Gilles Paris
Certes, l’annonce du défaut de paiement de l’émirat flambeur ne devrait pas porter à conséquences pour Israël, protégé par le boycottage arabe selon le Haaretz . Dubaï n’est pas Madoff . Une tautologie ? Sans doute pas totalement si on se souvient qu’Israël disposait d’un bureau commercial discrètement installé à Doha, au Qatar, fermé à la suite de l’offensive israélienne contre Gaza. Et que la mondialisation peut par nature tailler des croupières aux frontières politiques.
On peut lire ici un article intéressant d’une revue du Centre interdisciplinaire d’Herzliyah (où officiait le Conseiller à la sécurité intérieure de Benyamin Nétanyahou, Uzi Arad ) sur les attentes israéliennes vis à vis de cette région (la thèse de l’ennemi commun, l’Iran, y est notamment développée .)
Et les Palestiniens ? Il en va pour Ramallah comme pour Dubaï, puisque c’est Abou Dhabi qui assure une bonne partie de l’aide golfienne.
Le fondateur de la Fédération des émirats arabes unis (par ordre d’importance Abou Dhabi, Dubaï, Charjah, Ras Al-Khaïmah, Oum al Qayouane, Ajman et Foujeirah), cheikh Zayed Al-Nahyan, s’est toujours montré attentif à la cause palestinienne. Son fils Khalifa ne déroge pas à cette forme de tradition.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"