24/06/2011
Les dirigeants de l'Union européenne ont apporté leur soutien vendredi à la convocation d'une conférence souhaitée par la France à Paris pour aider les Palestiniens à bâtir leur Etat et relancer le processus de paix.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont adopté une déclaration soutenant "l'initiative d'une conférence à Paris en vue de fournir un soutien économique à la construction d'un Etat palestinien, dans le cadre d'une relance du processus de paix".
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont adopté une déclaration soutenant "l'initiative d'une conférence à Paris en vue de fournir un soutien économique à la construction d'un Etat palestinien, dans le cadre d'une relance du processus de paix".
"C'est l'ensemble du Conseil européen (forum des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, NDLR) qui a considéré que cette conférence était opportune" avant le rendez-vous de septembre à l'Assemblée générale de l'ONU, où les Palestiniens menacent de demander leur reconnaissance comme Etat, et afin de préserver "l'unité de l'Europe", a indiqué le président français Nicolas Sarkozy, devant la presse.
Le texte insiste également sur "la nécessité de réaliser des progrès dans le processus de paix au Proche-Orient et de sortir de l'impasse actuelle".
"Seule la reprise de négociations directes pourrait offrir une chance réelle d'améliorer la situation sur le terrain et conduire ainsi à une solution durable et globale", ajoute-t-il.
Lors d'une visite à Ramallah (Cisjordanie), le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait annoncé le 2 juin que la France était prête à organiser à Paris, avant la fin juillet, une conférence pour relancer le processus de paix au Proche-Orient.
Mais l'offre avait été accueillie avec réserve par Israël et les Etats-Unis. Le chef de la représentation palestinienne en France, Hael Al-Fahoum, a estimé que la tenue de cette conférence est peu probable car, selon lui, elle n'aurait pas d'utilité en l'absence d'Israël.
Israël a toujours privilégié des négociations directes avec les Palestiniens sous l'égide des Etats Unis.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont bloquées depuis septembre 2010.
Le texte insiste également sur "la nécessité de réaliser des progrès dans le processus de paix au Proche-Orient et de sortir de l'impasse actuelle".
"Seule la reprise de négociations directes pourrait offrir une chance réelle d'améliorer la situation sur le terrain et conduire ainsi à une solution durable et globale", ajoute-t-il.
Lors d'une visite à Ramallah (Cisjordanie), le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, avait annoncé le 2 juin que la France était prête à organiser à Paris, avant la fin juillet, une conférence pour relancer le processus de paix au Proche-Orient.
Mais l'offre avait été accueillie avec réserve par Israël et les Etats-Unis. Le chef de la représentation palestinienne en France, Hael Al-Fahoum, a estimé que la tenue de cette conférence est peu probable car, selon lui, elle n'aurait pas d'utilité en l'absence d'Israël.
Israël a toujours privilégié des négociations directes avec les Palestiniens sous l'égide des Etats Unis.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont bloquées depuis septembre 2010.