[ 24/06/2011 - 10:07 ] |
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Al-Qods occupée – CPI Benjamin Netanyahu, Premier ministre du gouvernement d’occupation sioniste, a annoncé une série de nouvelles mesures punitives contre les détenus dans les prisons sionistes. Elles interviennent après les déclarations du Directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Yves Daccord, concernant les conditions du soldat captif sioniste, Gilad Shalit. Netanyahu a affirmé jeudi soir, dans un discours à la Conférence du Président sioniste Shimon Peres à al-Qods occupée, qu’il a décidé de mettre fin à ce qu’il a qualifié de « privilèges » aux prisonniers palestiniens dans les prisons sionistes. Cela comprend la fin de leur autorisation d’étudier, sous prétexte d’un refus du Hamas de permettre la Croix-Rouge de visiter le soldat sioniste Gilad Shalit. Netanyahu a déclaré que les « les privilèges acquis par les terroristes dans les prisons israéliennes seront suspendus ». « Le temps est venu où nous devons arrêter tous les droits dont jouissent les détenus palestiniens dans nos prisons, des droits et des conditions très appropriés à ces prisonniers, nous arrêterons leur formation universitaire et mettrons en place de nombreuses mesures supplémentaires », a-t-il ajouté. Il a poursuivi : « J’ai décidé de changer la politique d’Israël envers les terroristes dans les prisons israéliennes, nous devons respecter la loi israélienne, le droit et les traités internationaux mais nous ne sommes pas obligés de faire plus que cela ». Le Premier ministre a assuré : « Nous prendrons une série de mesures visant à modifier les conditions de vie en prison, je ne donnerai pas les détails à part un exemple : j’ai déjà arrêté le système qui impliquait une contradiction qui permettait aux terroristes de s’inscrire à des études universitaires, et à partir d’aujourd’hui il n’y aura aucun étudiant en doctorat de terrorisme ni en Master d’assassinat ». Il faut noter que la Croix-Rouge ne reconnait pas le détenu palestinien comme prisonnier de guerre, et utilise la définition sioniste du prisonnier qui est celle du détenu. Ainsi, les conventions de Genève et les traités internationaux ne s’appliquent pas aux captifs palestiniens en raison de cette définition biaisée. |