[ 19/06/2011 - 11:21 ] |
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Gaza – CPI Le directeur de la Fondation Al-Dhamir ("Conscience") pour les droits de l'homme, Khalil Abou Shamala, a confirmé que la situation des voyageurs du passage de Rafah sont une forme de mépris de la dignité humaine qui est contraire aux plus basiques concepts du respect des droits de l'homme, soulignant que les facilités annoncées par le gouvernement égyptien ne sont que des illusions et une propagande qui ne répondent pas aux besoins des habitants de la Bande de Gaza. Dans ses déclarations de presse, Abou Shamala a ajouté, le samedi 18/6, que la décision de permettre aux 300 passagers de quitter le secteur chaque jour est insuffisante, ce qui entrave la vie de la population et leur besoin de voyager pour un traitement médical, l'éducation, le travail et la visite de leurs familles. Abou Shamala s'est interrogé : "Comment la Jordanie peut ouvrir ses frontières pour recevoir et le départ des milliers de Palestiniens chaque jour de la Cisjordanie, tandis que l'Egypte ne le permet qu'à 300 personnes seulement ?Ce qui signifie en pratique que tout citoyen de la Bande de Gaza qui veut voyager effectuera son quota de déplacement une fois tous les 15 ans, selon les procédures et les installations déclarées par le gouvernement égyptien qui a chanté devant les médias et leurs caméras comme s'il s'agissent d'un don pour les Gazaouis après la révolution égyptienne". Il a appelé le gouvernement égyptien à cesser de considérer la Bande de Gaza comme un cas de sécurité, à la lumière d'un important effondrement du niveau de vie des gens et l'énorme pression à laquelle ils sont exposés. Cela susciterait des attitudes négatives qui auront des conséquences graves sur la situation générale dans le secteur, déclarant dans le même temps que les résidents de Gaza se sont réjouis des facilités annoncées par le côté égyptien, mais la réalité sur le terrain montre le contraire. Le directeur de la Fondation Al-Dhamir a mis en garde contre l'augmentation de la colère et la frustration dans la Bande de Gaza, au moment où un sentiment général règne dans la Bande de Gaza qu'il n'y a aucun changement envers les Gazaouis, que ce soit avant ou après la révolution égyptienne et que Gaza est restée assiégée, souffrant de l'injustice et l'oppression de tous les côtés. |