Les ministres arabes des Affaires étrangères se sont dits favorables mercredi au Caire à une proposition américaine de mener des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, c'est ce qu'a déclaré le responsable palestinien, Saëb Erakat.
"Les ministres sont favorables à la tenue de négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens pour une période de quatre mois, afin de donner une chance aux efforts américains visant à relancer le processus de paix", a précisé Erakat.
"Si ces négociations ne donnent aucun résultat, des mesures seront prises, dont le recours au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il ajouté.
Erakat a en outre poursuivi que la direction palestinienne prendrait une décision à ce propos lors d'une réunion du Comité exécutif de l'OLP prévue samedi à Ramallah en Cisjordanie.
Notons que cette décision a été prise lors d'une réunion du Comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, constitué de 16 membres, alors que les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis plus d'un an.
Le comité de suivi s'est réuni en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du chef de la Ligue arabe Amr Moussa. Il regroupe, outre l'Autorité palestinienne, la Jordanie, l'Egypte, Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Soudan, le Qatar, le Liban, le Maroc, le Yémen, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Tous les pays étaient représentés par leur chef de la diplomatie à l'exception de la Syrie.
La veille, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, avait appelé les pays arabes à accepter la proposition américaine.
"Israël ne veut pas revenir aux négociations et veut blâmer les Palestiniens en disant qu'ils ne veulent pas entrer dans des négociations. Il faut donc mettre fin à ce prétexte en révélant la vérité sur la position israélienne à la communauté internationale et à l'administration américaine", a-t-il affirmé.
Selon lui, ces négociations indirectes se feraient par le biais de navettes entre les parties de l'envoyé américain dans la région, George Mitchell.
Notons que les Palestiniens exigeaient un gel total de la colonisation y compris à l'est de Jérusalem occupée pour reprendre les négociations directes. Une demande rejetée par "Israël".
ISRAEL SE FELICITE
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité mercredi du soutien des ministres arabes des Affaires étrangères à l'ouverture de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré à son porte-parole, Mark Regev.
"Nous nous félicitons de cette décision. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est toujours prononcé en faveur de négociations de paix, et nous espérons maintenant que les discussions vont pouvoir aller de l'avant", a-t-il estimé.
"Les ministres sont favorables à la tenue de négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens pour une période de quatre mois, afin de donner une chance aux efforts américains visant à relancer le processus de paix", a précisé Erakat.
"Si ces négociations ne donnent aucun résultat, des mesures seront prises, dont le recours au Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il ajouté.
Erakat a en outre poursuivi que la direction palestinienne prendrait une décision à ce propos lors d'une réunion du Comité exécutif de l'OLP prévue samedi à Ramallah en Cisjordanie.
Notons que cette décision a été prise lors d'une réunion du Comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, constitué de 16 membres, alors que les négociations de paix israélo-palestiniennes sont suspendues depuis plus d'un an.
Le comité de suivi s'est réuni en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et du chef de la Ligue arabe Amr Moussa. Il regroupe, outre l'Autorité palestinienne, la Jordanie, l'Egypte, Bahreïn, la Tunisie, l'Algérie, l'Arabie saoudite, la Syrie, le Soudan, le Qatar, le Liban, le Maroc, le Yémen, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Tous les pays étaient représentés par leur chef de la diplomatie à l'exception de la Syrie.
La veille, le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, avait appelé les pays arabes à accepter la proposition américaine.
"Israël ne veut pas revenir aux négociations et veut blâmer les Palestiniens en disant qu'ils ne veulent pas entrer dans des négociations. Il faut donc mettre fin à ce prétexte en révélant la vérité sur la position israélienne à la communauté internationale et à l'administration américaine", a-t-il affirmé.
Selon lui, ces négociations indirectes se feraient par le biais de navettes entre les parties de l'envoyé américain dans la région, George Mitchell.
Notons que les Palestiniens exigeaient un gel total de la colonisation y compris à l'est de Jérusalem occupée pour reprendre les négociations directes. Une demande rejetée par "Israël".
ISRAEL SE FELICITE
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité mercredi du soutien des ministres arabes des Affaires étrangères à l'ouverture de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, a déclaré à son porte-parole, Mark Regev.
"Nous nous félicitons de cette décision. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est toujours prononcé en faveur de négociations de paix, et nous espérons maintenant que les discussions vont pouvoir aller de l'avant", a-t-il estimé.