Jérusalem Post
24.06.10
Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a formulé jeudi une demande spéciale. Celle-ci consiste en un "échange de territoires peuplés" qui placerait ainsi une grande partie des Arabes israéliens dans un nouvel Etat palestinien.
Dans une tribune publiée jeudi dans le Jerusalem Post, intitulée "Mon plan pour une résolution du conflit", Lieberman souligne qu’il ne s’agirait pas d’un "transfert physique de population ni de démolitions d’habitations". Mais plutôt de "créer une frontière là où il n’en existait pas, en fonction de la démographie…" Et de préciser que "les Arabes qui vivaient, jusque-là, en Israël recevront la citoyenneté palestinienne".
Le ministre écrit, par ailleurs, que la pression croissante de la communauté internationale sur Israël pour un retour aux frontières d’avant 1967 n’a aucun fondement juridique. Pour lui, "apaiser les demandes territoriales maximalistes des Palestiniens" n’est pas une solution au conflit. Cela ne ferait que déplacer le conflit à l’intérieur des frontières d’Israël.
La communauté internationale cherche à la fois à "créer un Etat palestinien homogène et un Etat binational en Israël. Pour une paix et une sécurité durables, nous devons créer une vraie division politique entre Arabes et Juifs, chacun jouissant de son auto-détermination", à partir d’un échange de territoires pour constituer deux Etats distincts et homogènes. Sans que cela n’empêche les minorités demeurant dans chaque Etat de jouir de leurs pleins droits civils.
La citoyenneté des Arabes israéliens retirée légalement
Pour justifier le retrait de la citoyenneté israélienne aux Arabes israéliens, Lieberman cite la résolution 55/153 de l’Assemblée générale des Nations unies rédigée en 2001, qui rendrait légale la manœuvre dans le cadre du transfert de territoires d’un Etat à un autre Etat.
D’autre part, Lieberman estime que les Arabes se considérant comme Palestiniens devraient en toute logique accepter ce plan.
Il conclut en appelant à un référendum auquel participeraient tous les Israéliens "sans considération de race ou de religion" pour trancher sur la question. Les Israéliens devraient, selon lui, "faire preuve de maturité politique pour assurer la paix, qui est dans l’intérêt de chacun".
Mercredi, Lieberman avait appelé Kadima à "accepter le principe d’échange de territoires et de populations" et d’abandonner celui de "la terre contre la paix".
http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1275377915040&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFullDans une tribune publiée jeudi dans le Jerusalem Post, intitulée "Mon plan pour une résolution du conflit", Lieberman souligne qu’il ne s’agirait pas d’un "transfert physique de population ni de démolitions d’habitations". Mais plutôt de "créer une frontière là où il n’en existait pas, en fonction de la démographie…" Et de préciser que "les Arabes qui vivaient, jusque-là, en Israël recevront la citoyenneté palestinienne".
Le ministre écrit, par ailleurs, que la pression croissante de la communauté internationale sur Israël pour un retour aux frontières d’avant 1967 n’a aucun fondement juridique. Pour lui, "apaiser les demandes territoriales maximalistes des Palestiniens" n’est pas une solution au conflit. Cela ne ferait que déplacer le conflit à l’intérieur des frontières d’Israël.
La communauté internationale cherche à la fois à "créer un Etat palestinien homogène et un Etat binational en Israël. Pour une paix et une sécurité durables, nous devons créer une vraie division politique entre Arabes et Juifs, chacun jouissant de son auto-détermination", à partir d’un échange de territoires pour constituer deux Etats distincts et homogènes. Sans que cela n’empêche les minorités demeurant dans chaque Etat de jouir de leurs pleins droits civils.
La citoyenneté des Arabes israéliens retirée légalement
Pour justifier le retrait de la citoyenneté israélienne aux Arabes israéliens, Lieberman cite la résolution 55/153 de l’Assemblée générale des Nations unies rédigée en 2001, qui rendrait légale la manœuvre dans le cadre du transfert de territoires d’un Etat à un autre Etat.
D’autre part, Lieberman estime que les Arabes se considérant comme Palestiniens devraient en toute logique accepter ce plan.
Il conclut en appelant à un référendum auquel participeraient tous les Israéliens "sans considération de race ou de religion" pour trancher sur la question. Les Israéliens devraient, selon lui, "faire preuve de maturité politique pour assurer la paix, qui est dans l’intérêt de chacun".
Mercredi, Lieberman avait appelé Kadima à "accepter le principe d’échange de territoires et de populations" et d’abandonner celui de "la terre contre la paix".
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