Israël a approuvé la construction de plus de 1000 nouvelles habitations dans les colonies illégales de Jérusalem-est.
Ruth Yosef, le président du Comité régional pour la construction et l'urbanisme a révélé les détails du plan de construction lundi. 978 habitations seront construites dans la colonie de Har Homa, au sud de Jérusalem, parmi lesquels 930 habitations en zone C et 48 en zone B. 320 autres habitations sont prévues pour la colonie de Ramot, également à l'est de la ligne verte, en territoires occupés.
Cette décision a été annoncé officiellement par le premier ministre Benyamin Netanyahu en visite aux États-Unis pour discuter des négociations de paix. Pour le quotidien Haaretz, cette décision pourrait jeter un froid sur les discussions avec l'administration américaine, notamment durant la rencontre prévue jeudi avec Hillary Clinton, la secrétaire d'État.
Pour les palestiniens, cette annonce est une nouvelle trahison qui révèle la volonté des israéliens de mettre fin à toute tentative de paix. "Nous pensions que Netanyahu s'était rendu aux États-Unis pour mettre fin à la colonisation et discuter de la reprise des négociations, mais il est clair qu'il est en fait déterminé à détruire les pourparlers" s'emporte le négociateur en chef palestinien Saeb Erakat. "Il a fermé toutes les portes qui mènent aux négociation, et nous le tenons comme personnellement responsable de leur échec."
Pour Sherine Tadros, journaliste à Al-Jazeera, ce n'est pas une coïncidence si cette annonce arrive en même temps que la visite du premier ministre israélien aux États-Unis. Pour elle c'est un message envoyé à l'administration Obama, signifiant que le gel des colonies est bel et bien fini. L'ONG israélienne La paix maintenant explique que l'annonce de Netanyahu est une "tentative calculée de torpiller les négociations de paix et de se dégager de toute responsabilité en obligeant les palestiniens à quitter eux même la table des négociations."
Cette décision a été annoncé officiellement par le premier ministre Benyamin Netanyahu en visite aux États-Unis pour discuter des négociations de paix. Pour le quotidien Haaretz, cette décision pourrait jeter un froid sur les discussions avec l'administration américaine, notamment durant la rencontre prévue jeudi avec Hillary Clinton, la secrétaire d'État.
Pour les palestiniens, cette annonce est une nouvelle trahison qui révèle la volonté des israéliens de mettre fin à toute tentative de paix. "Nous pensions que Netanyahu s'était rendu aux États-Unis pour mettre fin à la colonisation et discuter de la reprise des négociations, mais il est clair qu'il est en fait déterminé à détruire les pourparlers" s'emporte le négociateur en chef palestinien Saeb Erakat. "Il a fermé toutes les portes qui mènent aux négociation, et nous le tenons comme personnellement responsable de leur échec."
Pour Sherine Tadros, journaliste à Al-Jazeera, ce n'est pas une coïncidence si cette annonce arrive en même temps que la visite du premier ministre israélien aux États-Unis. Pour elle c'est un message envoyé à l'administration Obama, signifiant que le gel des colonies est bel et bien fini. L'ONG israélienne La paix maintenant explique que l'annonce de Netanyahu est une "tentative calculée de torpiller les négociations de paix et de se dégager de toute responsabilité en obligeant les palestiniens à quitter eux même la table des négociations."
P.J. Crowley, porte parole du ministère des affaires étrangères américains s'est déclaré "très déçu de cette annonce " qui va à l'encontre des efforts déployés pour redémarrer les négociations. Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moona quand à lui exprimé son "inquiétude" à propos de ce plan de construction.