Israël continue de garder le silence en dépit des allégations répétées du chef de la police de Dubaï qui accuse le service secret israélien Mossad d'avoir assassiné un cadre du Hamas et réclame l'arrestation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Interrogés, le bureau du chef du gouvernement et le ministère des Affaires étrangères se sont refusés mercredi à tout commentaire alors que le chef de la police de Dubaï, le général Dhahi Khalfan, a annoncé avoir présenté au procureur de l'émirat une demande en vue de l'arrestation de M. Netanyahu et du chef du Mossad Méir Dagan.
Le général Khalfan affirme avoir désormais la certitude que le Mossad a tué Mahmoud al-Mabhouh, un cadre militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, en janvier dernier à Dubaï.
Interrogés, le bureau du chef du gouvernement et le ministère des Affaires étrangères se sont refusés mercredi à tout commentaire alors que le chef de la police de Dubaï, le général Dhahi Khalfan, a annoncé avoir présenté au procureur de l'émirat une demande en vue de l'arrestation de M. Netanyahu et du chef du Mossad Méir Dagan.
Le général Khalfan affirme avoir désormais la certitude que le Mossad a tué Mahmoud al-Mabhouh, un cadre militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, en janvier dernier à Dubaï.
"A présent, je suis parfaitement sûr que c'est le Mossad", a dit mardi le général Khalfan. "J'ai présenté au procureur général une demande pour l'arrestation de Netanyahu et du chef du Mossad", a-t-il ajouté.
Mahmoud al-Mabhouh, considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à Dubaï le 20 janvier.
Les responsables israéliens affirment que rien ne prouve l'implication du Mossad dans ce meurtre, même si certains d'entre eux se félicitent de l'élimination du responsable du Hamas.
Ils s'abstiennent de commenter les investigations menées par des enquêteurs de Grande-Bretagne et d'Australie en Israël à la suite de l'utilisation frauduleuse de passeports de ces deux pays par le commando qui a tué Mabhouh.
L'ambassade de Grande-Bretagne à Tel-Aviv a indiqué que des détectives de l'Agence britannique contre le crime organisé (Serious Organised Crime Agency, SOCA) avaient commencé à s'entretenir avec des Israéliens possédant la nationalité britannique dont les identités ont apparemment été utilisées par le commando à Dubaï.
Mahmoud al-Mabhouh, considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, a été retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel à Dubaï le 20 janvier.
Les responsables israéliens affirment que rien ne prouve l'implication du Mossad dans ce meurtre, même si certains d'entre eux se félicitent de l'élimination du responsable du Hamas.
Ils s'abstiennent de commenter les investigations menées par des enquêteurs de Grande-Bretagne et d'Australie en Israël à la suite de l'utilisation frauduleuse de passeports de ces deux pays par le commando qui a tué Mabhouh.
L'ambassade de Grande-Bretagne à Tel-Aviv a indiqué que des détectives de l'Agence britannique contre le crime organisé (Serious Organised Crime Agency, SOCA) avaient commencé à s'entretenir avec des Israéliens possédant la nationalité britannique dont les identités ont apparemment été utilisées par le commando à Dubaï.
Le porte-parole de l'ambassade Rafi Shamir a indiqué à l'AFP que les détectives avaient rencontré depuis lundi les "quelque dix" premières personnes dans ce cas et que les interviews se poursuivraient durant la semaine. Il s'est refusé à livrer plus de détails.
L'Australie a indiqué qu'elle avait dépêché ses propres détectives pour enquêter en Israël, mais son ambassade à Tel-Aviv n'a pas voulu donner de précision supplémentaire.
La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs, selon elle, de vrais-faux passeports (12 Britanniques, six Irlandais, quatre Français, trois Australiens et un Allemand) avec leurs photographies, indiquant que les passeports étaient authentiques et que les suspects en avaient fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité.
L'Australie a indiqué qu'elle avait dépêché ses propres détectives pour enquêter en Israël, mais son ambassade à Tel-Aviv n'a pas voulu donner de précision supplémentaire.
La police de Dubaï a publié une liste de 26 suspects porteurs, selon elle, de vrais-faux passeports (12 Britanniques, six Irlandais, quatre Français, trois Australiens et un Allemand) avec leurs photographies, indiquant que les passeports étaient authentiques et que les suspects en avaient fait une utilisation frauduleuse par usurpation d'identité.
Le général Khalfan a fait état mardi dans une déclaration de presse d'un 27ème suspect européen qu'il n'a pas identifié.
(AFP)
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