Le 11 septembre 2014, plus de 80 manifestants se sont rassemblés à l'extérieur de la Fondation Michael-Cacoyannis, en solidarité avec le peuple palestinien, pour protester contre le parrainage d'une interprétation théâtrale de Lysistratia d’Aristophane par une compagnie de théâtre israélienne de l'Université hébraïque de Jérusalem, lors d'une manifestation organisée par le Réseau de Solidarité avec la Résistance Palestinienne.
Nous avons reçu la déclaration suivante des manifestants :
"Un échelon du Mossad et l'escorte de l'ambassade d'Israël rôdaient à la réception de la Fondation depuis le début de l'après-midi. Rares sont les gens qui avaient l’intention de regarder la représentation, et quand ils ont vu des drapeaux palestiniens et entendu les protestations de la foule contre la culture des assassins sionistes vibrant dans l'air, ils se sont éloignés. Certains d'entre eux sont restés et ont scandé avec nous.
Malgré la publicité favorable (deux pages dans les journaux bourgeois de grande diffusion) par les rédacteurs politiques qui servent de porte-paroles du lobby sioniste, pas plus d'une centaine de spectateurs sont entrés dans le bâtiment à la première de la troupe israélienne, bien que la salle qui était prévue pour l'exécution était beaucoup plus spacieuse. Parmi eux il y avait le personnel et les "attachés" de l'ambassade sioniste, lançant des regards de mépris pour les manifestants sous la protection de la police anti-émeute qui était alignée en face de l'entrée de la Fondation ; et bien sûr certains journalistes des médias bourgeois qui sont arrivés pour couvrir le spectacle. Les amateurs de théâtre grecs se sont ostensiblement abstenus de la représentation, bien que l'entrée ait été gratuite ! C'est une gifle au visage de l'administration de la Fondation Michael-Cacoyannis, qui ternit de façon obscène l’œuvre et le nom de son fondateur pro-palestinien, Michalis Cacoyannis en investissant dans la coopération avec les intérêts sionistesdans notre pays.
Il a été démontré une fois de plus, de façon saisissante, que le peuple grec, le public de théâtre grec nourrit de profonds sentiments de solidarité envers le peuple palestinien et sa lutte légitime pour la liberté, sentiments qui durent depuis sept décennies maintenant. La classe dirigeante de notre pays, le personnel politique et leurs porte-parole de presse prétendent construire des « ponts d'amitié et de coopération » avec les criminels de guerre sionistes, mais ils continueront à trébucher sur le ferme refus de notre peuple."
Voir les photos de l'action.
"Un échelon du Mossad et l'escorte de l'ambassade d'Israël rôdaient à la réception de la Fondation depuis le début de l'après-midi. Rares sont les gens qui avaient l’intention de regarder la représentation, et quand ils ont vu des drapeaux palestiniens et entendu les protestations de la foule contre la culture des assassins sionistes vibrant dans l'air, ils se sont éloignés. Certains d'entre eux sont restés et ont scandé avec nous.
Malgré la publicité favorable (deux pages dans les journaux bourgeois de grande diffusion) par les rédacteurs politiques qui servent de porte-paroles du lobby sioniste, pas plus d'une centaine de spectateurs sont entrés dans le bâtiment à la première de la troupe israélienne, bien que la salle qui était prévue pour l'exécution était beaucoup plus spacieuse. Parmi eux il y avait le personnel et les "attachés" de l'ambassade sioniste, lançant des regards de mépris pour les manifestants sous la protection de la police anti-émeute qui était alignée en face de l'entrée de la Fondation ; et bien sûr certains journalistes des médias bourgeois qui sont arrivés pour couvrir le spectacle. Les amateurs de théâtre grecs se sont ostensiblement abstenus de la représentation, bien que l'entrée ait été gratuite ! C'est une gifle au visage de l'administration de la Fondation Michael-Cacoyannis, qui ternit de façon obscène l’œuvre et le nom de son fondateur pro-palestinien, Michalis Cacoyannis en investissant dans la coopération avec les intérêts sionistesdans notre pays.
Il a été démontré une fois de plus, de façon saisissante, que le peuple grec, le public de théâtre grec nourrit de profonds sentiments de solidarité envers le peuple palestinien et sa lutte légitime pour la liberté, sentiments qui durent depuis sept décennies maintenant. La classe dirigeante de notre pays, le personnel politique et leurs porte-parole de presse prétendent construire des « ponts d'amitié et de coopération » avec les criminels de guerre sionistes, mais ils continueront à trébucher sur le ferme refus de notre peuple."
Voir les photos de l'action.
Source : FPLP
Traduction : André Comte