16:10 28/09/2010
MOSCOU, 28 septembre - RIA Novosti
Le refus de Téhéran d'abandonner l'enrichissement d'uranium pourrait entraîner une frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens, estime Gueorgui Mirski, chercheur à l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales de Moscou.
"Pour Israël, c'est une question de vie ou de mort. Plus l'Iran progressera dans l'enrichissement de son uranium, plus l'attitude de l'opinion publique israélienne sera favorable à une frappe contre ce pays. Cet état d'esprit est parfaitement en mesure de pousser le gouvernement israélien à entreprendre une démarche qu'il juge, j'en suis convaincu, dangereuse et inefficace", a-t-il déclaré.
Téhéran affirme que son programme nucléaire revêt un caractère purement pacifique, mais Israël en doute et estime que les technologies nucléaires iraniennes constituent une menace pour la sécurité de l'Etat hébreu. Les informations faisant état de son intention de frapper les sites nucléaires de l'Iran ont été diffusées par les médias mondiaux en août dernier à la veille du lancement de la centrale nucléaire de Bouchehr construite avec le concours de la Russie.
Selon l'expert, la politique de Téhéran n'est pas de créer une bombe atomique ni, à plus forte raison, d'anéantir Israël, mais "de faire croire au monde entier qu'il possède déjà tous les ingrédients nécessaires à la fabrication de cette bombe, qui sera le garant de sa sécurité".
Le 9 juin le Conseil de sécurité de l'ONU a pris la décision de durcir les sanctions contre l'Iran. Cette décision a été suivie de mesures restrictives unilatéralement adoptées par les Etats-Unis et l'UE. La Russie et la Chine ont désapprouvé ce geste des pays occidentaux.
"Pour Israël, c'est une question de vie ou de mort. Plus l'Iran progressera dans l'enrichissement de son uranium, plus l'attitude de l'opinion publique israélienne sera favorable à une frappe contre ce pays. Cet état d'esprit est parfaitement en mesure de pousser le gouvernement israélien à entreprendre une démarche qu'il juge, j'en suis convaincu, dangereuse et inefficace", a-t-il déclaré.
Téhéran affirme que son programme nucléaire revêt un caractère purement pacifique, mais Israël en doute et estime que les technologies nucléaires iraniennes constituent une menace pour la sécurité de l'Etat hébreu. Les informations faisant état de son intention de frapper les sites nucléaires de l'Iran ont été diffusées par les médias mondiaux en août dernier à la veille du lancement de la centrale nucléaire de Bouchehr construite avec le concours de la Russie.
Selon l'expert, la politique de Téhéran n'est pas de créer une bombe atomique ni, à plus forte raison, d'anéantir Israël, mais "de faire croire au monde entier qu'il possède déjà tous les ingrédients nécessaires à la fabrication de cette bombe, qui sera le garant de sa sécurité".
Le 9 juin le Conseil de sécurité de l'ONU a pris la décision de durcir les sanctions contre l'Iran. Cette décision a été suivie de mesures restrictives unilatéralement adoptées par les Etats-Unis et l'UE. La Russie et la Chine ont désapprouvé ce geste des pays occidentaux.