[ 15/02/2011 - 13:02 ] |
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Al-Qods occupée – CPI La branche de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) à al-Qods occupée a affirmé le manque de médicaments de base dont ont besoin les hôpitaux de la bande de Gaza. L’organisation a précisé dans un mémorandum que 38% des médicaments de base ont été fournis à la bande de Gaza au début de l’année, et que cette pénurie touche tous les établissements du ministère de la Santé. En effet, près de 40% des soins médicaux primaires et 80% des services médicaux fournis par les hôpitaux de Gaza sont affectés en raison de la forte pénurie de médicaments. Le mémorandum explique les conséquences de cette pénurie sur les patients et le système de santé qu’il est difficile de mesurer, en donnant plusieurs exemples. Dans l’hôpital al-Shifa, qui est le plus grande de Gaza, il y a 260 malades du Cancer qui subissent une chimiothérapie, et l’efficacité du traitement dépend de l’association d’un certain nombre de médicaments différents et que 100 de ces patients n’ont pas accès à des éléments du traitement en raison du manque de médicaments, ce qui met leur vie en danger. De même que les médecins du service d’oncologie ont déclaré que de nombreux patients ne reçoivent pas le traitement habituel, et il est probable que certains soient décédés. Tandis que d’autres ont tenté de quitter Gaza pour être soigné à l’étranger. L’OMS a déclaré que le Centre de Shaikh Radwan pour les soins de santé à Gaza est celui qui souffre le plus de pénurie d’antibiotiques, ce qui signifie qu’il ne peut soigner certaines maladies de base comme la diarrhée, la pneumonie ou les infections cutanées. Elle a souligné que la Ventoline nécessaire aux asthmatiques et en particulier les enfants, n’est pas disponible non plus dans les principales pharmacies. Certains hôpitaux réutilisent les produits jetables, ce qui augmente les risques d’infection pour les patients. Elle a évoqué de manière générale que l’attente des médicaments mentionnés constitue une menace contre la survie des hôpitaux pendant de longues périodes et une reprise lente, ce qui affecte la santé des patients. |