Israel - 04-03-2010 |
Dans un effort très apprécié visant à exposer le racisme et le terrorisme israéliens contre le peuple palestinien, de nombreux campus universitaires dans le monde entier organisent « la semaine de l’apartheid israélien ». Les activités comprennent des conférences, des manifestations, des projections de films et autres événements médiatiques, ainsi que des spectacles et des témoignages de militants des droits de l’homme et de Palestiniens victimes de l’apartheid israélien.
Les mensonges de la propagande israélienne (dessin Carlos Latuff)
Des intervenants de nombreux pays, notamment de Palestine occupée, décriront comment s’approfondit la persécution des Palestiniens qui, dans de nombreux aspects, a dépassé les pires mesures jamais adoptées contre la majorité noire par le défunt régime d’apartheid sud-africain.
Il est à espérer que ces événements encourageront et amplifieront l’opposition au régime israélien criminel, en particulier à la lumière de l’attaque meurtrière d’Israël contre la Bande de Gaza l’année dernière, lorsque l’armée israélienne, son aviation et sa marine se sont liguées contre les habitants presque totalement sans défense de l’enclave côtière, tuant et mutilant impitoyablement des milliers de civils innocents et détruisant la majeure partie des infrastructures civiles de la région.
Démasquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité d’Israël doit donc être considérer comme une composante essentielle de la longue lutte palestinienne pour la liberté et la justice. C’est aussi un pré-requis pour saper le discours israélien mensonger, notoirement fondé sur les mensonges, les demi-vérités et la distorsion de l’histoire.
En fin de compte, les Palestiniens et leurs alliés et partisans ne peuvent démasquer la criminalité israélienne sans mettre d’abord en échec le travail de ‘hasbara’ (propagande) israélien. Toutefois, si nous réussissons à exposer Israël pour ce qu’il est, à savoir un Etat criminel qui se nourrit du terrorisme, du vol et du mensonge, ainsi que de la pratique du nettoyage ethnique et même du génocide, nous aurons accompli un pas important qui pourrait marquer le début d’une retraite stratégique du projet sioniste.
Pour réaliser cette tâche, nous devons cependant observer un certain nombre de principes qui nous aideront à éviter des erreurs et des maladresses inutiles.
Premièrement, nous devons entretenir une banque de données continuellement mises à jour contenant un corpus d’informations global et cohérent relatif à la criminalité et au racisme sionistes, incluant les violations systématiques des droits humains des non-Juifs. Cette banque de données numérisées est indispensable pour remporter la bataille des cœurs et des esprits. Inutile de dire que cette banque de données doit contenir des informations statistiques précises sur des sujets tels que le nombre de civils assassinés par Israël, le nombre de maisons démolies par l’armée israélienne, et le nombre de famille victimes du nettoyage ethnique par l’Etat sioniste. Elle devrait aussi comprendre des informations détaillées sur les activités d’expansion coloniale juive, les terres confisquées, le mur d’annexion, ainsi que sur les pogroms et attaques organisés contre des civils palestiniens innocents par les colons juifs néo-nazis.
Deuxièmement, il nous faudrait disposer de données détaillées sur la lutte anti-arabe de plus en plus débridée et le racisme juif antimusulman en Israël, qui ressemble à bien des égards à la propagande antijuive de l’Allemagne nazie dans les années 1930 qui a finalement conduit à l’assassinat en masse de millions de gens par les nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Les médias israéliens publient souvent les remarques criminellement racistes des dirigeants juifs religieux et politiques prônant sans vergogne l’assassinat en masse des Palestiniens. Ces citations, maintenant facilement accessibles sur Internet, peuvent être utilisées comme un outil efficace pour dénoncer le discours israélien général devant le tribunal de l’opinion publique internationale. Il va sans dire que ces citations ne sont pas anecdotiques, pas plus qu’elles ne proviennent de personnalités marginales, et on exagère peu en disant que ces idées empoisonnées en sont venues à constituer une pluralité importante, sinon une majorité absolue, dans l’Etat sioniste.
Troisièmement, nous ne devons pas hésiter à faire des comparaisons entre ce que fait Israël aux Palestiniens et ce que l’Allemagne nazie à fait aux Juifs et aux non-Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Certes, de telles comparaisons feraient d’abord froncer les sourcils dans nombre de milieux, en particulier en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Cependant, au fur et à mesure que les gens s’émanciperont de l’emprise de la propagande sioniste en accédant à des preuves irréfutables, les froncements de sourcils finiront par disparaître car les gens honnêtes n’auront pas d’autre alternative que d’appeler un chat un chat, même quand il est juif.
Tout groupe de personnes, y compris juives, devrait être comparé aux nazis lorsqu’il se comporte comme tel. Et Israël s’est comporté, et se comporte encore, comme les nazis, comme nous l’avons vu récemment à Gaza, lorsque l’armée israélienne a créé des tempêtes de feu sur le territoire sous blocus et exterminé des centaines d’innocents, souvent en bombardant les maisons où ils dormaient.
Quatrièmement, en dénonçant la criminalité israélienne, nous devons veiller méticuleusement à priver Israël de toute possibilité d’exploiter des remarques involontaires ou des lapsus pour nous accuser de nous livrer à de l’antisémitisme. Nous devons donc affirmer très clairement que nous sommes contre l’antisémitisme, tout autant que nous sommes contre le sionisme, et que nous luttons contre les juifs sionistes, non pas parce qu’ils sont juifs, mais parce qu’ils sont des oppresseurs et des meurtriers.
C’est probablement l’un des moyens les plus efficaces pour contrecarrer les tentatives israéliennes de mettre dans la même catégorie antisémitisme et antisionisme.
Les apologistes et docteurs ès-habara israéliens seront furieux contre vous, ils deviendront même hystériques, comme l’ancien officier israélien Ra’anan Geisen lors d’un débat récent avec le professeur Norman Finkelstein.
Gardez votre calme, et ne vous laissez pas intimider par leurs vociférations et leurs délires. Puis commencez à réfuter et à démystifier leurs arguments point par point, et ne vous laissez pas entraîner dans le piège de leurs tactiques de distraction.
Ils invoquent toutes sortes d’argument de diversion, ils se gratifient par exemple du nombre de lauréats israéliens au Prix Nobel, et des exploits israéliens en science et en technologie. Ils invoqueront même d’autres thèmes atypiques dans le seul but de créer la confusion.
Vous pouvez répliquer brièvement à ces arguments en disant que si les réalisations scientifiques sont importantes, la poursuite de la justice et de la décence humaine le sont bien davantage. Rappelez à votre auditoire que les nazis aussi avaient fait des avancées remarquables dans le domaine des sciences et de la technologie, et que cela ne les a pas empêchés de commettre certains des plus horribles crimes sous le soleil.
Ils vont réaffirmer que les sionistes n’ont fait que « revenir » dans leur patrie originelle. Essayez de répondre à une telle désinformation en posant une question simple, du type : « Abandonneriez-vous votre maison si quelqu’un venait vous dire qu’elle appartenait à ses ancêtres il y a 2000 ou 3000 ans ? » Par cet argument très logique, vous devriez être en mesure d’expliquer que la création d’Israël fut un viol, depuis le tout début, et qu’il le restera jusqu’à la fin des temps.
Essayez de convaincre le public qu’un pays qui a construit des centaines de colonies sur une terre occupée et y transfère des centaines de milliers de ses citoyens pour qu’ils vivent sur une terre qui ne leur appartient pas ne veut pas vraiment la paix.
En fait, l’activisme pro-palestinien doit autant que possible s’organiser, en particulier sur la question de la lutte contre la propagande sioniste. Par conséquent, la banque de données proposée devrait être constamment alimentée de tous les arguments sionistes imaginables couvrant tous les aspects du calvaire palestinien, couplés de la meilleure réfutation. Heureusement, une masse d’informations est déjà disponible sur Internet, qui peut grandement faciliter la tâche.
Enfin, il est important de dire très clairement que la cause de la justice et de la liberté en Palestine occupée a peu à voir avec le nationalisme palestinien, bien qu’un certain élément de cette dimension soit toujours présent. La lutte palestinienne pour la justice et la paix est sans aucun doute l’épicentre et le critère ultime de la lutte de l’humanité pour un avenir de paix et de justice.
Par conséquent, notre message au monde doit être que tout homme et femme honnête et sincère en ce monde doit s’impliquer dans les efforts visant à isoler le sionisme à tous les niveaux. Le sionisme est un cancer sur la conscience de l’humanité et doit être éradiqué si nous ne voulons qu’il nous détruise.
Il est à espérer que ces événements encourageront et amplifieront l’opposition au régime israélien criminel, en particulier à la lumière de l’attaque meurtrière d’Israël contre la Bande de Gaza l’année dernière, lorsque l’armée israélienne, son aviation et sa marine se sont liguées contre les habitants presque totalement sans défense de l’enclave côtière, tuant et mutilant impitoyablement des milliers de civils innocents et détruisant la majeure partie des infrastructures civiles de la région.
Démasquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité d’Israël doit donc être considérer comme une composante essentielle de la longue lutte palestinienne pour la liberté et la justice. C’est aussi un pré-requis pour saper le discours israélien mensonger, notoirement fondé sur les mensonges, les demi-vérités et la distorsion de l’histoire.
En fin de compte, les Palestiniens et leurs alliés et partisans ne peuvent démasquer la criminalité israélienne sans mettre d’abord en échec le travail de ‘hasbara’ (propagande) israélien. Toutefois, si nous réussissons à exposer Israël pour ce qu’il est, à savoir un Etat criminel qui se nourrit du terrorisme, du vol et du mensonge, ainsi que de la pratique du nettoyage ethnique et même du génocide, nous aurons accompli un pas important qui pourrait marquer le début d’une retraite stratégique du projet sioniste.
Pour réaliser cette tâche, nous devons cependant observer un certain nombre de principes qui nous aideront à éviter des erreurs et des maladresses inutiles.
Premièrement, nous devons entretenir une banque de données continuellement mises à jour contenant un corpus d’informations global et cohérent relatif à la criminalité et au racisme sionistes, incluant les violations systématiques des droits humains des non-Juifs. Cette banque de données numérisées est indispensable pour remporter la bataille des cœurs et des esprits. Inutile de dire que cette banque de données doit contenir des informations statistiques précises sur des sujets tels que le nombre de civils assassinés par Israël, le nombre de maisons démolies par l’armée israélienne, et le nombre de famille victimes du nettoyage ethnique par l’Etat sioniste. Elle devrait aussi comprendre des informations détaillées sur les activités d’expansion coloniale juive, les terres confisquées, le mur d’annexion, ainsi que sur les pogroms et attaques organisés contre des civils palestiniens innocents par les colons juifs néo-nazis.
Deuxièmement, il nous faudrait disposer de données détaillées sur la lutte anti-arabe de plus en plus débridée et le racisme juif antimusulman en Israël, qui ressemble à bien des égards à la propagande antijuive de l’Allemagne nazie dans les années 1930 qui a finalement conduit à l’assassinat en masse de millions de gens par les nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Les médias israéliens publient souvent les remarques criminellement racistes des dirigeants juifs religieux et politiques prônant sans vergogne l’assassinat en masse des Palestiniens. Ces citations, maintenant facilement accessibles sur Internet, peuvent être utilisées comme un outil efficace pour dénoncer le discours israélien général devant le tribunal de l’opinion publique internationale. Il va sans dire que ces citations ne sont pas anecdotiques, pas plus qu’elles ne proviennent de personnalités marginales, et on exagère peu en disant que ces idées empoisonnées en sont venues à constituer une pluralité importante, sinon une majorité absolue, dans l’Etat sioniste.
Troisièmement, nous ne devons pas hésiter à faire des comparaisons entre ce que fait Israël aux Palestiniens et ce que l’Allemagne nazie à fait aux Juifs et aux non-Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Certes, de telles comparaisons feraient d’abord froncer les sourcils dans nombre de milieux, en particulier en Amérique du Nord et en Europe occidentale. Cependant, au fur et à mesure que les gens s’émanciperont de l’emprise de la propagande sioniste en accédant à des preuves irréfutables, les froncements de sourcils finiront par disparaître car les gens honnêtes n’auront pas d’autre alternative que d’appeler un chat un chat, même quand il est juif.
Tout groupe de personnes, y compris juives, devrait être comparé aux nazis lorsqu’il se comporte comme tel. Et Israël s’est comporté, et se comporte encore, comme les nazis, comme nous l’avons vu récemment à Gaza, lorsque l’armée israélienne a créé des tempêtes de feu sur le territoire sous blocus et exterminé des centaines d’innocents, souvent en bombardant les maisons où ils dormaient.
Quatrièmement, en dénonçant la criminalité israélienne, nous devons veiller méticuleusement à priver Israël de toute possibilité d’exploiter des remarques involontaires ou des lapsus pour nous accuser de nous livrer à de l’antisémitisme. Nous devons donc affirmer très clairement que nous sommes contre l’antisémitisme, tout autant que nous sommes contre le sionisme, et que nous luttons contre les juifs sionistes, non pas parce qu’ils sont juifs, mais parce qu’ils sont des oppresseurs et des meurtriers.
C’est probablement l’un des moyens les plus efficaces pour contrecarrer les tentatives israéliennes de mettre dans la même catégorie antisémitisme et antisionisme.
Les apologistes et docteurs ès-habara israéliens seront furieux contre vous, ils deviendront même hystériques, comme l’ancien officier israélien Ra’anan Geisen lors d’un débat récent avec le professeur Norman Finkelstein.
Gardez votre calme, et ne vous laissez pas intimider par leurs vociférations et leurs délires. Puis commencez à réfuter et à démystifier leurs arguments point par point, et ne vous laissez pas entraîner dans le piège de leurs tactiques de distraction.
Ils invoquent toutes sortes d’argument de diversion, ils se gratifient par exemple du nombre de lauréats israéliens au Prix Nobel, et des exploits israéliens en science et en technologie. Ils invoqueront même d’autres thèmes atypiques dans le seul but de créer la confusion.
Vous pouvez répliquer brièvement à ces arguments en disant que si les réalisations scientifiques sont importantes, la poursuite de la justice et de la décence humaine le sont bien davantage. Rappelez à votre auditoire que les nazis aussi avaient fait des avancées remarquables dans le domaine des sciences et de la technologie, et que cela ne les a pas empêchés de commettre certains des plus horribles crimes sous le soleil.
Ils vont réaffirmer que les sionistes n’ont fait que « revenir » dans leur patrie originelle. Essayez de répondre à une telle désinformation en posant une question simple, du type : « Abandonneriez-vous votre maison si quelqu’un venait vous dire qu’elle appartenait à ses ancêtres il y a 2000 ou 3000 ans ? » Par cet argument très logique, vous devriez être en mesure d’expliquer que la création d’Israël fut un viol, depuis le tout début, et qu’il le restera jusqu’à la fin des temps.
Essayez de convaincre le public qu’un pays qui a construit des centaines de colonies sur une terre occupée et y transfère des centaines de milliers de ses citoyens pour qu’ils vivent sur une terre qui ne leur appartient pas ne veut pas vraiment la paix.
En fait, l’activisme pro-palestinien doit autant que possible s’organiser, en particulier sur la question de la lutte contre la propagande sioniste. Par conséquent, la banque de données proposée devrait être constamment alimentée de tous les arguments sionistes imaginables couvrant tous les aspects du calvaire palestinien, couplés de la meilleure réfutation. Heureusement, une masse d’informations est déjà disponible sur Internet, qui peut grandement faciliter la tâche.
Enfin, il est important de dire très clairement que la cause de la justice et de la liberté en Palestine occupée a peu à voir avec le nationalisme palestinien, bien qu’un certain élément de cette dimension soit toujours présent. La lutte palestinienne pour la justice et la paix est sans aucun doute l’épicentre et le critère ultime de la lutte de l’humanité pour un avenir de paix et de justice.
Par conséquent, notre message au monde doit être que tout homme et femme honnête et sincère en ce monde doit s’impliquer dans les efforts visant à isoler le sionisme à tous les niveaux. Le sionisme est un cancer sur la conscience de l’humanité et doit être éradiqué si nous ne voulons qu’il nous détruise.
Le site de la Semaine de l'Apartheid Israélien (en anglais).
Pour se faire une idée de la “fascination” de certains Israéliens pour le régime nazi, lire l’article d’Assaf Weiss paru dans Ynet News.com le 24.01.2010 : « Nazi souvenirs on sale in Tel Aviv », en français sur le blog de Mounadil Djazaïri le 24.02.2010 : « Une bonne adresse pour les dingues (aux sens propre et figuré) d'objets nazis – des souvenirs nazis en vente à Tel Aviv. »
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13519&type=analyse&lesujet=R%E9sistances