[ 30/06/2010 - 00:40 ] |
|
Gaza – CPI Les autorités de l’occupation israélienne font partie des rares autorités du monde entier à continuer à pratiquer des tortures des plus dures contre les détenus palestiniens, constate le "Centre palestinien de défense des captifs". La torture est monnaie courante dans les prisons sionistes, contre toutes les religions et toutes les lois. La journée internationale de lutte contre la torture A l’occasion de la journée internationale de lutte contre la torture, jeudi 24 juin 2010, le "Centre palestinien de défense des captifs" a publié un communiqué. Le communiqué parle de toutes ces tortures psychologiques et physiques pratiquées par les autorités de l’occupation israélienne. Elles sont pratiquées sans le moindre contrôle de la part des institutions qui s’intéressent aux droits de l’homme et défendent les captifs. Des conditions tragiques Le Centre a utilisé l’adjectif « tragique » pour qualifier les conditions dans lesquelles survivent les détenus arabes et palestiniens. Les captifs sont l’objet de toutes sortes d’humiliation et de torture. On peut les diviser en deux catégories : la torture psychologique et la torture physique. Al-Chabah est une position difficile dans laquelle est mis la personne torturée pendant de longues heures. Les Israéliens n’épargnent les détenus de rien. Ils frappent le captif jusqu’à ce qu’il perde connaissance et même jusqu’à la mort. Pour pratiquer des pressions psychologiques, ils isolent le détenu, le privent de toute visite de sa famille, d’un avocat. Il y a aussi cette question de propreté. Ils en sont aussi privés. Et pour le moindre prétexte, le détenu est privé de son repas, du sommeil. Par contre, il a le droit à toutes sortes d’insultes et de menaces contre sa famille. Des dizaines de moyens de torture Il est difficile d’énumérer les moyens de torture pratiqués contre les captifs palestiniens. Les rapports officiels en énumère quatre-vingts, pratiqués contre au moins 90% des captifs, dit le centre. Environ 70% des captifs ont goûté à ce moyen de torture surnommé « le frigo ». Le détenu, enchaîné, est mis dans un lieu très étroit. Et d’un petit trou, un air très froid y est injecté. Ainsi, le captif risque de mourir de congélation. Martyrs et politique de négligence médicale Les captifs palestiniens ont perdu 199 des leurs, morts la plupart du temps sous la torture, en vivant dans des conditions des plus inhumaines et sans un soin médical. Les Israéliens continuent toujours à mener cette politique de négligence médicale. Les captifs n’ont pas de médecin spécialisé ! C’est une torture systématisée, dit le "Centre palestinien de défense des captifs". Il appelle alors les responsables palestiniens, arabes et internationaux, officiels et officieux, à travailler pour stopper les occupants israéliens dans leur pratique sauvage. Il exhorte aussi les médias arabes et internationaux à exposer au monde les cas de ces captifs palestiniens qui souffrent le martyre dans les prisons israéliennes. |