« Le conseil des ministres a adopté hier la déclaration de politique générale », a indiqué M. Mitri lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du cabinet. Le texte de politique générale, finalisé hier, contient une phrase qui reconnaît le droit « du Liban, son gouvernement, son peuple, son armée et sa résistance », nom donné au Hezbollah, de libérer tout le territoire libanais. Le gouvernement du Premier ministre Saâd Hariri doit encore obtenir lundi le vote de confiance du Parlement, ont rapporté des médias. Le mouvement Hezbollah, qui compte deux ministres dans le nouveau gouvernement de 30 membres, estime que ses armes sont nécessaires pour protéger le pays contre d’éventuelles attaques israéliennes. Pour rappel, le Liban a été le théâtre, entre le 12 juillet et le 14 août 2006, d’une agression israélienne qui a fait plus de 1200 morts et des milliers de blessés. L’arrêt de cette agression est entré en vigueur, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui prévoit le déploiement d’une Force intérimaire élargie des Nations unies au Liban (Finul) chargée de consolider le cessez-le-feu à la frontière libano-israélienne.