de paix directs devaient se poursuivre, confirmant qu'il rencontrerait Mahmoud Abbas lors d'un sommet à Paris en octobre.
Le volet syrien
Enfin, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a estimé hier devant l'ONU que les discussions de paix israélo-palestiniennes ne menaient nulle part du fait de la reprise de la colonisation israélienne. Le ministre a néanmoins exprimé l'intérêt de la Syrie dans de nouvelles négociations avec Israël. « La Syrie est prête à reprendre des négociations de paix par l'intermédiaire du médiateur turc là où elles avaient été arrêtées si elle voit en Israël un partenaire engagé » dans la volonté de faire la paix, a-t-il dit. Les discussions israélo-syriennes engagées en mai 2008 ont été rompues en décembre de la même année alors que la Syrie protestait contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Un haut diplomate anonyme, cité par cette radio, a affirmé que plusieurs ambassadeurs israéliens auraient lancé des mises en garde sur les conséquences de l'isolement d'Israël dans le monde. « Israël risque de payer un prix élevé à la suite de la reprise de la construction dans les colonies », s'est inquiété ce diplomate. « Personne dans le monde ne comprend la position d'Israël qui consiste à affirmer que l'on peut négocier tout en reprenant les constructions dans les colonies », a-t-il dit, selon la radio.
M. Netanyahu a néanmoins été contraint de sortir de son silence pour se dissocier des propos de son ministre des Affaires étrangères qui a plaidé devant l'Assemblée générale des Nations unies pour un « échange de territoires avec leurs populations » comme solution au conflit ainsi que pour « un accord intérimaire à long terme », excluant dans l'immédiat un règlement final. « C'est le Premier ministre Benjamin Netanyahu qui s'occupe des négociations diplomatiques. Les différents arrangements pour la paix seront définis uniquement autour de la table de négociations et nulle part ailleurs », selon un communiqué de son bureau, ajoutant que le texte du discours de M. Lieberman « n'a pas été coordonné avec le Premier ministre ». Malgré son titre officiel, M. Lieberman ne participe pas aux pourparlers de paix israélo-palestiniens.
Benjamin Netanyahu a estimé en outre que les pourparlers de paix directs devaient se poursuivre, confirmant qu'il rencontrerait Mahmoud Abbas lors d'un sommet à Paris en octobre.
Le volet syrien
Enfin, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, a estimé hier devant l'ONU que les discussions de paix israélo-palestiniennes ne menaient nulle part du fait de la reprise de la colonisation israélienne. Le ministre a néanmoins exprimé l'intérêt de la Syrie dans de nouvelles négociations avec Israël. « La Syrie est prête à reprendre des négociations de paix par l'intermédiaire du médiateur turc là où elles avaient été arrêtées si elle voit en Israël un partenaire engagé » dans la volonté de faire la paix, a-t-il dit. Les discussions israélo-syriennes engagées en mai 2008 ont été rompues en décembre de la même année alors que la Syrie protestait contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.