Le 7 Septembre 2014, en sortant d’une réunion officielle avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président palestinien Mahmoud Abbas entreprend une campagne acharnée contre le Hamas, lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au sein du Conseil de la Ligue arabe, et durant une réunion avec des journalistes et des intellectuels égyptiens. Cette campagne constitue un indicateur très négatif sur l'unité palestinienne, ainsi que sur l'avenir de la résistance et la situation générale à Gaza.
Elle menace également le parachèvement de l’immense victoire militaire et politique [de la résistance] et la dilution de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le feu. Elle annule ainsi les efforts de la délégation palestinienne unifiée à poursuivre les négociations indirectes afin d’atteindre les objectifs de la résistance et du peuple, tels que prévus dans l’accord.
En résumé, cette campagne de Mahmoud Abbas insiste à soumettre les armes de la résistance et ses tunnels à son contrôle et à sa direction, et ainsi éliminer toute résistance armée. Ceci va dans le sens de sa déclaration devant les ministres des affaires étrangères ou lors d’un entretien avec la presse : « Nous ne permettrons pas une autre guerre », « Pas d’unité nationale, ni de réunion avec le Hamas à moins qu'il accepte les seules armes [de l’Autorité Palestinienne], et que « l'Autorité palestinienne soit responsable des décisions politiques relatives à la guerre ou à tout accord de paix ». Ces déclarations se croisent avec l’objectif de Netanyahu en lançant l’agression sur la bande de Gaza et transforment sa défaite en victoire.
En pratique, Mahmoud Abbas veut rayer d'un trait de plume la grande victoire que la résistance et le peuple ont réalisé à la suite de l’agression [sioniste] sur la bande de Gaza, de même que les deux grandes victoires durant les guerres de 2008/2009 et de 2012 dans la bande de Gaza, et ainsi entraîner tous les sacrifices de la résistance et du peuple dans la sphère des futilités, ce qui confirme que son fléchissement, qui a eu lieu deux semaines après le déclenchement de la dernière agression sur Gaza, ainsi que sa condamnation et son incrimination de l'agression et par la suite son acceptation à constituer une délégation palestinienne unifiée adoptant les conditions de la résistance en vue d’un accord de cessez-le-feu, étaient forcés et mensongers. En réalité, Mahmoud Abbas manœuvrait afin d’éliminer les armes de la résistance, et ceci n’est bien sûr qu’une continuation de sa politique habituelle qui consiste à liquider la résistance et entrer dans le processus de règlement [de la cause palestinienne], qui a commencé par renoncer à 78% de la Palestine et la reconnaissance de l'entité sioniste, et en conséquence, limiter les objectifs palestiniens à un état à l’intérieur des frontières de 1967, entraînant nécessairement des concessions touchant l’intégrité d’al-Quds [Jérusalem], de la Cisjordanie et de la question des réfugiés.
L'intégralité de l'article (en langue arabe) sur Qudsn.ps.
En résumé, cette campagne de Mahmoud Abbas insiste à soumettre les armes de la résistance et ses tunnels à son contrôle et à sa direction, et ainsi éliminer toute résistance armée. Ceci va dans le sens de sa déclaration devant les ministres des affaires étrangères ou lors d’un entretien avec la presse : « Nous ne permettrons pas une autre guerre », « Pas d’unité nationale, ni de réunion avec le Hamas à moins qu'il accepte les seules armes [de l’Autorité Palestinienne], et que « l'Autorité palestinienne soit responsable des décisions politiques relatives à la guerre ou à tout accord de paix ». Ces déclarations se croisent avec l’objectif de Netanyahu en lançant l’agression sur la bande de Gaza et transforment sa défaite en victoire.
En pratique, Mahmoud Abbas veut rayer d'un trait de plume la grande victoire que la résistance et le peuple ont réalisé à la suite de l’agression [sioniste] sur la bande de Gaza, de même que les deux grandes victoires durant les guerres de 2008/2009 et de 2012 dans la bande de Gaza, et ainsi entraîner tous les sacrifices de la résistance et du peuple dans la sphère des futilités, ce qui confirme que son fléchissement, qui a eu lieu deux semaines après le déclenchement de la dernière agression sur Gaza, ainsi que sa condamnation et son incrimination de l'agression et par la suite son acceptation à constituer une délégation palestinienne unifiée adoptant les conditions de la résistance en vue d’un accord de cessez-le-feu, étaient forcés et mensongers. En réalité, Mahmoud Abbas manœuvrait afin d’éliminer les armes de la résistance, et ceci n’est bien sûr qu’une continuation de sa politique habituelle qui consiste à liquider la résistance et entrer dans le processus de règlement [de la cause palestinienne], qui a commencé par renoncer à 78% de la Palestine et la reconnaissance de l'entité sioniste, et en conséquence, limiter les objectifs palestiniens à un état à l’intérieur des frontières de 1967, entraînant nécessairement des concessions touchant l’intégrité d’al-Quds [Jérusalem], de la Cisjordanie et de la question des réfugiés.
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Source : Réseau Quds Info