Les occupants sionistes commencent à faire le compte des coûts de leur guerre agressive menée contre la bande de Gaza, pendant cinquante et un jours, sur les niveaux médiatique, économique, stratégique, intérieur. Leurs analystes explicitent le fait que cette guerre a engendré des conséquences que ses responsables n’avaient pas pris en compte ou qui avaient dépassé toutes leurs estimations.
Le coût médiatique
Sans l’ombre d’un doute, "Israël" a perdu la guerre, médiatiquement et moralement, en visant les civils sans considération aucune. Un grand nombre d’enfants ont été tués. Et quoique les leaders de l’occident insistent sur le droit d’"Israël" à se défendre, les scènes de cadavres et de destruction gigantesque ont suscité la colère de plus d’un. Partout dans le monde, "Israël" est de plus en plus détesté. Partout dans le monde, s’accélèrent les procédures pour rendre "Israël" illégitime. Partout dans le monde, les gens par millions voient les images affreuses venant de Gaza et l’image d’"Israël" est écornée encore plus.
Le coût économique
"Israël" pourrait dépenser à sa guise, les Etats-Unis financent ses guerres menées contre les Arabes, généreusement. Normalement, les guerres ne touchent l’économie israélienne que superficiellement, non pas dans sa profondeur. Mais pas cette fois. Certains analystes pensent que cette dernière guerre a causé beaucoup de dégâts à l’économie et à la société sioniste. Ils pensent qu’"Israël" n’a pas le droit de prétendre une victoire quelconque dans un conflit qui a causé l’effondrement du tourisme et a poussé l’économie vers l’abîme. L’économie israélienne a subi des pertes chiffrées à des dizaines de milliards de dollars. Des dizaines de compagnies aériennes ont suspendu leurs vols pour Tel-Aviv.
Des experts économiques sionistes disent que l’économie israélienne a subi plusieurs milliards de dollars de pertes. L’annulation de centaines de vols vers Tel-Aviv a empiré ces pertes. L’aéroport de Ben Gourion s’est transformé en une « ville fantôme ». La guerre contre le Hamas va peser lourd sur les Israéliens. Tout espoir d’une amélioration sociale, le sujet de négociations politiques en "Israël" depuis trois ans, est parti en fumée.
La force de persuasion
Cette dernière guerre contre la bande de Gaza est un tournant dans le concept du combat « israélien ». En effet, le lancement de roquettes de façon intense a failli annuler le rôle de l’avion et du tank. Il a poussé les combats vers le front intérieur israélien, a fait perdre à "Israël" beaucoup de sa force de persuasion. Et lorsqu’il avait voulu restaurer cette capacité, l’échec a été cuisant.
Cette nouvelle guerre contre le Hamas reflète la nature de la nouvelle guerre à laquelle l’armée de l’occupation sioniste fait face de nos jours. C’est une guerre contre des guérillas qui attaquent le front intérieur. Les résultats de cette guerre sont bien sombres pour "Israël". Le Hamas est encore capable de réattaquer "Israël". L’occurrence d’une nouvelle guerre n’est qu’une question de temps.
Les relations israélo-américaines
Depuis un moment, une tension règne sur les relations israélo-américaines. La dernière guerre contre la bande de Gaza n’a pas arrangé les choses. Elle lui a donné une nouvelle dimension. Le retard de l’arrivée d’armes américaines en "Israël" reflète bien la profondeur de cette tension.
Analyse diffusée par la deuxième chaîne israélienne, traduite et résumée par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)